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ONU : la population mondiale devrait atteindre 9,6 milliards en 2050Communiqués de l’ONU Vendredi 14 juin 2013 |
13 juin 2013 – La population mondiale actuelle de 7,2 milliards devrait augmenter de près d’un milliard de personnes au cours des douze prochaines années, pour atteindre 8,1 milliards en 2025 et 9,6 milliards en 2050, selon un nouveau rapport des Nations Unies « Perspectives de la population mondiale : révision de 2012 » lancé jeudi au Siège des Nations Unies à New York.
Les régions en développement enregistreront la plus grande augmentation de population en passant de 5,9 milliards en 2013 à 8,2 milliards en 2050. Sur la même période, la population des régions développées restera, quant à elle, largement inchangée à environ 1,3 milliard de personnes.
Selon ce rapport, la croissance devrait être la plus rapide dans les 49 pays les moins développés, qui devraient doubler en taille, passant d’environ 900 millions d’habitants en 2013 à 1,8 milliard en 2050.
Les nouvelles projections apportent également des éclairages intéressants au niveau des pays. Ainsi, l’Inde devrait dépasser la Chine autour de 2028, date à laquelle les deux pays auront des populations de l’ordre de 1,45 milliard d’habitants.
La population indienne devrait continuer de croître pendant plusieurs décennies pour atteindre 1,6 milliard, diminuer lentement et se stabiliser à 1,5 milliard d’habitants en 2100. La population chinoise, quant à elle, devrait amorcer une diminution après 2030, pour atteindre 1,1 milliard d’habitants en 2100.
Le Nigeria devrait, lui, dépasser les Etats-Unis avant 2050, pour, à la fin du siècle, rivaliser avec la Chine comme le deuxième pays le plus peuplé du monde. En 2100, plusieurs autres pays devraient compter des populations de plus de 200 millions d’habitants, à savoir l’Indonésie, la Tanzanie, le Pakistan, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, l’Ouganda et le Niger.
Le rapport montre également que plus de la moitié de la croissance de la population mondiale d’ici 2050 devrait se produire en Afrique. La population de ce continent pourrait ainsi plus que doubler d’ici 2050, passant de 1,1 milliard aujourd’hui à 2,4 milliards en 2050, pour atteindre 4,2 milliards d’ici 2100.
Alors que la population du reste du monde devrait augmenter d’un peu plus de 10% entre 2013 et 2100, la population européenne devrait, quant à elle, diminuer de 14%, en raison d’une fécondité en dessous du taux de remplacement - 2,1 enfants par femme en moyenne - dans presque tous les pays européens
Enfin, le rapport indique que l’espérance de vie devrait augmenter dans les années à venir, poursuivant une tendance apparue au 20ème siècle lorsqu’elle était passée de 47 ans en 1950-1955 à 69 ans en 2005-2010. Au cours des 40 prochaines années, l’espérance de vie au niveau mondial devrait atteindre 76 ans en 2045-2050 et 82 ans en 2095-2100, conclut le rapport.
Alors que la planète comptera cette année sept milliards d’habitants, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a saisi lundi l’opportunité de la Journée mondiale de la population pour rappeler que chaque citoyen a « la responsabilité partagée de prendre soin les uns des autres ».
« Cette année la Journée mondiale de la population sera marquée par la naissance prévue du septième milliard d’habitant sur la planète Terre. Ce sera l’occasion de célébrer notre humanité commune et notre diversité. Ce sera aussi un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin les uns des autres et de notre planète », a déclaré lundi le Secrétaire général dans un message.
« Compter pour la première fois sept milliards d’habitants est un jalon purement numérique, alors que ce sont les personnes dont nous devrions toujours nous soucier. C’est la raison pour laquelle je suis heureux que le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) donne un sens à ce nombre en lançant sa campagne ’Sept milliards d’actions’ pour contribuer à un monde meilleur », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a rappelé que dans le courant de cette année, « ce septième milliard de bébé naîtra dans notre monde complexe et contradictoire ».
« Nous avons suffisamment de vivres pour nourrir tout un chacun, et pourtant près d’un milliard de personnes ont faim. Nous avons les moyens d’éradiquer de nombreuses maladies, et pourtant elles continuent à se propager. Nous avons reçu en cadeau un environnement naturel précieux, et pourtant il fait l’objet d’agressions et d’une exploitation quotidienne. Tous les êtres humains conscients rêvent de paix, et pourtant une grande partie du monde est en conflit », a-t-il expliqué.
« Surmonter des défis de cette ampleur exigera de nous le meilleur. Profitons de cette Journée mondiale de la population pour prendre des mesures concrètes qui assureront au septième milliard d’habitant de notre monde et aux générations à venir une vie meilleure », a conclu le Secrétaire général.
De son côté le Directeur exécutif du FNUAP, Babatunde Osotimehin, a lancé lundi la campagne ’Sept milliards d’actions’ qui encourage chaque individu à s’engager à prendre soin les uns des autres.
« Ce tournant représente un défi, une opportunité et un appel à l’action. Aujourd’hui, en cette Journée mondiale de la population, je lance une campagne appelée ’Sept milliards d’actions’ », a déclaré M. Osotimehin, dans un message.
« Si la pauvreté, l’inégalité et la pression accrue sur les ressources représentent des défis de première grandeur, le monde est plus interconnecté que jamais, ce qui crée d’énormes possibilités. Nous possédons maintenant une capacité sans précédent de partager l’information et les idées, et d’inviter les communautés de la planète entière à résoudre nos problèmes communs », a-t-il expliqué.
Selon le Directeur du FNUAP, « nous avons la possibilité et la responsabilité d’investir dans les adolescents et les jeunes du monde entier âgés de 10 à 24 ans, qui sont au nombre de 1,8 milliard. Ils constituent plus d’un quart de la population mondiale et près de 90% d’entre eux vivent dans les pays en développement ».
« En tant que groupe d’âge le plus interconnecté, les jeunes sont déjà en train de transformer la société, la politique et la culture. En impliquant plus activement les femmes et les jeunes, nous pouvons construire un avenir meilleur pour toutes les générations », a appelé le chef du FNUAP.
« Aujourd’hui, en cette Journée mondiale de la population, visitez le site web 7BillionActions.org pour vous informer des problèmes clefs et découvrir comment vous pouvez vous associer au mouvement. Des actions individuelles maintes fois multipliées peuvent faire une immense différence. Tous ensemble, nous sommes 7 milliards d’humains qui comptons les uns sur les autres », a-t-il conclu.
Selon un rapport révisé de l’ONU, de nouvelles projections porteraient la population mondiale à 10,1 milliards de personnes en 2100. En 2050, la population mondiale devrait atteindre le chiffre de 9,3 milliards, soit une augmentation d’environ 2,3 milliards de personnes sur les quarante prochaines années.
Elaboré par le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, le rapport intitulé, ’Révision des projections de la population mondiale 2010’, a été rendu public mardi. Les experts expliquent que les variations dans les calculs de la fertilité peuvent produire différentes projections sur le long terme.
La projection la plus élevée prévoit que la population mondiale atteindrait les 10,6 milliards d’individus en 2050 et les 15,8 milliards en 2100. La projection basse du taux de fertilité mondiale prévoit qu’en 2050 la planète compterait 8,1 milliards de personnes et que le nombre d’habitants diminuerait progressivement pour atteindre 6,2 milliards en 2100.
Pour les experts, la variable médiane est la plus plausible. Cette projection prévoit que la population mondiale atteindra 9,3 milliards personnes en 2050 et 10,1 milliards en 2100.
Selon le rapport, 42% de la population mondiale vit dans des pays à faible taux de fertilité où les femmes n’ont pas assez d’enfants pour que chaque femme soit remplacée par une fille. Les pays à fort taux de fertilité sont principalement en Afrique (39) mais également en Asie (9), en Océanie (6) et en Amérique Latine (4).
Les pays les moins fertiles sont l’ensemble des pays européens, 19 pays sur 51 en Asie, 14 pays sur 39 sur le continent américain, deux en Afrique (Mauritanie et Tunisie) et un seul en Océanie (Australie).
Selon les experts de l’ONU, seuls les pays ayant un taux de fertilité élevé verront leur population continuer à augmenter après la fin du siècle. Les projections médianes prévoient que les pays à faible fertilité atteindront leur pic aux alentours de 2030 avant de progressivement décliner.
Résumé du rapport (en anglais, document pdf) : >>>>>
La croissance de la population asiatique est descendue à 1,1%, du fait de la réduction du nombre de naissances, indique un rapport de l’ONU.
« Le taux de mortalité en Asie et dans le Pacifique a continué à baisser mais le taux des naissances est descendu encore plus rapidement parce que les familles ont moins d’enfants », révèle l’Annuaire statistique 2008 publié par la Commission des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique (ESCAP).
Le nombre d’enfants par femme est descendu à 2,4 pour la période 2000-2005, alors qu’il se trouvait à 2,9 les cinq années précédentes.
« Ce phénomène est connu dans des pays comme le Japon mais on l’observe maintenant dans d’autres pays », a dit Noleen Heyzer, Secrétaire général adjoint et secrétaire exécutive de l’ESCAP.
Une fois que le taux descend en dessous des 2,1 nécessaires pour remplacer la population, celle-ci commence à se réduire.
C’est ce qui se passe dans 16 pays, dont la Chine, Singapour, le Sri Lanka et la Thaïlande. Dans certains pays, tels que la Géorgie, l’Arménie et la Fédération de Russie, la population est déjà en train de se réduire.
Mais à l’opposé, certains pays ont encore des taux de fertilité dépassant 3,0 enfants par femme, en Afghanistan, au Bangladesh, au Cambodge, en Inde, au Laos, au Népal, au Pakistan, aux Philippines, au Tadjikistan et au Timor-Leste.
La population mondiale devrait dépasser les 9 milliards d’individus en 2050, contre 6,8 milliards cette année et 7 milliards début 2012, selon des calculs de l’ONU publiées mercredi 11 mars.
Une forte majorité des nouveaux habitants de la planète, environ 2,3 milliards de personnes, vivront dans les pays en développement, dont la population passera de 5,6 milliards d’individus en 2009 à 7,9 milliards en 2050 et sera répartie entre les groupes d’âges de 15 à 59 ans (1,2 milliard supplémentaire) et les 60 ans et plus (1,1 milliard).
Les pays les plus développés ne devraient voir leur population augmenter que faiblement, passant de 1,23 à 1,28 milliard pendant cette même période.
La population des pays développés aurait même tendance à réduire, passant à 1,15 milliard d’individus, sans le solde migratoire positif provenant des pays en développement, qui devrait s’établir aux alentours de 2,4 millions de personnes chaque année entre 2009 et 2050.
De 2005 à 2010, le solde migratoire participera deux fois plus que l’accroissement naturel à l’accroissement de la population dans huit pays ou régions : la Belgique, Macao, la République tchèque, le Luxembourg, le Qatar, Singapour, la Slovénie et l’Espagne.
Les pays connaissant un solde migratoire négatif seraient le Mexique, la Chine, l’Inde, les Philippines et le Pakistan.
La population des 49 pays les moins développés devrait doubler, passant de 840 millions de personnes en 2009 à 1,7 milliard en 2050. La croissance démographique des autres pays en développement, bien que robuste, devrait être plus lente, passant de 4,8 à 6,2 milliards d’individus. La recherche prédit une baisse de la fécondité, qui passera de 2,56 enfants par femme en 2005-2010 à 2,02 enfants par femme en 2045-2050.
Ces données, fournies par le département des affaires économiques et sociales de l’ONU, montrent aussi que la baisse de la fécondité se traduira par un vieillissement de la population.
Cette étude intègre les données les plus récentes provenant de recensements nationaux et de plusieurs études de la population menées à travers le monde.
Communiqué de l’ONU, 12 mars 2009.
La Directrice de la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES), Mme Hania Zlotnik, a commenté aujourd’hui, lors d’une conférence de presse organisée au Siège de l’ONU, à New York, quelques uns des principaux résultats du document intitulé « Perspectives démographiques mondiales : la révision de 2008 ».
Mme Zlotnik a indiqué d’emblée que la population mondiale serait de 9,1 milliards d’habitants en 2050 si l’indice de fertilité moyen ne dépassait pas les 2,5 enfants par femme. Si ce taux augmente, a-t-elle dit, alors la population mondiale à la date retenue sera de 10,5 milliards d’habitants. Au cas où ce taux baisserait et se maintiendrait autour de deux enfants par femme, la population de la planète serait alors d’environ 8 milliards d’habitants en 2050. Elle a précisé que les projections démographiques contenues dans le document ne tenaient pas compte des éventuelles conséquences de la crise économique et financière internationale sur les grandes tendances démographiques.
Mme Zlotnik a noté que le taux de fertilité dans les pays en développement s’était stabilisé au cours des dernières années autour de 1,6 enfant par femme, la démographie dans ces pays subissant surtout les effets des flux migratoires. Si cette tendance devait se confirmer, la population de l’Europe en 2050 pourrait descendre en-dessous des 700 millions d’habitants, a-t-elle dit.
Pour ce qui est des pays en développement, Hania Zlotnik a déclaré que l’amélioration de l’accès aux trithérapies allait avoir un impact direct sur l’augmentation de l’espérance de vie des populations des nations les plus touchées par l’épidémie de VIH/sida, y compris celles de la région de l’Afrique australe. Elle a ajouté qu’en revanche, la réduction de deux tiers de la mortalité infantile, qui est l’un des principaux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ne pourrait sûrement pas être atteinte dans les pays les plus pauvres du globe, et en particulier dans ceux de la région subsaharienne.
Les programmes de planification familiale doivent continuer d’être appuyés activement par les gouvernements de tous les pays, a ensuite préconisé la Directrice de la Division de la population du DAES, expliquant que l’éducation et l’emploi restaient les clefs d’une distribution équilibrée des âges. Elle a ainsi mis l’accent sur l’augmentation importante, d’ici à 2050, de la classe d’âge des 25 à 50 ans, soit les personnes qui sont en âge de travailler, et pour qui il va falloir repenser les systèmes de santé et de pension actuels, « beaucoup trop coûteux et soumis aux aléas économiques ».
S’agissant de la situation dans les pays émergents, Mme Zlotnik a notamment indiqué que la population de l’Inde, pays « d’ores et déjà plus densément peuplé que le Japon », avec un taux de fertilité de plus de deux enfants par femme, dépasserait dans les prochaines décennies la population de la Chine. Elle a souhaité que les autorités de ce pays ne commettent pas « l’erreur » faite par les dirigeants africains, qui, dans les années 70 et 80, avaient eu tendance à laisser de côté la question de la population. Elle a pris pour exemple le Bangladesh, dont le volontarisme national a permis de stabiliser le taux de fertilité à 2,4 enfants par femme et d’augmenter l’espérance de vie des citoyens.
Sur ce dernier point, Hania Zlotnik a estimé qu’atteindre partout une espérance de vie moyenne de 68 ans était chose « facile », un tel gain s’obtenant en informant les populations de la nécessité de changer certains modes de vie et, surtout, en luttant efficacement contre la mortalité infantile. Le Chef de la Section des estimations et des projections démographiques de la Division de la population du DAES, M. Gerhard Heilig, qui était présent aux côtés de Mme Zlotnik, a ainsi souligné que la seule amélioration des services de santé de base en Chine avait entrainé une hausse spectaculaire de l’espérance de vie dans ce pays au cours des huit dernières années.
Répondant aux questions des journalistes, la Directrice de la Division de la population du DAES a en outre indiqué qu’il n’existait pas de preuve que la baisse de la fertilité entraînait mécaniquement une hausse de la croissance économique. En revanche, il est établi qu’une augmentation incontrôlée de la fertilité sape durablement les possibilités de développement socioéconomique, a renchéri Mme Zlotnik. Elle a annoncé que cette question serait au cœur des débats de la Commission de la population, qui se réunira au Siège du 30 mars au 3 avril prochains.
A consulter sur le site d’Adéquations : Rubrique Villes & démographie