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L’énergie propre attire les investissements, selon un rapport du PNUECommuniqué de l’ONU, 3 juin 2009 Jeudi 4 juin 2009 Plus de la moitié des 250 milliards de dollars investis en 2008 dans de nouveaux moyens produisant de l’énergie l’ont été dans des sources d’énergie propre, selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement présenté mercredi. |
Le rapport intitulé « Tendances mondiales de l’investissement en énergie durable 2009 » indique que sur les 155 milliards de dollars investis dans l’énergie propre, plus des deux tiers l’ont été dans des projets d’énergie renouvelable (géothermie, énergie éolienne, solaire et biocarburants) et 13,5 milliards de dollars pour des compagnies développant de nouvelles technologies.
L’étude, réalisée par la société New Energy Finance, souligne que l’investissement l’an dernier en énergie propre a été multiplié par quatre par rapport à 2004 et a dépassé le record de 2007 de 5%, même si cet investissement a baissé de 17% au second semestre de 2008 par rapport au premier, une tendance qui se poursuit en 2009.
« Sans aucun doute, la crise économique a eu un impact sur les investissements en énergie propre », a déclaré le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.
Alors que l’investissement en énergie faible en carbone a baissé de 2% aux Etats-Unis et que sa croissance a ralenti en Europe, les bonnes nouvelles en 2008 sont venues principalement des pays en développement a ajouté M. Steiner.
“La Chine est devenue le deuxième marché le plus important au monde pour l’énergie éolienne en termes de capacités et le plus gros fabriquant de panneaux solaires et une augmentation de la géothermie est en cours dans des pays comme l’Australie, le Japon et le Kenya », a-t-il dit.
D’autres pays en développement, tels que le Brésil, le Chili, le Pérou et les Philippines, adoptent « des politiques et des lois encourageant l’énergie propre », a-t-il souligné.
L’étude du PNUE montre qu’avec la fin du pétrole bon marché, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique attirent de plus en plus d’intérêt
Les nouveaux investissements on atteint plus de 148 milliards de dollar en 2007, une hausse de 60% par rapport à l’année 2006. La croissance continue en 2008, selon le PNUE.
Le changement climatique, le soutien croissant des gouvernements à travers le monde, la hausse des prix du pétrole et les problèmes de sécurité énergétique ont mené à une nouvelle année record pour l’investissement dans l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique en 2007, selon une analyse publiée mardi, 1er Juillet par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement(PNUE).
"L’industrie de l’énergie propre arrive à maturité et ses bailleurs de fonds restent optimistes. Ces résultats devraient aider les gouvernements au Nord comme au Sud-à aboutir à un nouvel accord profond et significatif d’ici la réunion de la Convention sur le changement climatique à Copenhague à la fin 2009", Achim Steiner, Directeur exécutive du PNUE, a dit.
Plus de 148 milliards de dollars en nouveaux fonds étaient récoltés dans le secteur de l’énergie durable au niveau mondial l’an dernier, une augmentation de 60% par rapport à 2006, en dépit de l’instabilité des marchés financiers, selon le rapport,"Tendances mondiales des investissements dans l’énergie durable au niveau mondial 2008", préparé par l’initiative de Finance pour l’Energie Durable du PNUE à Paris.
L’énergie éolienne à de nouveau attiré le plus d’investissement(50,2 milliards de dollars en 2007), mais l’énergie solaire a augmenté le plus rapidement : attirant 28,6 milliards de dollar en nouvel capital et augmentant à un taux annuel moyen de 254% depuis 2004.
La situation depuis la fin 2007 a été un peu faible dans l’ensemble du secteur, avec de la croissance uniquement dans les fusions et acquisitions tandis que les entreprises éoliennes en particulier ont vendu leurs parts- et le secteur éthanol aux États-Unis en cours de restructuration. Mais au cours du deuxième trimestre de 2008 la plupart des domaines d’investissement ont rebondi, alors même que les marchés financiers mondiaux sont restés déstabilisés. Le capital-risque et les titres non cotés de l’énergie durable ont augmenté de 34% sur T2 2007, de nouveaux financements de 8% et les marchés publics d’investissement se sont bien rétablis avec l’offre publique de la compagnie de renouvelables EDP Renovaveis.
"Tout comme des milliers de personnes ont été attirées vers la Californie et le Klondike à la fin des années 1800, l’énergie verte attire des légions de prospecteurs modernes dans toutes les régions du monde," a dit M. Steiner.
"Un siècle plus tard, la principale différence est qu’une plus grande proportion de ceux qui recherchent aujourd’hui la richesse pourraient la trouver. Avec les températures mondiales et le cout du pétrole en hausse, il est de plus en plus clair pour le public et les investisseurs que la transition vers une société à faible émission de carbone est à la fois un impératif mondial et une inévitabilité mais ceci est seulement inévitable si la création des mécanismes du marché et les mesures publiques évoluent rapidement pour libérer plutôt que contrecarrer cette énergie propre."
"Ce qui se déroule est une transformation fondamentale de l’infrastructure de l’énergie mondiale."
La plupart des nouveaux investissements ont été en Europe, suivi par les États-Unis. Toutefois, la Chine, l’Inde et le Brésil attirent de plus en plus l’intérêt des investisseurs, leurs investissements croissants de 12% en 2004 à 22% en 2007, une augmentation réelle de quatorze fois, de 1,8 milliards de dollar à 26 milliards de dollars.
Le volume total des capitaux en énergie durable en 2007 était de 204,9 milliards de dollars, dont 98,2 milliards de dollars dans la nouvelle génération d’énergie renouvelable(en particulier l’éolien aux États-Unis, en Chine et en Espagne), 50,1 milliards de dollars sont allés dans le développement de la technologie et la fabrication à grande échelle, et 56,6 milliards de dollars ont été transférés a travers les fusions et les acquisitions.
Avec 31 gigawatts de nouvelle génération installée, les énergies renouvelables ont représenté 23% de la nouvelle capacité énergétique ajoutée au niveau mondial en 2007, environ 10 fois celle du nucléaire.
Les entreprises de l’énergie durable représentent 19% de tous les nouveaux capitaux générés par le secteur de l’énergie sur les marchés boursiers mondiaux en 2007.
"L’investissement dans le secteur de l’énergie durable doit continuer à fortement augmenter si l’on veut atteindre les cibles de réduction des gaz à effet de serre et d’augmentation des énergies renouvelables et d’efficacité énergétiques doivent être atteints", souligne le rapport.
"L’investissement d’ici 2030 est susceptible d’atteindre 450 milliards de dollars par an d’ici 2012, passant à plus de 600 milliards de dollars par an à partir de 2020. La performance globale du secteur en 2007 et en 2008 est bien partie pour atteindre ces niveaux."
Selon Michael Liebreich, PDG de New Energy Finance Ltd, un expert de recherche et d’analyse sur l’énergie propre et les marchés de carbone et co-auteur du rapport : "2007 a été une année record pour l’industrie de l’énergie propre. L’éolien continue sa forte progression, avec la capacité installée passant la marque des 100 GW. Le solaire arrive rapidement à maturité, avec des investissements majeurs. Et il y a beaucoup d’autres technologies attendant d’être les prochaines à décoller-comme la biomasse et la géothermie. Le piégeage et stockage du carbone(CCS)est le seul secteur où nous n’avons pas vu autant de progrès que nous avions prévu, avec la réglementation et le financement environnementaux de ces projets restant obscurs et les échéances pour le premier projet commercial en cours d’extension."
Le rapport analyse l’investissement dans l’énergie durable investissements à travers le monde :
L’énergie éolienne a attirée plus d’investissements au niveau mondial l’an dernier que toute autre technologie qui n’est pas basée sur les combustibles fossiles, y compris les grandes centrales hydroélectriques et l’énergie nucléaire. En Europe et aux États-Unis la nouvelle capacité éolienne en 2007 représentait 40% et 30%, respectivement, des nouvelles capacités énergétiques.
Iberenova, le secteur éolien du géant espagnol Iberdrola, a rassemblé 7,2 milliards de dollars en Décembre 2007, la plus grande offre publique de suscription jamais vue en Espagne et la quatrième plus grande transaction publique de l’année.
L’énergie éolienne globale a dépassé les 100GW en Mars 2008.
Avec la hausse du coût des matières premières et la réduction des prix de l’éthanol aux Etats Unis, le capital-risque et capital-investissement dans les biocarburants a diminué de près d’un tiers en 2007, à 2,1 milliards de dollars. Toutefois, l’investissement dans les biocarburants n’est pas complètement fini, avec une transition vers le Brésil, l’Inde et la Chine.
Le solaire a décollé en 2007, augmentant sa part dans presque toutes les catégories d’investissements. Le solaire a attiré de loin le plus de capital-risque et capital-investissement (3,7 milliards de dollars), même si la biomasse et les déchets à l’énergie ont vu la croissance la plus rapide (432%).
Pendant l’année 2007, les entreprises solaires chinoises ont obtenu 2,5 milliards de dollars sur les marchés de capitaux des États-Unis et de l’Europe.
L’investissement dans la technologie de l’efficacité énergétique a atteint un record de 1,8 milliard de dollars, une augmentation de 78% par rapport à 2006.
L’Amérique du Nord a attiré le plus d’investissement dans l’efficacité énergétique en 2007, suivie de l’Europe, malgré le fait que sa législation sur l’énergie est en retard par rapport à celle de l’Europe.
Le Bâtiment offre le plus grand potentiel pour l’économie d’énergie(et représente 40% des émissions de CO2). L’efficacité de l’industrie et du transport suit, avec le secteur de l’énergie (peut-être surprenant) étant le secteur avec le moins de possibilités d’économies.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, chaque dollar investi dans l’efficacité énergétique permet d’éviter une moyenne de plus de 2 $ nécessaires pour créer de nouvelles ressources.
L’UE est reste la principale région pour l’investissement, en particulier le financement à une étape ultérieure. Des politiques de soutien, ainsi qu’une base d’investisseurs qui est à l’aise avec le financement des projets d’énergie renouvelable et l’intensification de la concurrence, ont mené l’active européen de finance à un niveau record de 49,5 milliards de dollars en 2007. Ceci représente 62% de l’actif de finance du monde.
Aux États-Unis l’adoption de l’énergie durable est devenue plus répandue, allant au-delà de son centre traditionnel en Californie. La nouvelle administration en 2009 est susceptible de faire de l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique une priorité politique, alors que l’incertitude récente aux États-Unis(en particulier sur l’introduction possible de règles sur le CO2) a mis en attente un certain nombre de centrales à charbon.
Le secteur financier américain se prépare également pour un grand changement dans l’attitude politique. Citi, JP Morgan Chase et Morgan Stanley ont conjointement défini un ensemble de "Principes relatifs au carbone", qui guidera la façon dont ils prêteront et conseilleront aux grandes entreprises d’électricité aux États-Unis.
Les banques ont développé les principes afin d’évaluer les risques dans le financement des projets générateurs d’émission de carbone, compte tenu de l’incertitude croissante autour des politiques régionales et nationales sur le changement climatique. Ils considéreront également l’inclusion de l’efficacité énergétique et des ressources renouvelables des portfolios des entreprises d’énergie dans le cadre d’un "Renforcement du processus".
En 2007, l’investissement dans les capacités des sources d’énergie renouvelables non-hydroélectriques en Chine a plus que quadruplé, jusqu’à 10,8 milliards de dollars, et les nouvelles capacités éoliennes ont doublé à 6 gigawatts.
Le rapport indique que les Jeux Olympiques de 2008 à Beijing "ont renforcé la détermination politique du pays pour renforcer les programmes visant à promouvoir la production plus propre et ainsi que réduire l’intensité énergétique."
Outre une forte augmentation des entreprises solaires chinoises sur la liste des marchés boursiers américains et européens, et l’activité sur le marché public augmente également en Chine. En particulier, le fabricant chinois Goldwind a obtenu 243 millions de dollar l’an dernier dans la Bourse de Shenzhen dans sa première introduction à la bourse d’une entreprise liée à l’énergie renouvelable.
Le Brésil est le plus grand marché au monde pour l’énergie renouvelable, grâce à ses industries d’hydroélectricité et de bioéthanol.
L’investissement d’énergie durable au Brésil continuait d’être dominé par l’éthanol en 2007, qui a attiré l’intérêt des investisseurs quittant le marché américain de l’éthanol. Infinity Bio-énergie (listé sur l’AIM à Londres) et le géant de l’agro-industrie américaine Cargill ont tous les deux réalisé d’importants investissements dans le secteur.
Au-delà de la production d’éthanol, l’investissement dans les secteurs de la canne à sucre, la production du biodiesel et l’énergie éolienne est également en train d’augmenter.
Le financement d’actifs en Inde a augmenté de manière significative, à 2,5 milliards de dollars, essentiellement pour 1.7GW de nouveaux projets éoliens. Ces installations font de l’Inde la quatrième au monde, tant en termes de nouvelles capacités ajoutées en 2007 que du total de la capacité installée.
Les fonds récoltés sur les marchés financiers en Inde ont atteint 628 millions de dollars en 2007, bien que les entreprises continuent de plus à se tourner vers les marchés étrangers pour de nouveaux capitaux, collectant 1,4 milliards de dollars en 2007. L’activité du marché public a été marquée par une série" Foreign Currency Convertibles Bonds"(FCCBs) des entreprises de l’énergie renouvelable telles que Suzlon (a obtenu 500 millions de dollar) et Moser Baer (150 millions de dollar).
L’année 2007 a également été marquée par plusieurs transactions transfrontalières agressive provenant de compagnies de Chine ou d’Inde, y compris l’acquisition de Repower par Suzlon pour 1,6 milliards de dollars, et le groupe national chinois des matériaux de construction qui a acheté le fabriquant allemand de tourbe NOI Rotortechnik.
L’Afrique est encore derrière les autres régions en termes d’investissement en énergie durable. Le financement actif, toutefois, a augmenté en 2007 à 1,3 milliard de dollars(cinq fois plus qu’en 2006), changeant la baisse progressive depuis 2004 et montrant la croissance de la capacité renouvelable installée. L’investissement était principalement dans le domaine des biocarburants et de la géothermie. Des développements prometteurs d’énergie solaire à grande échelle ont également été lancés en Afrique du Nord et il y a certains signes de changement en Afrique du Sud, où des objectifs pour les énergies renouvelables ont été fixés et le premier parc éolien en service.
L’Afrique Sub-saharienne, "sans doute la région qui a plus à gagner en énergie renouvelable," demeure largement inexploitée, selon le rapport.
13 milliards de dollars été investis dans les fonds de carbone jusqu’ à la fin de 2007, une importante source d’investissement pour les projets "Mécanisme de développement propre" dans les pays en développement. La plupart des nouveaux investissements était en fonds privés comme l’échange de droit d’émission devient de plus en plus établi.
Le premier trimestre de 2008 a vu l’émergence des intérêts privés dans le marché post-Kyoto, avec les investisseurs envisageant l’achat de crédits MDP post-2012 admissibles pour le système d’échange d’émissions de l’UE.
Les investissements ont non seulement augmenté en 2007, mais se sont également élargis et diversifiés. Les marchés de capitaux sont maintenant complètement ouverts aux entreprises de l’énergie durable, selon le rapport.
L’année 2007 était également marquée par une plus grande activité dans les "technologies de la nouvelle génération", comme l’éthanol cellulosique, le film mince solaire et l’efficacité énergétique.
L’investissement de capital-risque a augmenté de 112% à 2 milliards de dollars en 2007, stimulé par l’intérêt dans les technologies renouvelables émergentes, plutôt que seulement celles sur le point d’être commercialisées.
"La volonté de voir au-delà des technologies arrivée à maturité suggère que les investisseurs prennent de plus en plus les sources d’énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de plus en plus au sérieux", indique le rapport.
Les investissements publics généraux, par le biais de la bourse et autres marchés, ont plus que doublé en 2007 à 23,4 milliards de dollars, par rapport à 10,5 milliards de dollars en 2006.
L’index global d’Innovation Wilderfill(NEX) a augmente de 57,9% en 2007. Il est retombé de 17,9% dans le premier trimestre de 2008 mais a recouvert la moitié de cette perte dans le deuxième trimestre.
Pendant ce temps, les actifs sous gestion des fonds d’énergie propre ont augmenté de 35 milliards de dollars en 2007.
Le chiffre record de 17 nouveaux fonds publics en énergie propre ont eu lieu en 2007, par rapport à cinq en 2006. Plusieurs d’entre eux étaient des fonds sur le "changement climatique" lancés par les grandes entreprises d’investissement comme la HSBC, F&C, Schroders, Deutsche Asset Management et Virgin Money.
L’arrivée de ces poids lourds sur le marché est "susceptible d’encourager les grandes entreprises listées en bourse dans lesquelles ils investissent normalement et compte s’introduire dans les renouvelables et autres secteurs à faible émission de carbone", lit le rapport.
Les dépenses en recherche et développement sur l’énergie propre et l’efficacité énergétique ont atteint 16,9 milliards de dollars en 2007, y compris 9,8 milliards de dollars par les industries privées et 7,1 milliards de dollars par les gouvernements.
L’Europe et le Moyen-Orient ont vu le plus d’activités en R&D privée, suivis de l’Amérique du Nord et du Sud ainsi que de l’Asie. L’inverse se produit avec la recherche et le développement gouvernementale, avec les gouvernements asiatiques (notamment le Japon, la Chine et l’Inde) qui ont effectués des investissements relativement importants.
Les activités de fusion et acquisition des entreprises ont augmenté de 52% à 25,7 milliards de dollars en 2007.
Mohamed El-Ashry, Président de REN 21-Global Renewable Energy Policy Network, a dit : "L’économie est une des raisons de la croissance des énergies renouvelables : au moment où le coût de l’énergie fossile augmente, le coût des technologies renouvelables diminue. Et avec les sources d’énergie renouvelables, il n’y a pas de coûts de carburant et pas d’émissions de carbone."
Yvo de Boer, Secrétaire exécutif de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique, a dit : "La tendance positive du marché de l’énergie renouvelable est au moins en partie une réponse du monde des affaires aux nouvelles politiques attendues. Si les politiques ne viennent pas, le profit sera le facteur déterminant des décisions d’investissement.
"D’après l’AIE, 20 milliard de dollars seront investis pour répondre à la demande mondiale d’énergie en 2030. Si ces investissements ne sont pas réalisés de façon à respecter le climat, les émissions de gaz à effet de serre pourraient augmenter de 50% en 2050, alors que la science nous dit qu’elles doivent être réduites de 50% en 2050. J’entends aujourd’hui les entreprises demander des politiques claires pour prendre les bonnes décisions d’investissement des aujourd’hui. Fixer un objectif à long terme pour 2050 est utile, mais je pense que cela assurera les investisseurs, et donnera une idée plus claire aux investisseurs si les pays riches indiquent où ils veulent être en 2020 ou 2030."