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Mardi 23 avril 2024

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Le "Contre grenelle" de la décroissance

Organisé par la Décroissance

mars 2009

Après le "Contre Grenelle" d’octobre 2007, puis le "Contre Grenelle 2" à Lyon, le 2 mai 2009 avec comme principal mot d’ordre "Non au capitalisme vert", le journal La Décroissance a organisé un 3ème Contre-Grenelle à Vaulx en Velin le 2 avril 2011.



 Décroissance ou barbarie, Contre-grenelle 2011

Le troisième Contre-Grenelle 3 s’est tenu le 2 avril 2011 à Vaulx-en-Velin, rassemblant près de 800 personnes. L’objectif est « de rompre avec la domination continue des uns sur les autres et de tous sur la planète. La survie ne nous intéresse pas : nous voulons la joie de vivre et le partage d’autres richesses. Notre décroissance en effet n’est pas une décroissance « faute de mieux » comme commencent à le développer ceux qui hier ont promu la croissance ».

www.contre-grenelle.org

 Contre le Grenelle 2 des productivistes ! Le 2ème Contre-Grenelle le 2 mai 2009 à Lyon.


Informations extraites du site www.contre-grenelle.org
sur lequel figure également le programme détaillé du Contre Grenelle 2

Selon les organisateurs, le Grenelle de l’environnement et sa traduction en loi (la "loi Grenelle I" a été adoptée par le Sénat en février 2009), outre qu’il signifie la défaite de l’écologie politique, vise avant tout à maintenir en l’état le système capitaliste et productiviste, par le biais d’une promotion de la "croissance verte"...

Les objecteurs de croissance, antiproductivistes et autres écologistes savent que la crise financière n’est que le révélateur d’une crise systémique qui menace l’avenir de l’humanité et dont le moteur est le productivisme. La solution ne peut être recherchée ni dans l’adaptation de la nature aux besoins de l’économie ni dans des délires technoscientistes menaçant l’humanité elle-même. La solution ne peut pas être cherchée dans l’invention d’une « finance verte » comme moyen de régulation du système capitaliste productiviste. Nous nous opposons à toute idée de troisième voie pseudo-écologique comme symbole de l’union sacrée avec la droite et la gauche productiviste, les milieux d’affaires et technoscientistes.

Nous nous retrouverons à Lyon le 2 mai 2009 pour dire trois fois NON.
NON au bradage de l’écologie politique sous couvert d’une ouverture aux écologistes de marché.
NON aux capitulards du développement durable même maquillés en défenseurs d’une nouvelle régulation capitaliste.
NON aux tartufes de l’écologie médiatique qui pillent le vocabulaire de la décroissance et de l’antiproductivisme sans jamais parler une seule fois d’anticapitalisme.

Nous nous retrouverons à Lyon le 2 mai 2009 pour dire trois fois OUI.
OUI à un autre partage du gâteau : la première des décroissances doit être celle des inégalités.
OUI à un vrai débat démocratique dans la clarté : on ne changera pas le monde dans la confusion idéologique et avec comme partenaires les grandes transnationales.
OUI à une autre Europe démocratique où chaque pays soit capable de relocaliser ses activités économiques.

 Rappel du premier Contre Genelle d’octobre 2007

Des acteurs de la "décroissance"ont lancé un "contre-Grenelle", avec d’autres partenaires associatifs critiques par rapport au contenu et aux modalités du "Grenelle".

Les organisateurs sont :


- La Décroissance
- l’Institut d’études économiques et sociales pour la décroissance soutenable
- Casseurs de pub.

Les Partenaires :

- le Réseau Sortir du nucléaire
- la Confédération Paysanne
- Alternatives non-Violentes
- Le Sarkophage
- Université Populaire de Lyon
- Alter Ekolo
- CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité).

Ces organisations estiment que le "projet d’accords de Grenelle de l’environnement constitue une tentative d’OPA sur le monde de l’écologie. Il s’agit d’une offensive pour vider l’écologie de son discours social, politique et philosophique. Il vise à réduire l’écologie politique à une logique d’accompagnement du programme économique néolibéral de ce gouvernement".

En réaction aux propositions du président de la République, Paul Ariès, co-organisateur du contre-grenelle et rédacteur à La Décroissance, parle des résultats du "Grenelle" comme d’un "Munich de l’écologie politique" : "Ce Grenelle de l’environnement est une défaite de l’écologie que nous paierons très cher. Il retarde le moment où il faudra bien apprendre à vivre mieux avec beaucoup moins, ce qui suppose d’abord un autre partage des ressources entre les riches et les pauvres".

Une journée de mobilisation a rassemblé 700 personnes lieu à Lyon le 6 octobre 2007. A cette occasion un livre collectif est paru : Pour repolitiser l’écologie, Ed. Parangon, 8 euros.

Parmi les propositions...


- "Contre l’insécurité sociale et psychologique que généralise la précarité mais aussi le salariat et qui entretient la « fièvre acheteuse », adoptons le principe d’un « revenu universel d’existence » inconditionnel couplé à un « revenu maximal autorisé »"
- "Contre le tout (auto)routier engageons des mesures décisives comme l’arrêt de la construction du réseau (auto)routier, comme la reconversion d’une partie du réseau existant en chemins de fer, en axes piétons, en pistes cyclables, en jardins potagers ou d’agrément, imposons le bridage des moteurs, interdisons la commercialisation des voitures au-dessus d’une certaine puissance, interdisons les loisirs motorisés et les courses automobiles pour leur valeur antipédagogique".
- "Contre l’occidentalisation du monde, reconnaissons notre dette environnementale".

P.-S.

- Voir aussi notre rubrique Decroissance

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