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La Chambre de commerce et d’industrie de Paris publie des fiches sur le développement durable dans les PME / PMI d’Ile de FranceMardi 10 mars 2009 |
Souce : site du CROCIS http://www.crocis.ccip.fr/
« Sur la base d’une enquête menée auprès de 1 700 entreprises franciliennes de moins de 250 salariés, le Centre régional d’observation du commerce de l’industrie et des services (CROCIS) de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Paris publie huit études sectorielles permettant de mieux appréhender les enjeux du développement durable dans des secteurs phares pour la région : activités de bureau, agroalimentaire, commerce de détail, commerce de gros, construction, hôtellerie-restauration, imprimerie-édition et transport-logistique, et d’évaluer leurs avancées ou blocages dans ce processus.
Il apparaît globalement que les PME se trouvent à une période charnière de leur développement, entre une prise de conscience désormais aboutie et une volonté d’action souvent difficile à mettre en oeuvre. »
« Les “activités de bureau” regroupent des activités principalement liées aux services fournis aux entreprises, ainsi que les activités immobilières et les activités informatiques. Ce regroupement se justifie par les caractéristiques communes que présentent ces PME en termes de prise en compte du développement durable : problématique prégnante liée aux ressources humaines, achats massifs d’équipements et de consommables, consommations d’énergies...
Globalement, il apparaît que ces activités prennent encore peu en compte le développement durable, souvent par manque d’intérêt de la part des chefs d’entreprise, qui considèrent le plus souvent qu’ils ne sont pas concernés. Les enjeux en termes de développement durable sont pourtant forts pour ces PME, dont le poids est particulièrement important en Ile-de-France. »
« Les petites et moyennes entreprises de l’industrie agroalimentaire semblent être parmi les plus avancées en Ile de France en termes d’application du développement durable. Selon les résultats de notre enquête, le secteur se distingue par une prise en compte apparemment plus forte des enjeux environnementaux, liée notamment à une règlementation stricte dans ce domaine, mais également à une réflexion avancée sur la question des pratiques commerciales et de l’implantation territoriale.
Davantage impliquées, les PMI agroalimentaires seraient également plus demandeuses de soutien dans la mise en place d’actions concrètes, notamment en termes d’aides financières et d’accompagnement personnalisé et ciblé. »
« Dans le secteur du commerce de détail, les entreprises sont en prise directe avec le consommateur. A ce titre, elles doivent répondre à des besoins qui évoluent (par exemple une demande croissante de produits biologiques “équitables” et/ou “éthiques”) et ont également un rôle à jouer en termes de diffusion des bonnes pratiques.
Pour autant, il apparaît que leur engagement reste encore marginal, en dépit d’une réelle prise de conscience qui doit être relayée par un effort d’information, particulièrement chez les plus petits commerçants. »
« Dans le secteur du commerce de gros, les dirigeants de PME expriment un certain intérêt pour la thématique du développement durable, du fait de son importance croissante dans le débat public comme dans la vie économique. Ils ressentent notamment de nouvelles exigences en provenance de leurs clients et fournisseurs qui les obligent à anticiper et à se repositionner sur un marché déjà très concurrentiel.
Cette prise de conscience semble toutefois récente et ne fait visiblement pas encore l’objet de politiques structurées dans les entreprises de la région. »
« Dans le secteur de la construction, les PME sont au coeur des préoccupations en termes de préservation de l’environnement mais également de ressources humaines. Même si elles sont encore peu impliquées, ces enjeux les conduisent à être à la fois conscientes des changements à venir et demandeuses de plus d’information et d’accompagnement. »
« D’après les résultats de l’enquête, les entreprises de l’hôtellerie – restauration, en particulier les plus petites structures, se sentent souvent peu concernées par le développement durable en dépit des enjeux majeurs identifiés dans ce secteur.
Au-delà de la question sanitaire (traçabilité des produits, conservation et utilisation) et environnementale (gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets, ...), les professionnels des cafés – hôtels – restaurants sont confrontés à des problématiques de ressources humaines spécifiques et à des enjeux d’intégration territoriale qui peuvent constituer la base d’une politique intégrée de développement durable. »
« Le secteur de l’imprimerie-édition a connu une crise sévère au début des années 2000 qui l’a contraint à faire évoluer ses activités. Cette restructuration a été l’occasion d’une prise en compte plus stricte des questions environnementales (gestion des déchets en particulier), mais les autres piliers du développement durable (ressources humaines, économies d’énergie, et implantation territoriale) semblent encore peu investis. »
« Dans le secteur du transport et de la logistique, les entreprises sont au coeur des préoccupations en termes d’environnement, mais également de ressources humaines et d’intégration territoriale. Tous ces enjeux conduisent les PME à être à la fois conscientes des changements à venir et demandeuses de vision globale et d’accompagnement afin de bien appréhender ce virage majeur pour leur activité. »
A consulter sur le site d’Adéquations :
Rubrique Economie
Rubriques Collectivités territoriales et Entreprises et industries comme actrices du DD
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