Une situation en évolution rapide

Chaque année, près de 50 millions de petit-es paysan-es quittent leurs terres tandis que le nombre d’ouvrier-es agricoles augmente, notamment pour l’agriculture d’exportation (soja, fleurs coupées, maraîchage…).

On ne compte dans le monde que 28 millions de tracteurs et 250 millions d’animaux de trait. La grande majorité des paysan-nes travaille avec des outils manuels, tandis qu’une minorité, hautement mécanisée et très productive, consomme de grandes quantités d’intrants chimiques et de biens communs (eau, sol, énergie…). Les groupes, organisations et syndicats paysans locaux et internationaux participent aux débats sur la nature du développement durable et aux négociations internationales sur le commerce, reflétant ces clivages.

Le chapitre 32 de l’Agenda 21 de Rio est consacré au « renforcement du rôle des agriculteurs », demandant notamment d’améliorer la situation juridique des femmes et des groupes défavorisés en matière d’accès à la terre et de droits fonciers et de promouvoir des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables.

En mars 2006, une Conférence internationale s’est tenue à Porto Alegre sur la réforme agraire et le développement rural (CIRADR). Sa déclaration finale demande aux gouvernements des mesures de réforme agraire, réaffirmant que la terre et l’accès aux ressources naturelles constituent les fondements du développement rural durable et de la préservation de la viabilité culturelle et environnementale. Le Forum « Terre, territoire et dignité » événement parallèle des mouvements sociaux et ONG a insisté sur le droit à la souveraineté alimentaire.

 Ressources documentaires

 http://www.copa-cogeca.be/fr
 http://www.ifap.org/fr/index.html
 http://viacampesina.org
 http://www.confederationpaysanne.fr
 http://www.fnsea.fr
 http://www.afdi-opa.org/
 http://www.fnab.org
 http://www.educagri.fr/La_cooperati...
 http://www.icarrd.org/fr/index.html