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Mercredi 27 mars 2024

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Les agrocarburants, de plus en plus contestés

Bilan CO2 incertain, concurrence avec les denrées alimentaires, atteintes à l’environnement

2008

De nombreux appels citoyens et associatifs, des ouvrages, des argumentaires détaillés, mais aussi des études officielles, y compris émanant de l’Union européenne, de la banque mondiale, de l’OCDE sont diffusés depuis quelques mois.

Les agrocarburants apparaissent de plus en plus comme un leurre qui en définitive s’est imposé sans études sérieuses et en bonne partie sous l’impulsion d’intérêts économiques agro-industriels.


Des organisations membres du Réseau pour une alimentation et une agriculture durables, inventives et solidaires (RAADIS) et d’autres associations partenaires, avaient élaboré un Appel sur les agrocarburants, dès 2006-2007. Au regard des critiques générales actuelles sur l’impact des agrocarburants, les argumentaires de cet appel restent tout à fait pertinents et doivent continuer à être diffusés.

En septembre 2007, l’OCDE, Organisation de coopération et de développement économique, a mis en garde contre les dangers des conséquences des agrocarburants, se demandant si "le remède n’est pas pire que le mal".

Deux études du Smithsonian Tropical Research Institute à Balboa/Panama et de l’Université technique de Zurich, signalent que la plupart des agrocarburants causent des dégâts écologiques supérieurs à leur éventuelle contribution à réduire les émissions de CO2.

Le Centre commun de recherche (Joint research center), organisme scientifique interne de la Commission européenne a publié en décembre 2007 un rapport Biocarburants dans le contexte européen, qui indique que "le projet de la Commission de fixer comme objectif obligatoire le taux de 10% d’agrocarburants pour les transports en 2020 coûtera très cher à l’UE (entre 35 et 65 milliards d’euros), nécessitera d’immenses étendues de terres hors de l’UE et ne sera pas efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre".

Consulter l’article d’Adéquations donnant la position du RAADIS, suivie de la synthèse d’un échantillon d’études ou de positions d’institutions et d’acteurs de la société civile.

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