Site de l’Association Adéquations
Développement humain durable - Transition écologique - Egalité femmes-hommes - Diversité culturelle - Solidarité internationale

Vendredi 19 avril 2024

Intranet

Accueil > Agricultures & alimentations > Textes introductifs > Agenda 21 chapitre 14. Promotion d’un développement (...)


Agenda 21 chapitre 14. Promotion d’un développement agricole et rural durable

2008

En l’an 2025, 83 % de la population mondiale qui, selon les prévisions, atteindra 8,5 milliards d’habitants, vivront dans les pays en développement. Or, l’incertitude demeure quant à la capacité des ressources et des techniques disponibles de satisfaire les besoins de cette population croissante en denrées alimentaires et autres produits agricoles. L’agriculture devra relever ces défis...


 14K. Diversification de l’énergie rurale pour améliorer la productivité Principes d’action

14.93
Les approvisionnements en énergie de nombreux pays ne sont pas adaptés à leurs besoins de développement et s’avèrent coûteux et instables. Dans les zones rurales des pays en développement, les principales sources d’énergie sont le bois de feu, les résidus agricoles et le fumier ainsi que l’énergie animale et humaine. Des apports énergétiques plus intensifs sont requis pour accroître la productivité de la main-d’oeuvre et la production de revenus. A cette fin, les politiques et technologies énergétiques rurales devraient favoriser un dosage de sources énergétiques fossiles et renouvelables rentables qui soit lui-même rationnel et assure un développement agricole durable. Les zones rurales fournissent des apports énergétiques sous forme de bois. On est encore loin d’utiliser pleinement le potentiel offert par l’agriculture et l’agroforesterie ainsi que les ressources du domaine public, en tant que sources d’énergie renouvelables. La réalisation d’un développement rural durable est étroitement liée à la structure de l’offre et la demande d’énergie [4].

Objectifs

14.94
Les objectifs dans le domaine d’activité considéré sont les suivants :

a) En l’an 2000 au plus tard, amorcer et encourager dans les collectivités rurales un processus de transition énergétique écologiquement rationnel assurant le passage de sources d’énergie non durables à des sources d’énergie structurées et diversifiées, en donnant à ces collectivités accès à d’autres sources d’énergie nouvelles et renouvelables ;

b) Accroître les apports énergétiques disponibles pour les ménages ruraux et les besoins agro-industriels grâce à la planification ainsi qu’au transfert et à la mise au point de technologies appropriées ;

c) Mettre en oeuvre dans les zones rurales des programmes d’autosuffisance favorisant une mise en valeur rationnelle de sources d’énergie renouvelables et une utilisation plus efficace de l’énergie.

Activités

A) Activités liées à la gestion

14.95
Les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient :

a) Promouvoir des plans et projets pilotes portant sur l’énergie électrique, mécanique et thermique (producteurs de gaz, biomasse, sécheurs solaires, pompes éoliennes et systèmes de combustion) qui répondent aux besoins et dont la poursuite ait des chances d’être correctement assurée ;

b) Lancer et promouvoir des programmes d’énergie rurale appuyés par une infrastructure appropriée dans les domaines de la formation technique, des services bancaires et d’autres domaines connexes ;

c) Intensifier la recherche-développement, la diversification et la conservation de l’énergie, compte tenu de la nécessité de l’utiliser efficacement et d’employer des techniques écologiquement rationnelles.

B) Données et information

14.96
Les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient :

a) Réunir et diffuser des données sur la structure de l’offre et de la demande d’énergie en milieu rural par rapport aux besoins énergétiques des ménages, de l’agriculture et de l’agro-industrie ;

b) Analyser les données sectorielles en matière d’énergie et de production afin d’identifier les besoins énergétiques en milieu rural.

GIF - 1.3 ko

c) Coopération et coordination internationales et régionales

14.97
Les organismes des Nations Unies et organisations régionales approppriés devraient, en tirant parti des données d’expérience des organisations non gouvernementales et des informations fournies par celles-ci dans ce domaine, échanger des données d’expérience nationales et régionales concernant les méthodes de planification de l’énergie en milieu rural afin de promouvoir une planification efficace et de choisir des techniques rentables.

Moyens d’exécution

A) Financement et évaluation des coûts

14.98
Le secrétariat de la Conférence a estimé que le montant total des dépenses afférentes à la mise en oeuvre des activités relevant du présent domaine pour la période 1993-2000 se chiffrerait en moyenne à environ 1,8 milliard de dollars par an, y compris un montant d’environ 265 millions de dollars qui serait financé par la communauté internationale sous forme de dons ou à des conditions concessionnelles. Il ne s’agit que d’estimations approximatives données à titre indicatif, qui n’ont pas été examinées par les gouvernements. Les dépenses effectives et les conditions financières, y compris les conditions non concessionnelles, dépendront notamment des stratégies et programmes spécifiques que les gouvernements décideront de mettre en oeuvre.

B) Moyens scientifiques et techniques

14.99
Les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient :

a) Intensifier dans les pays tant en développement qu’industrialisés les activités de recherche menées dans le secteur public et le secteur privé sur les sources renouvelables d’énergie pour l’agriculture ;

b) Entreprendre des travaux de recherche et de transfert de techniques énergétiques dans le domaine de la biomasse et de l’énergie solaire pour la production agricole et les activités d’après récolte.

C) Mise en valeur des ressources humaines

14.100
Les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient sensibiliser davantage le public aux problèmes de l’énergie rurale en mettant l’accent sur les avantages économiques et écologiques des sources d’énergie renouvelables.

D) Renforcement des capacités

14.101
Les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient :

a) Mettre en place pour la planification et la gestion de l’énergie rurale des mécanismes institutionnels nationaux qui amélioreraient l’efficacité de la production agricole et atteindraient le niveau des villages et des ménages ;

b) Renforcer les services de vulgarisation et les organisations locales en vue d’exécuter au niveau du village des plans et programmes concernant les sources nouvelles et renouvelables d’énergie.

 14L. Evaluation des effets sur les plantes et les animaux du rayonnement ultraviolet dû à l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique

Principes d’action

14.102
L’augmentation du rayonnement ultraviolet à la suite de l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique est un phénomène qui a été enregistré dans différentes régions du monde, en particulier dans l’hémisphère Sud. En conséquence, il importe d’en évaluer les effets sur la vie végétale et animale, ainsi que sur un développement agricole durable.

Objectif

14.103

L’objectif dans le domaine d’activité considéré est d’entreprendre des recherches pour déterminer les effets de l’augmentation du rayonnement ultraviolet résultant de l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique sur la surface terrestre et sur les plantes et les animaux dans les régions touchées ainsi que son impact sur l’agriculture, et de mettre au point, selon qu’il conviendra, des stratégies visant à en atténuer les effets nuisibles.

Activités

A) Activités liées à la gestion

14.104
Dans les régions touchées, les gouvernements, au niveau approprié et avec l’appui des organisations internationales et régionales compétentes, devraient prendre les mesures nécessaires, par le biais de la coopération institutionnelle, pour faciliter les travaux de recherche et d’évaluation concernant les effets de l’intensification du rayonnement ultraviolet sur les plantes et les animaux ainsi que sur les activités agricoles, et envisager de prendre des mesures appropriées pour y remédier.


Notes

[4Les activités relevant de ce domaine sont liées à certaines des activités présentées au chapitre 9 (Protection de l’atmosphère) du programme Action 21.

Haut de page
Accueil | Contact | | Mentions légales | Plan du site | Membres et partenaires