En coton biologique, la toile provient d’une coopérative de petits producteurs du Nordeste brésilien, région semi-aride marquée par les inégalités et la grande pauvreté rurale. La semelle est en caoutchouc naturel, issu de l’hévéa, arbre poussant dans la forêt amazonienne à l’état sauvage et exploité par une coopérative regroupant 300 familles de seringueiro, les saigneurs d’hévéa.

La démarche de l’entreprise, créée par deux jeunes français diplômés en management suite à un « tour du monde du développement durable » constitue pour eux « un acte de désobéissance commerciale ». Les producteurs sont payés au moins 30 % de plus que le prix habituel de leur travail sur le marché. Les bénéfices financent des projets de développement : santé, formation, éducation, environnement, lutte contre la déforestation. Ainsi, un professeur itinérant va partir à la rencontre d’enfants non scolarisés vivants dans la forêt. Tout au long de la chaîne, la plus-value est sociale et basée sur le respect des normes internationales du travail, que ce soit pour le filage du coton ou pour l’assemblage sur place. Le modèle « Veja BeBe » a été conçu par une association de jeunes brésiliens en insertion sociale. En France, les baskets sont stockées et distribuées par une association aidant les personnes en difficulté sociale.

 http://www.veja.fr
 http://www.fairtrade.net