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Le secrétaire général de l’ONU appelle à une mobilisation mondiale pour sauver la biodiversité

Communiqué de l’ONU, 11 janvier 2010

Lundi 11 janvier 2010


« La biodiversité, c’est la vie, la biodiversité c’est notre vie », a souligné le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un message rendu public lundi à l’occasion du lancement de l’Année internationale de la biodiversité, message dans lequel il appelle à une mobilisation planétaire en faveur de la préservation de la variété de la vie terrestre.

« Nous devons aller à l’encontre de la perception selon laquelle les gens sont déconnectés de notre environnement naturel », a-t-il dit, rappelant que l’Assemblée générale de l’ONU tiendrait un sommet spécial sur ce sujet en septembre à New York. Le mois suivant, en octobre, se tiendra à Nagoya au Japon le Sommet sur la biodiversité. Celui-ci doit adopter un nouveau plan stratégique pour la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, a rappelé le Secrétaire général.

Cet instrument international, qui est entré en vigueur à la fin de 1993, a été ratifié par tous les Etats représentés à l’ONU.

M. Ban a rappelé que déjà en 2002 les dirigeants de la planète s’étaient engagés à ralentir à l’horizon 2010 le déclin alarmant de la diversité biologique sur Terre constaté depuis une cinquantaine d’années. Cette promesse, qui a été prise en compte dans les Objectifs du Millénaire pour le développement, « ne sera pas atteinte », a-t-il constaté. Pour lui, cet échec doit nous « réveiller » : « J’appelle chaque pays et chaque citoyen de notre planète à s’engage dans une alliance mondiale pour protéger la vie sur Terre ».

L’Année internationale de la biodiversité a été lancée officiellement à Berlin par le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner. Celui-ci a estimé que l’année 2010 révélerait ou pas la détermination de la communauté internationale de renforcer le capital naturel de la planète.

A l’instar de Ban Ki-moon, il a rappelé que lors du sommet sur le développement durable de 2002 à Johannesburg, les Etats membres s’étaient mis d’accord pour parvenir d’ici 2010 à « une réduction significative du taux actuel de perte de biodiversité aux niveaux mondial, régional et national – un objectif qui ne sera sans doute pas atteint ».

Il a appelé les responsables à renouveler leur engagement à cet égard, étant donné « l’urgence de la situation ». Car il ne convient pas seulement d’inverser le déclin. Il faut lui donner un coup d’arrêt et « commencer à restaurer l’infrastructure écologique qui a été dégradée » depuis environ un siècle.

« Les mots biodiversité et écosystèmes peuvent paraître abstraits et lointains à de nombreuses personnes. Mais il n’y a rien d’abstrait quant à leur rôle dans l’économie et la vie de milliards de personnes », a-t-il souligné. Ainsi, une étude du PNUE indique que les récifs coraliens, qui sont gravement menacés, représentent une valeur annuelle de 189.000 dollars par hectare en termes de protection du rivage contre certains risques naturels.

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