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Polémique sur l’enseignement du genre dans les programmes scolaires

Les réactions de refus

Mardi 6 septembre 2011


SOMMAIRE DU DOSSIER
- Le point de vue d’Adéquations
- Les programmes scolaires incriminés
- Les réactions de refus
- Les interventions en faveur du genre

 Lettre ouverte de Christine Boutin à Luc Chatel sur le Gender (31/05/2011)

La Présidente [du Parti Chrétien Démocrate, ndlr]
Paris, le 31 mai 2011

Monsieur le Ministre,

Je tiens à vous exprimer mon indignation et ma vive inquiétude face au contenu des nouveaux livres de « Sciences de la Vie et de la Terre » des classes de premières ES et L. Je constate en effet que les élèves de ces classes recevront dans cette matière un enseignement directement et explicitement inspiré de la théorie du genre.

Comment cela est-il possible ? Comment ce qui n’est qu’une théorie, qu’un courant de pensée, peut-il faire partie d’un programme de sciences ? Comment peut-on présenter dans un manuel, qui se veut scientifique, une idéologie qui consiste à nier la réalité : l’altérité sexuelle de l’homme et la femme ? Cela relève de toute évidence d’une volonté d’imposer aux consciences de jeunes adolescents une certaine vision de l’homme et de la société, et je ne peux accepter que nous les trompions en leur présentant comme une explication scientifique ce qui relève d’un parti-pris idéologique.

Monsieur le Ministre, nous ne pouvons accepter que l’école devienne un lieu de propagande, où l’adolescent serait l’otage de préoccupations de groupes minoritaires en mal d’imposer une vision de la « normalité » que le peuple français ne partage pas.

Je vous appelle également à entendre l’inquiétude de nombreux parents d’élèves qui voient l’Etat tenter d’inculquer à leurs enfants une conception particulièrement contestable de l’homme, de la sexualité et de la société. L’Education nationale ne doit pas outrepasser sa mission, qui est d’instruire dans la neutralité des valeurs républicaines et le respect des croyances des élèves et de leurs familles, et non d’enseigner, en leur conférant un statut pseudo-scientifique, des théories sur l’être humain et sa sexualité.

Au nom du respect de la liberté de conscience des familles et de la responsabilité des parents en matière d’éducation affective et sexuelle de leurs enfants, je vous demande donc d’intervenir et de faire en sorte que la théorie du genre ne soit pas enseignée dans des cours de sciences.

Aujourd’hui, je demande que les nouveaux livres de SVT soient retirés et corrigés pour être en conformité avec les instructions que vous aviez vous-même données dans le Bulletin Officiel de l’Education Nationale du 30 septembre 2010 : « Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation. »

Monsieur le Ministre, je souhaite que nous puissions nous rencontrer rapidement afin d’aborder ce sujet ensemble. Je ne manquerai pas de me faire l’écho de votre position sur ce sujet capital : vous conviendrez que celle-ci aura une influence déterminante sur les choix que les citoyens français seront amenés à poser lors des scrutins qui s’annoncent dans quelques mois.

Comptant sur votre attachement au respect de la liberté de conscience, je vous remercie pour votre réponse et vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

Christine Boutin
Ancien Ministre

- Source : Site du Parti Chétien Démocrate

 La question au gouvernement du député UMP Christian Vanneste

Publiée au Journal Officiel le 7 juin 2011

M. Christian Vanneste alerte M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l’inscription dans les programmes officiels de SVT (sciences de la vie et de la terre) en classe de première, de la théorie dite du gender. Celle-ci a été conçue comme une arme à déconstruire l’identité sexuelle. Ainsi, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. Pour le journaliste et écrivain, Gérard Leclerc, "il s’agit donc d’une agression caractérisée de nos consciences de pères et mères de familles, d’éducateurs et, tout simplement, d’êtres humains. Il s’agit, en effet d’imposer une idéologie fabriquée aux États-unis et dont le caractère philosophique, militant, voire intrusif, est patent. L’éducation nationale veut faire avaliser, sous le biais de la science, un échafaudage intellectuel qui s’oppose aux grandes traditions de l’humanité, à l’aune d’un constructivisme généralisé qui fait de l’arbitraire la clé de notre humanité [...]. Les libéraux-libertaires ont fait une propagande effrénée dans le monde entier pour banaliser cette conception et délégitimer les représentations communément admises jusque-là. Ce qu’on ne sait pas encore en France, c’est que la théorie des genders se trouve actuellement en crise et provoque des remises en cause de la part de ses concepteurs, comme Judith Butler". Il aimerait donc savoir pourquoi le Gouvernement a avalisé cette théorie.

- Source : Site de l’Assemblée nationale

 La lettre de 80 députés UMP au ministre de l’Education, demandant le retrait des manuels scolaires

Monsieur Luc CHATEL
Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative
110 rue de Grenelle 75007 PARIS

Paris, le 30 août 2011

Monsieur le Ministre,

Nous avons l’honneur d’attirer votre attention sur la « la théorie du genre sexuel », présente dans certains manuels de sciences et vie de la terre de classe de première.

Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités : homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels. Ces manuels imposent donc une théorie philosophique et sociologique qui n’est pas scientifique, qui affirme que l’identité sexuelle est une construction culturelle relative au contexte du sujet.

Par exemple, il est écrit que « le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre ».

Ces manuels constituent donc au moins trois entorses aux valeurs de l’école laïque et républicaine car l’école doit avant tout former l’esprit critique selon les exigences de la raison et se doit d’être neutre. Par ailleurs, on ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Pour le journaliste et écrivain, Gérard Leclerc, « Il s’agit d’imposer une idéologie fabriquée aux États-unis et dont le caractère philosophique, militant, voire intrusif, est patent ».

Inscrite dans le Code de l’éducation, l’éducation à la sexualité doit avant tout reposer sur une démarche éducative qui répond à la fois à des questions de santé publique et à des problématiques concernant les relations entre garçons et filles non à des théories fumeuses.

Même si la « théorie du genre sexuel » n’apparaît pas stricto sensu dans les programmes d’enseignement de SVT, elle est clairement présentée dans les manuels scolaires ce qui est autant illégitime que choquant. Le manuel édité par Hachette y consacre par exemple une page entière, sous l’intitulé « Le genre, une construction sociale » !

Il est donc du devoir de l’Etat de mieux contrôler le contenu des manuels scolaires dont disposent les lycéens et nous comptons sur votre action afin de retirer des lycées les manuels qui présentent cette théorie. C’est l’éducation de nos enfants qui est en jeu.

Vous remerciant par avance de la bienveillance avec laquelle vous voudrez bien étudier ce courrier, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

SIGNATAIRES. Richard Mallié - Elie Aboud - Alfred Almont – Patrick Beaudouin - Véronique Besse – Etienne Blanc - Valérie Boyer - Jean-Marie Binetruy - Emile Bléssig - Claude Bodin - Chantal Bourragué - Françoise Branget - Louis Cosyns – Marie-Christine Dalloz - Bernard Debré - Jean-Pierre Decool - Rémi Delatte- Bernard Depierre – Eric Diard - Jean-Pierre Door - Dominique Dord - Jean-Michel Ferrand – Sauveur Gandolfi-Scheit - Jean-Paul Garraud – Alain Gest - François-Michel Gonnot - Philippe Gosselin - Michel Grall – Anne Grommerch – Pascale Gruny - Jean-Claude Guibal - Francis Hillmeyer - Françoise Hostalier - Guénhaël Huet - Jaqueline Irles – Jacques Lamblin - Thierry Lazaro - Michel Lejeune - Jean-Marc Lefranc - Céleste Lett - Gérard Lorgeoux - Gabrielle Louis-Carabin - Lionnel Luca - Daniel Mach - Jean-Pierre Marcon – Hervé Mariton - Christian Ménard - Gérard Menuel - Philippe Meunier – Jean-Claude Mignon – Alain Moyne-Bressand - Jacques Myard – Jean-Pierre Nicolas - Yves Nicolin – Béatrice Pavy - Nicolas Perruchot – Henri Plagnol – Josette Pons - Eric Raoult - Laure de la Raudière - Fréderic Reiss - Jacques Remiller - François Rochebloine - Jean-Marc Roubaud – Rudy Salles - Fernand Siré - Dominique Souchet – Guy Teissier - Michel Terrot – Dominique Tian - Yves Vandewalle - Christian Vanneste – René-Paul Victoria - Philippe Vitel - Michel Voisin - Jean Ueberschlag.

- Source : Site du député Richard Mallié

 Pétition « Contre la théorie du genre à l’école de la République

Lancée par le site ecole-deboussolee.org, qui recense par ailleurs les questions et interventions des parlementaires sur cette affaire, au Sénat et à l’Assemblée : voir ici

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance avec consternation des manuels édités par les maisons Hachette, Bordas et Hatier pour le cours de Sciences de la Vie et de la Terre de Première.

Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet.

Ainsi peut on lire dans le manuel Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »

Ces manuels reflètent au moins 3 entorses gravissimes des valeurs de notre Ecole :

- Entorse à sa mission :
L’école doit former l’esprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former des intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinions ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits.

- Entorse à sa neutralité :
En feuilletant ces manuels, je n’ai pu m’empêcher de songer à la fameuse lettre de Jules Ferry aux instituteurs : « Avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Si oui, abstenez-vous de le dire. » Notre code de l’éducation exige d’ailleurs le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce domaine extraordinairement intime qu’est la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de l’adolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie. En tout état de cause, les élèves n’ont pas à être examinés par l’Etat en ces domaines

- Entorse à sa liberté :
On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Comment pourront-ils évaluer les élèves et les préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ?
Il est clair, au moins, que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves que comme un choix philosophique (dont on voit mal ce qu’il vient faire dans un cours de SVT !) et non comme une réalité indiscutable.

Il est indispensable que vous réaffirmiez les véritables missions de l’école en dissipant les équivoques dans l’interprétation du programme, en garantissant la liberté intellectuelle des enseignants et la liberté de conscience des élèves.

En conséquence, je vous prie donc, Monsieur le Ministre, de bien vouloir :

- Préciser la portée de la circulaire du 30 septembre 2010 et les programmes que vos services ont voulu définir.
- Interdire l’usage des manuels incriminés.
- Garantir que le thème du « gender » ne sera pas à la session 2012 des épreuves anticipées du bac ni aux sessions suivantes.
- Transférer au pire l’étude du « gender » dans le domaine du débat critique de l’éducation civique ou de la philosophie.

Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.

 Respectons l’identité de la femme et l’identité de l’homme !

Appel au Ministre de l’Education nationale et au Ministre de l’Enseignement supérieur contre l’enseignement du genre

"Le 8 mars dernier, nous vous invitions à soutenir notre Appel. L’actualité récente a confirmé la justesse de notre action : enseignement de la théorie du gender en Première L et ES via les manuels de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), organisation d’un concours pour la rédaction d’un livre sur l’Histoire des genres en CP/CE1, etc.

Cette théorie prétend réorganiser les rapports entre hommes et femmes en imposant une nouvelle vision fondée sur les comportements sexuels. Venue des pays anglo-saxons, cette théorie est en réalité subversive.

Cette théorie est un grave danger pour la construction de l’identité de la personne car elle nie la réalité génétique du sexe. Les chromosomes XX (chromosomes féminins) ne seront jamais XY (chromosomes masculins).

Quelle que soit l’orientation sexuelle, l’homme reste intrinsèquement un homme et la femme reste intrinsèquement une femme.

Les manuels scolaires de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) retenus pour la rentrée scolaire 2011 font fi de cette réalité et ont intégré à leur programme cette nouvelle lecture de l’orientation sexuelle qui n’a aucun fondement scientifique. Cette lecture ne peut donc légitimement trouver place dans un programme dit scientifique.

La négation de cette réalité conduit à avaliser une propagande militante qui en aucun cas ne peut entrer dans le cadre d’un enseignement destiné à des collégiens, des lycéens voire des étudiants.

Nous n’acceptons pas que cette théorie soit enseignée comme vision éducative ou comme vision structurante pour les politiques d’égalité homme/femme, car elle sonne le glas de l’identité de l’homme et de l’identité de la femme. Les jeunes ayant besoin de repères structurants et non d’idéologie déstabilisante, nous vous demandons de prendre toutes les dispositions pour que la théorie du gender ne soit pas intégrée dans les livres et les manuels scolaires".

Elizabeth Montfort, ancien député européen, Présidente de l’Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen
Nicole Thomas-Mauro, ancien député européen, Porte-parole de l’Alliance pour un Nouveau Féminisme Européen
- Site de l’ANFE
- Critique de la "théorie du genre"

 Autres analyses et prises de positions contre l’enseignement du genre

Saisine de la MIVILUDES par le député Jean-Marc Nesme

"Un député UMP a écrit à la mis­sion inter­mi­nis­té­rielle de lutte et de vigi­lance contre les dérives sec­taires pour dénon­cer "la pro­mo­tion de l’idéologie du "gen­der" dans les manuels sco­laires", a-t-il annoncé mercredi. "Derrière l’utilisation de l’expression "genre" au lieu du mot "sexe" se cache une idéo­lo­gie qui cherche à élimi­ner l’idée que les êtres humains se divisent en deux sexes, c’est-à-dire en deux iden­ti­tés sexuelles dis­tinctes", écrit Jean-Marc Nesme dans son cour­rier au pré­sident de la Miviludes, George Fenech. Le député veut "sai­sir" la Miviludes de cette "affaire" qui s’apparente "à une dérive sec­taire" et à "une ins­tru­men­ta­li­sa­tion dont les dérives peuvent être très graves pour la société, le lien et la cohé­sion sociales notam­ment pour les jeunes et les ado­les­cents et toutes per­sonnes vul­né­rables", indique-t-il dans son courrier. "L’emprise men­tale de l’action par les pro­mo­teurs (de cette théo­rie, ndlr), soit à titre indi­vi­duel soit en micro-groupes est d’autant plus grave qu’elle risque de désta­bi­li­ser, notam­ment les jeunes et les ado­les­cents, et d’altérer leur déve­lop­pe­ment comme le sou­lignent des psy­cho­logues, des pédo­psy­chiatres et des socio­logues", affirme l’élu de Saône-et-Loire."
- Information sur le site www.vousnousils.fr

Familles de France en appelle au Président de la République pour retirer "la théorie du Genre" des nouveaux manuels scolaires de classe de première à la rentrée.

Monsieur le Président de la République,
Vous connaissez parfaitement la théorie du genre. Cette idée philosophique, contestable s’il en est, nous revient des milieux féministes d’outre atlantique. Cette théorie n’a rien de biologique, ni scientifique. Pourquoi est-elle pourtant présente dans les manuels de SVT de la rentrée 2011-2012 ?
Familles de France estime que le principe de l’Ecole républicaine s’appuyant sur la prévalence de la raison est remis en cause. En effet la mission de l’école, dans ses enseignements scientifiques, ne peut s’appuyer que sur une méthodologie rationnelle, et non pas sur des opinions ou des croyances quelconques, encore moins des idéologies.
De surcroît, l’article L 111 – 2 du code de l’éducation exige le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles ». Cette théorie enseignée comme « scientifique » est une grave entorse au code et constitue une infraction à celui-ci. Nous ferions la même critique si la théorie créationniste était présente dans les manuels de SVT. Qu’elle soit dans les livres de philosophie ou de sciences humaines ne serait pas gênant, dans la mesure où elle serait présentée dans le contexte historique, politique et idéologique qui l’explique. Mais nous ne pouvons accepter qu’elle soit enseignée comme une vérité scientifique.
Notre réseau nous alerte partout en France pour faire stopper la publication de ces livres. Les familles ont parfaitement compris les objectifs des concepteurs : orienter les jeunes vers des expériences sexuelles diverses, considérant que le sexe social est plus important que le sexe biologique. Ne pensez vous pas que les jeunes ont bien d’autres préoccupations à avoir en Première ? Voulez vous être responsables de plus de grossesses précoces et de cas d’infections sexuellement transmissibles ?
A un moment où votre Gouvernement est des plus fragiles et dans la perspective des prochaines échéances électorales, nous souhaitons de votre part un geste fort et courageux, même si vous devez vous mettre à dos les syndicats ou quelques philosophes...
Nous savons bien les arguments qui peuvent être utilisés par vos services, notamment celui selon lequel vous ne pourriez interférer dans les choix des programmes. Cependant une décision de votre part de reporter sine die ce type d’ouvrage s’impose. Sachez que nous sommes déterminés à boycotter l’utilisation de ces ouvrages dès leur parution, avec les parents, les nombreux enseignants qui nous soutiennent, sans oublier évidemment les élèves. Nous attendons de votre part une réaction rapide et ferme, qui redonnera confiance aux familles.
Professeur Henri JOYEUX, Président de Familles de France Membre du Conseil Economique Social et Environnemental
- 35/7/2011 Sur le site de Familles de France

Après l’introduction de la théorie du genre dans les manuels scolaires, l’Eglise catholique organise la riposte

"Signe de l’attention extrême que l’Eglise catholique porte au sujet, le Vatican a réagi de manière inhabituellement rapide au débat portant sur l’inscription, dans les programmes de sciences et vie de la Terre (SVT) de 1re, d’un chapitre consacré au thème "Devenir homme ou femme". Perçu comme une manière implicite d’introduire la "théorie du genre" dans les esprits adolescents, ce thème a amené le conseil pontifical pour la famille à publier en France un ouvrage militant intitulé Gender, la controverse (Pierre Téqui éditeur)"
- Article de Stéphanie Le Bars dans Le Monde du 10 septembre 2011

Sur le site france-catholique.fr : « La guerre du genre »

« Ceux qui ont imposé l’idéologie du genre dans les manuels scolaires de classe de première n’ont pas encore gagné la partie.

Alors qu’elle est passablement essoufflée aux États-Unis, son pays d’origine, la théorie du genre ou "Gender " se heurte à une résistance qu’on n’attendait plus en France. Tout est parti de la circulaire du 30 septembre 2010 du ministère de l’Éducation nationale  : les nouveaux programmes comportent un chapitre intitulé "Devenir homme ou femme" avec, en filigrane, l’idée qu’il s’agit d’un choix personnel.

Les idéologues du Gender pensaient-ils imposer leur théorie sans polémique  ? La sortie des nouveaux manuels de Sciences de la vie et de la terre (SVT) a provoqué une levée de boucliers » (...)

- Source : www.france-catholique.fr/La-guerre-du-genre.html

Sur le site libertepolitique.com : « [ALERTE] : l’idéologie du gender s’invite dans les manuels de SVT, relayez notre action ! »

« (...) Il est en effet surprenant – et peu rigoureux – que des cours en principe scientifiques prennent parti sur des questions de sens ou d’anthropologie.

Que des élèves de Première soient informés sur l’existence de l’idéologie du gender est une chose ; qu’elle leur soit enseignée comme une explication scientifique en est une autre. Derrière cette volonté de présenter la théorie du gender comme une explication scientifique susceptible de structurer les relations homme-femme, il y a évidement la volonté des lobbies homosexuels d’imposer à toute la société leur vision des relations sociales et la reconnaissance publique qui va avec (mariage, adoption, fiscalité, succession, etc.).

Cette option philosophique ne peut être imposée à des élèves. Elle est inacceptable pour deux raisons :
- Il y va de la neutralité de l’enseignement scolaire en France.
- Des comportements privés sans dimension sociale ni bénéfice collectif ne peuvent être érigés en normes collectives.

Cette propagande doit être dénoncée et refusée (...) »

- Source : www.libertepolitique.com


SOMMAIRE DU DOSSIER
- Le point de vue d’Adéquations
- Les programmes scolaires incriminés
- Les réactions de refus
- Les interventions en faveur du genre

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