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Après deux décennies, la Commission du développement durable de l’ONU tient sa séance finale

Communiqué de l’ONU, 20 septembre 2013

Samedi 21 septembre 2013


La Commission du développement durable (CDD) des Nations Unies a conclu vendredi à New York deux décennies de travaux acharnés, ouvrant ainsi la voie au Forum politique de haut niveau destiné à la remplacer, tout en enjoignant à ce dernier de redoubler d’efforts pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux qui l’attendent.

« Cette session finale met un terme à une aventure de 20 ans, au cours desquels la CDD a contribué à établir un ordre du jour planétaire à l’échelle du 21ème siècle », a déclaré le Président de la 20ème session de la Commission, Bektas Mukhamedzhanov.

Créée par l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 1992, avec pour mandat d’assurer un suivi efficace de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), plus connu sous le nom de Sommet de Rio, la CDD a, tout au long de son existence, contribué efficacement à la signature d’accords et de traités internationaux ayant trait à un ensemble de problématiques globales, parmi lesquelles l’énergie, les océans et la consommation et la production durables.

Ses travaux ont notamment conduit à la création du Forum des Nations Unies sur les forêts, qui a marqué une avancée significative dans le domaine de l’exploitation durable des forêts, grâce notamment à son adoption, en 2007, d’un instrument juridiquement non contraignant.

Soulignant également l’importance du rôle de la CDD dans l’examen des progrès de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), Mukhamedzhanov a ajouté que, « en ouvrant ses portes et ses forums aux ONG, la Commission a par ailleurs signifié aux gouvernements qu’ils ne pouvaient plus agir seuls pour régler les problèmes du monde ».

De son côté, le Président de la 68ème Assemblée générale, John W. Ashe, qui s’exprimait par la voix de son Directeur de cabinet adjoint, a également rendu hommage à la CDD, précisant que son principal acquis réside dans l’élaboration de l’Agenda du développement durable, dont elle a, « sans relâche », contrôlé la mise en œuvre. « Donner aux petits États insulaires en développement une voix qu’on a pu entendre dans cette enceinte, créer un modèle de participation citoyen qui a été repris dans d’autres enceintes internationales, sont d’autres avancées que nous commémorons et saluons aujourd’hui », a poursuivi M. Ashe, lui-même un ancien président de l’une des sessions de la CDD et ressortissant d’Antigua-et-Barbuda.

« Dans le Document final de Rio+20, intitulé ’L’avenir que nous voulons’, nous avons décidé d’établir un Forum politique de haut niveau, intergouvernemental et universel, qui se réunira pour la première fois, à New York, le 24 septembre prochain », a rappelé M. Mukhamedzhanov, en référence à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable de 2012.

Abordant la question du fonctionnement du futur Forum, le Président de la 20ème session de la CDD a insisté sur le fait qu’il devra aborder de manière équilibrée les trois piliers traditionnels du développement durable, à savoir l’économique, le social et l’environnemental. « Les communautés représentant ces trois dimensions devront se rapprocher dans le cadre du Forum pour y élargir la discussion à des questions connexes et urgentes, comme la mise en œuvre de l’économie verte et l’éradication de la pauvreté », a-t-il demandé.

Dans son rapport sur les leçons tirées de la CDD, le Secrétaire général Ban Ki-moon note que les contributions de la Commission se sont en effet accompagnées d’un certain nombre de lacunes, notamment l’absence d’intégration des trois piliers.

« L’un des avantages notables de la nouvelle tribune est qu’elle est précisément conçue pour fomenter la participation des représentants des trois piliers, de façon à éviter une surreprésentation des membres de la communauté environnementale », s’est félicité John W. Ashe, en insistant sur la nécessité d’éviter les dysfonctionnements qui auront empêché la CDD d’être plus efficace.

Le futur Forum se réunira, chaque année au niveau ministériel, sous les auspices du Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) et rassemblera aussi tous les quatre ans les chefs d’État afin de donner un élan supplémentaire au développement durable.

Également présent lors de la session finale, le Sous-secrétaire général des Nations Unies aux affaires économiques et sociales, Wu Hongbo, a déclaré que la transition marque le début d’une ère nouvelle.

« Il existe une prise de conscience que le développement durable, à savoir l’intégration des politiques et des actions qui favorisent le bien-être économique et social, tout en protégeant l’environnement, doit bénéficier d’une place de premier plan et au plus haut niveau dans l’agenda international », a déclaré en conclusion M. Hongbo.


Communiqué original : >>>>>

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