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L’érosion des ressources halieutiques

2008

Au moins 250 millions de personnes vivent de la pêche et d’activités connexes. Le poisson assure à 2,6 milliards d’humains au moins 20 % de leur apport de protéines animales. La production mondiale annuelle de poisson est d’environ 142 millions de tonnes (FAO, 2005), soit 94 millions de captures et 48 millions de poissons d’élevage. Mais en raison de la surpêche industrielle, le volume de poissons capturés en mer stagne.


La moitié des groupes d’espèces sont exploités au maximum, 24 % surexploités et dix-sept des plus grandes zones de pêche ont atteint ou dépassé leurs limites naturelles.

Au niveau européen, d’après la Commission européenne, 81% des populations marines de l’Atlantique Nord Est évaluées sont surexploitées.

D’après l’indicateur de l’empreinte écologique, l’empreinte de la pêche s’élève actuellement à 60, 8 millions d’hectares, dépassant de 157 % la biocapacité de la pêche (Rapport de Refefining Progress, 2006).

Le Plan de mise en œuvre du Sommet Mondial du Développement Durable (SMDD) fixe l’objectif de « maintenir ou rétablir les stocks à des niveaux susceptibles d’assurer la production durable maximale en ce qui concerne les stocks épuisés, dans les meilleurs délais et si possible, avant 2015 au plus tard ».

Pour protéger la biodiversité marine et permettre aux stocks de se reconstituer, un réseau mondial d’aires protégées couvrant 20 % à 30 % des mers de la planète serait nécessaire, avec un important dispositif de surveillance.

La pêche industrielle est cause d’une surexploitation des stocks, d’une destruction de fonds marins, réserves de biodiversité loin d’être encore explorées, de destruction accidentelle d’espèces qui sont prises dans les chaluts (tortues, dauphins, oiseaux de mer...)

L’aquaculture industrielle permet à la production de poissons et de crevettes d’augmenter. Mais elle est polluante, aggrave la surpêche pour fabriquer la farine animale, et détruit des écosystèmes vitaux, comme les mangroves.

Quels poissons éviter de consommer ? Plusieurs espèces de consommation courante sont en péril et il faut renoncer à les consommer : thon rouge, saumon atlantique sauvage, turbot, sole, merlu, empereur, cabillaud, raie, flétan... Cf. ci-dessous téléchargement du guide pratique du WWF.

Ressources

- http://www.fao.org/fi/debut.asp
- Comité nationale des pêches (CMPMEM)
- Réseau international de pêcheurs : http://www.icsf.net/jsp/french/index.jsp
- Un label de pêche durable :

http://www.msc.org


- Télécharger le "conso-guide" du WWF qui donne la liste des poissons à privilégier, à consommer avec modération ou à éviter
- Télécharger le rapport du WWF "Pour une pêche durable" (pdf, 181 pages)
- Télécharger le rapport de Redefining Progress sur l’empreinte écologique de la pêche (anglais, pdf, 12 p.)
- Une dépêche Reuters du 22 février 2008 : "L’ONU craint l’effondrement des stocks de poissons"
- Plus de poisson à la criée, menaces sur les réserves mondiales ; Frédéric Denhez, Delachaux et Niestlé, 2008

P.-S.

- Actualité : le "Webzine environnemental" québécois "Franc Vert" a publié en juin 2008 un dossier très complet et bien documenté sur le thème : "La santé des écosystèmes marins – c’est dans notre intérêt à tous !"

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