Le Comité de pilotage de l’Assemblée des femmes sur le climat est composé des organisations suivantes : Lumière Synergie pour le Développement (LSD), Sénégal ; Kebetkache Women & Development Resource Centre, Nigeria ; Green Development Advocates, Cameroun ; Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), Côte d’Ivoire ; WoMin African Alliance, Panafricaine ; Les femmes s’Engagent, Mali ; Women in Mining and Extractives (WoME), Sierra Leone ; Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE), Guinée ; Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE), Burkina ; Réseau des Femmes Braves (Refeb), Côte d’Ivoire.

"L’Afrique n’a contribué qu’a hauteur de 4 % aux émissions de carbone qui entrainent le réchauffement climatique, mais nous sommes tous les jours confrontées aux inondations, aux sécheresses, a la montée des eaux et aux vents violents. Nous subissons des pertes tous les jours et nous ne sommes pas préparées aux conditions météorologiques que nous observons. Il y a là quelque chose de tout à fait anormal. Nous estimons que ceux qui sont à l’origine du problème doivent prendre leurs responsabilités et payer ! La cop manque a ses obligations à l’égard de tous les Africains !"

"Les grandes entreprises et les riches gouvernements occidentaux pillent nos terres, nos forêts, nos eaux, notre travail et les richesses qui se gisent dans notre sous-sol. Cela a commencé lorsque les blancs ont foulé pour la première fois notre terre. Aujourd’hui, des personnes originaires d’autres régions du monde font pareil. Les chefs, les politiciens et les riches de nos pays acceptent des pots-de-vin qui ne sont que des miettes dont ils se gavent pendant que nous, les femmes et nos communautés en payons le prix."

"Nous, femmes africaines en première ligne des projets miniers, pétroliers et gaziers, des grands barrages et des plantations forestières, sommes confrontées à la violence à l’intérieur et à l’extérieur de nos maisons. Les entreprises et leur sécurité privée, ainsi que nos gouvernements, nos armées et notre police, nous oppriment par des menaces, des intimidations, des violences et le viol lorsque nous disons non ! Nous disons trop c’est trop ! Arrêtez la guerre contre nos corps ! Arrêtez la guerre sur nos territoires !"

"Partout en Afrique, nous nous unissons pour créer le monde dans lequel nous voulons vivre. Nous nous retournons vers les produits alimentaires locaux et les cultures indigènes, nous conservons et échangeons des semences et nous renforçons notre capacité à résister au changement climatique. Nous respectons la terre et évitons les produits chimiques nocifs, et nous créons des espaces où différentes générations peuvent se réunir et cultiver la terre. En tant que dépositaires de sites naturels, nous comprenons que la protection de l’environnement est essentielle à la santé et au bien-être de la planète et de nos communautés. Nous restaurons les mangroves, défendons les forêts et plantons des arbres. Nous reconstruisons la démocratie Africaine à travers la manière dont nous nous organisons et prenons des décisions collectives au sein de nos mouvements"