Repères

Cette économie à finalité sociale et humaine rassemble de nombreuses pratiques, permettant notamment à des exclus de l’économie « officielle » de survivre et d’entreprendre : commerce équitable, épargne solidaire, micro-crédit…

Les forums sociaux mondiaux ont favorisé la coordination mondiale d’une cinquantaine de réseaux qui définissent l’économie solidaire comme « toutes les activités de production, de distribution et de consommation qui contribuent à la démocratisation de l’économie et qui se basent sur les engagements citoyens aussi bien au niveau local et mondial ». Ainsi, des expériences de monnaies sociales visent à pallier un effondrement de l’économie ou à répondre à des besoins que le marché ne remplit pas : services de proximité, lien social et services collectifs.

Les épargnants peuvent placer leur argent dans la solidarité internationale. En France, l’encours de l’épargne solidaire était de 613 millions d’euros en 2004, permettant plus de 600 000 micro-crédits dans les pays du Sud.

En 2005, l’ONU a organisé l’année du micro-crédit, définissant la « microfinance » comme le fait de fournir « des services financiers à petite échelle, tels que l’épargne, le crédit et autres services financiers de base, à des personnes pauvres et à faible revenu ». On compte dans le monde près de 100 millions d’emprunteuses - ce sont en majorité des femmes - dont les taux de remboursement sont de 98 % et 10 000 institutions de micro-finance. 500 millions de personnes auraient besoin de crédit pour sortir de la pauvreté en développant des activités.

 Ressources

 http://www.socioeco.org/fr
 http://www.finansol.org/
 http://www.lamicrofinance.org
 http://www.grameen-info.org
 www.planetefinance.org
 http://www.microcreditsummit.org/fr...

Livres

 Les nouveaux utopistes de l’économie, Sylvain Allemand, Autrement, 2005
 Guide de l’économie sociale, Alteréco 2006