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Repères historiques au niveau internationalVendredi 1er décembre 2017 L’objectif de l’égalité des hommes et des femmes fait l’objet d’un processus politique des Nations unies, ponctué par des conférences internationales, des plans d’engagement et des conventions que les Etats doivent retranscrire au niveau national. La question de l’égalité traverse particulièrement les débats sur le modèle de développement, sur les relations Nord/Sud et la coopération internationale. A partir de la conférence de Pékin, en 1995, l’approche "genre" recommande la prise en compte des relations sociales entre femmes et hommes. |
Chaque Etat doit mettre en œuvre des stratégies pour l’égalité entre femmes et hommes. Une Agence pour la promotion de la femme et un fonds de développement sont créés.
Le CEDEF est ratifiée en 1984. Elle définit la discrimination comme « toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine ». Un Protocole facultatif permettant aux femmes victimes de discrimination fondée sur la différence des sexes de porter plainte devant une instance internationale, est ouvert à la ratification en 1999.
Nos ressources sur la CEDEF
Le principe 20 de l’Agenda 21 de Rio stipule que : "Les femmes ont un rôle vital dans la gestion de l’environnement et le développement. Leur pleine participation est donc essentielle à la réalisation d’un développement durable".
Dossier sur la Conférence de Rio ; Chapitre 24 de l’Agenda 21 sur le rôle des femmes
« Les droits fondamentaux des femmes et des fillettes font inaliénablement, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne. L’égale et pleine participation des femmes à la vie politique, civile, économique, sociale et culturelle, aux niveaux national, régional et international, et l’élimination totale de toutes les formes de discrimination fondées sur le sexe sont des objectifs prioritaires ».
Déclaration et plan d’action de la Conférence de Vienne
La conférence du Caire adopte un plan sur vingt ans pour assurer les droits et la santé reproductive. « Les droits en matière de procréation font partie intégrante des droits humains. L’inégalité entre hommes et femmes doit être considérée comme un problème fondamental, qu’il faut résoudre en vue de parvenir au développement durable ».
Programme d’action de la Conférence du Caire
« Promouvoir la coopération pour aider les pays en développement qui s’efforcent d’assurer aux femmes l’égalité et l’équité et leur donner des moyens d’actions ».
Notre rubrique sur la Conférence internationale de Pékin
Le constat est fait que pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, il faut y intégrer transversalement la perspective de genre, en tenant compte des plans d’action précédents, notamment celui de Pékin. La déclaration des chefs d’Etats et de gouvernements reconnaît l’importance des politiques de genre pour atteindre l’égalité entre femmes et hommes et s’engage à les promouvoir activement dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et programmes dans toutes les sphères politiques, économiques et sociales. « Nous sommes convaincus que des progrès pour les femmes signifient des progrès pour tous » (extrait art. 58). Sommet des Nations unies, septembre 2005.
Résultant de la fusion et de la consolidation de la Division de la promotion de la Femme (DAW), l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW), le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes (OSAGI) et le Fonds de Développement des Nations unies pour les femmes (UNIFEM). Cette rationalisation répond à la question constante de la nécessaire transversalité des stratégies et des politiques en matière de genre. Il faut qu’elle se traduise par une augmentation très significative des moyens et non une plus forte exigence à moyens réduits. Site web d’ONUFemmes
Le processus "Rio + 20" (organisé par les Nations unies à partir de 2012 vingt ans après la Conférence internationale sur l’environnement et le développement à Rio) et la suite des Objectifs du millénaire pour le développement (arrivant à échéance en 2015) ont débouché sur l’adoption par l’ONU en septembre 2015 du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Celui-ci prend en compte l’égalité femmes-hommes comme composante à la fois transversale et spécifique, avec l’objectif (ODD n°5) sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
En parallèle, les négociations internationales sur le changement climatique prennent également en compte les enjeux de genre, avec notamment l’adoption en 2017 d’un Plan d’action genre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Notre dossier sur le processus Rio + 20 / post 2015
Notre dossier genre et climat
A consulter sur le site d’Adéquations :
Notre rubrique sur le Sommet de Pékin
L’objectif du Millénaire N0 3 : "Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes"