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Livres, revues, rapports...

Dimanche 8 novembre 2015

Nous signaler une parution : infos adequations.org ; envoyer un document en service de presse : Adéquations, c/o Maison des associations 206 quai de Valmy 75010 Paris.


- Giacomo D’ALISA, Federico DERMARIA et Giorgos KALLIS, Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère

→ Le Passager clandestin • ISBN : 978-2-36935-046-0 • Format : 165x233mm • 528 Pages • 25 € • Parution : 5 novembre 2015
→ « Découvrez en détail tous les concepts liés à la décroissance.
Lorsque la langue usuelle ne permet plus d’exprimer ce qui demande à être articulé d’urgence, c’est qu’il est temps d’apprendre un nouveau vocabulaire.
Ce livre étudie les principaux mots-clés de la décroissance et fournit une véritable boîte à outils pour penser une transformation radicale de nos sociétés qui mette enfin l’accent sur l’idée de « vie bonne ».
→ Paru initialement en Grande-Bretagne et en Espagne, ce livre est traduit par nos soins pour la première fois en français. Chaque édition dans un nouveau pays s’enrichit de nouvelles contributions, et l’édition française contient des textes inédits de Paul Ariès, Anna Bednik, Serge Latouche, Xavier Renou, Agnès Sinaï…
→ Le mot de « décroissance » émerge aujourd’hui comme un nouveau signifiant des discours économique et politique. Témoin, les prises de position de plus en plus nombreuses visant à le discréditer. Pour échapper à l’ignorance ou à la mauvaise foi qui tantôt l’assimilent à la stagnation actuelle des économies occidentales, tantôt le dénoncent comme un projet de « retour à la bougie » de quelques « écolo-réactionnaires », il était donc plus que temps de proposer au public un état des lieux détaillé de ce qu’il recouvre réellement (...)
→ Quelques exemples de chapitres : Anti-utilitarisme – bioéconomie – critique du développement – justice environnementale – écologie politique – autonomie – marchandisation – biens communs – convivialité – numérique – dématérialisation – entropie – bonheur – PIB – dépolitisation – effet rebond – pic pétrolier – simplicité – néoruraux – revenu de base et revenu maximum – monnaies communautaires – coopératives – audit de la dette – désobéissance – éco-communautés – Indignés – partage du travail – argent public – syndicats – care – jardinage urbain – buen vivir (...) »


- André GORZ, Le Fil rouge de l’écologie. Entretiens inédits en français

→ Édition établie et présentée par Willy Gianinazzi, Postface d’Erich Hôrl
→ Editions de l’EHESS • Collection "Audiographie" • ISBN EHESS : 978-2-7132-2501-7 • 9 € • Parution octobre 2015
→ « Pionnier de l’écologie politique, André Gorz révèle sa persistante actualité dans cette discussion inédite et peu convenue sur des thèmes variés – du rapport de l’humain avec la nature à l’usage des technologies, de la cause féministe au rôle des intellectuels.
→ Ces trois entretiens – parus en 1990, 2003 et 2005 – révèlent l’actualité de la réflexion d’André Gorz sur le sens de la vie. Associant une critique du travail aliéné et une vision écologiste de la « bonne vie », son utopie est celle d’une civilisation du temps libéré : elle suppose un divorce entre le travail, qui doit être réduit, et le revenu, qui doit être garanti, afin que chacun tout au long de la vie puisse se livrer à une multiplicité d’activités autodéterminées – créatives, solidaires, militantes.
→ "André Gorz a mûri, au fil de livres engagés de nature à la fois philosophique et sociopolitique, une réflexion existentielle sur le sens de la vie contrarié par la mégamachine capitaliste qui réduit l’être humain à la fonction de travailler et consommer." (Willy Gianinazzi) »


- Nicolas HULOT, Osons ! Le manifeste d’un homme libre

→ Editions Les Liens qui libèrent • ISBN : 9791020903198 • 96 pages • 4 € • Disponible également en version numérique : 3 € • Parution le 7 octobre 2015
→ « "Aujourd’hui, j’en ai la conviction, la transition écologique est en marche. Partout, dans la société civile, chez les individus, les initiatives abondent, les mentalités se transforment, la volonté est là.
Les sondages montrent qu’une immense majorité des personnes interrogées savent que le réchauffement climatique existe, et qu’elles comprennent bien que l’origine est humaine. L’évidence d’une catastrophe si rien ne change est comprise par tous.
Un proverbe dit qu’on entend le fracas des arbres qui tombe mais jamais le murmure de la forêt qui pousse. J’ai parcouru le monde pour faire entendre le fracas et j’ai découvert le murmure de la forêt qui pousse. C’est vous, c’est nous, tous ensemble qui sommes ce murmure, cette force e marche qui va changer la donne. Il faut que ce murmure devienne clameur pour qu’il parvienne jusqu’aux oreilles des négociateurs de la cop 21 qui ont notre avenir entre les mains." Nicolas Hulot
Présentation. Ce manifeste est un véritable "cri du cœur". Il a pour but de toucher la conscience de tous nos concitoyens, de leur faire entendre combien un changement radical est vital pour notre société.
→ Nicolas Hulot est envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète. »


- Philippe Jacques DUBOIS, Petit manuel climatique pour ceux qui ne veulent pas finir grillés comme des sardines

→ Editions Le Point • 144 pages • EAN : 978275785587 • 5,9 € • Parution le 1er octobre 2015
→ « Allons-nous tous finir grillés comme de sardines, au barbecue géant d’une terre brûlée par le soleil ? Ce petit manuel répond de façon précise et concrète aux questions simples que chacun se pose. Parce que la clef de la réussite pour contenir ce réchauffement est d’abord citoyenne, ce livre démontre avec humour et optimisme que nous pouvons encore ralentir la "machine à chauffer".
→ Philippe J. Dubois est ornithologue, ingénieur écologue, conférencier, auteur et éditeur. Il a écrit de nombreux livres sur l’écologie et la nature »


- Collectif, Direction Fabrice ARFI, Paul MOREIRA, Informer n’est pas un délit

→ Calmann-Lévy • EAN : 9782702158654 • Code Hachette : 1557368 • 140 x 210 mm • 240 pages • 17 € • Parution le 30 septembre 2015
→ « À l’heure où le droit d’informer est trop souvent attaqué, seize journalistes d’investigation ont décidé de faire cause commune pour raconter dans un livre choral les dessous de leurs enquêtes les plus sensibles.
Comment ils sont suivis, écoutés, menacés. Comment des pressions économiques s’exercent sur eux.
Comment leurs sources sont traquées. Comment le droit est régulièrement contourné entre secret-défense et secret des affaires pour criminaliser le journalisme.
Un livre de journalistes chaque jour en lutte pour informer les citoyens.
→ FABRICE ARFI, Mediapart // BENOÎT COLLOMBAT, France Inter // HÉLÈNE CONSTANTY, L’Express & Mediapart // GÉRARD DAVET, Le Monde // CHRISTOPHE LABBÉ, Le Point // FABRICE LHOMME, Le Monde // ÉLISE LUCET, France 2 // MATHILDE MATHIEU, Mediapart // CAROLINE MONNOT, Le Monde // PAUL MOREIRA, Premières Lignes // MARTINE ORANGE, Mediapart // OLIVIA RECASENS, Le Point // LAURENT RICHARD, Premières Lignes // DENIS ROBERT, écrivain & documentariste // JACQUES-OLIVIER TEYSSIER, Montpellier Journal // MARINE TURCHI, Mediapart »


- Hélène GELI avec la collaboration de Jean-François SOUSSANA, Le changement climatique. Ce qui va changer dans mon quotidien

→ Editions Quae • ISBN : 978-2-7592-2367-1 • 168 pages • Format : 13,5 x 21,5 • 16 € • Parution le 29 septembre 2015
→ « Une chose est sûre, le climat change !
Mais comment le changement climatique va-t-il influencer notre quotidien ? De nombreux spécialistes, coordonnés par un scientifique expert du GIEC, se sont associés à une journaliste pour nous donner un aperçu de ce que sera notre vie dans quelques dizaines d’années.
→ Vins plus alcoolisés, assiettes plus vertes et moins protéinées, petites bêtes au menu, davantage de poissons d’élevage dans notre Caddie, de nouvelles destinations touristiques, des transports révolutionnés, un paysage qui se transforme et un thermomètre qui s’affole… surtout en ville. Notre quotidien devrait être bien différent en 2050 ! Cependant, l’homme s’est en permanence adapté. Aujourd’hui encore, disposant d’outils de prévision, il met en place des stratégies, des plans d’action et des solutions.
→ Ce livre n’apporte pas de réponses définitives mais il permet une projection dans nos conditions de vie d’ici à 2050, avec quelques spécificités françaises : que pouvons-nous faire dès aujourd’hui pour mieux vivre demain ? Écrit dans un style vivant et très accessible, sans catastrophisme ni déni, cet ouvrage synthétique, validé par des experts, pourrait bien vous surprendre. »


- Coline TISON, Internet : ce qui nous échappe. Temps, énergie, gestion de nos données

→ Editions Yves Michel • Collection "Société civile" • ISBN : 978 2 36429 071 6 • 12 x 22 cm • 108 pages • 11,90 € • Parution le 25 septembre 2015
→ « Les dessous d’Internet
→ De prime abord, Internet est magique, rapide, gratuit, libre, démocratique, peu énergivore. Mais Coline Tison, documentariste, est allée voir de l’autre côté du miroir et témoigne de façon édifiante sur son impact écologique (les datacenters consomment une immense énergie), son économie et sa temporalité.
→ Une réflexion sur la révolution technologique, humaine et sociale incarnée par Internet : ses fonctions, ses promesses, ses valeurs et ses moyens. Avec quelle énergie fonctionne-t-il ? Quelle économie ? Et quelles utilisations sont faites de nos données personnelles ? Internet est-il vraiment « démocratique » ? Autant de questions auxquelles Coline Tison répond, tout en donnant des pistes de solutions positives.
→ Documenté, clair et instructif, cet essai nous concerne tous et nous interroge : comment renouer avec l’utopie d’Internet ?
→ Coline TISON est journaliste audiovisuelle depuis une dizaine d’années. Elle a réalisé des reportages pour Capital, 66 minutes, Zone interdite, Envoyé Spécial, France 5, Arte. Avant cela, elle est née au Texas, a vécu en Saskatchewan au Canada, a étudié les sciences politiques à Lille et à Münster en Allemagne. Elle est l’auteur du documentaire Internet : la pollution cachée. »


- Hugo CARTON, Pablo SERVIGNE, Agnès SINAÏ, Raphaël STEVENS, Petit Traité de résilience locale

→ Editions Charles Léopold Mayer • ISBN : 978-2-84377-186-6 • EAN13 : 9782843771866 • ECLM : DD206 • 120 pages • 9 € • Parution : 21 septembre 2015
→ « Dans les années à venir, nous devrons faire face aux impacts du réchauffement climatique, à la dégradation accélérée de notre environnement et à la raréfaction des ressources qui maintiennent notre civilisation en vie, trois bouleversements qui vont s’accompagner de profonds changements sociétaux.
→ Il devient urgent de s’y préparer pour infléchir les trajectoires en développant notre résilience, cette capacité des êtres et des systèmes socio-écologiques à absorber les chocs et à se transformer. Mot d’ordre du mouvement des villes en transition, mobilisateur pour certains, synonyme de résignation pour d’autres, la résilience comprend plusieurs facettes. Elle s’adresse à la fois aux individus, aux collectivités et aux élus locaux qui sont en première ligne pour maintenir les fondamentaux de notre société : santé, alimentation, transport, gestion des ressources vitales, énergie, habitat.
→ Loin de prôner le repli sur soi, les stratégies de résilience encouragent le partage, la coopération, l’autonomie créatrice et l’imagination de tous les acteurs locaux. Les auteurs de ce livre nous offrent une boussole qui pourrait s’avérer bien utile pour traverser ce siècle sans chavirer.
→ Biographie des auteurs : Hugo Carton est ingénieur centralien, diplômé de Sciences Po, chercheur associé à l’Institut Momentum // Pablo Servigne est agrononome, chercheur indépendant, auteur, formateur et conférencier, spécialisé dans les thèmes de la transition et de l’effondrement, notamment // Fondatrice en 2011 de l’Institut Momentum, laboratoire d’idées sur les enjeux de l’Anthropocène et les transitions liées à la fin du pétrole, Agnès Sinaï est journaliste environnementale // Raphaël Stevens est chercheur spécialisé en résilience des systèmes socio-écologiques, formateur et auteur. »


- Dirigé par Thierry BRUGVIN, Être humain en système capitaliste ? L’impact psychologique du néolibéralisme

→ Editions Yves Michel • Collection "Société civile" • ISBN : 978 2 36429 072 3 • 12 x 22 cm • 216 pages • 14 € • Parution le 18 septembre 2015
→ « Les conséquences du capitalisme sur le psychisme des individus.
→ Quelles sont les conséquences du néolibéralisme sur notre liberté ? Quelle part de responsabilité individuelle sur le système ? Depuis la période du freudo-marxisme des années 1970, très peu d’ouvrages sont consacrés à ces sujets.
→ Ce livre entend donc répondre à une carence de la sociologie critique, de la psychologie, mais aussi de l’altermondialisme, en matière d’analyse du capitalisme néolibéral et du pouvoir adémocratique qu’il exerce.
→ Un ouvrage original et transversal qui rassemble les contributions pluridisciplinaires d’experts.
- Thierry BRUGVIN a dirigé cet ouvrage. Il est docteur en sociologie, diplômé d’une maîtrise de psychologie, psychothérapeute et enseignant en psychosociologie à l’université.
- Olivier LABOURET est médecin-psychiatre, président de l’USP (Union syndicale de la psychiatrie).
- Gérard WEIL, diplômé en sciences de l’éducation et ancien responsable de formation à l’INA.
- Sébastien HERNANDEZ est diplômé en sciences sociales et militant syndical.
- Samuel CHAÎNEAU est enseignant, agrégé en philosophie et militant politique. »


- Fabrice NICOLINO, Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture

→ Editions Les Echappés • ISBN : 978-2-35766-084-7 • EAN : 9782357660847 • 123 pages • 13,90 € • Parution le 17 septembre 2015
→ « Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu’on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l’agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l’élevage, l’utilisation des pesticides et des engrais, l’influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l’agriculture au service de l’industrialisation. Et aujourd’hui, le braquage des terres à l’étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces "commandos français venus de l’Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel" qui, "enivrés d’Amérique", ont sauté "sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans", "enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement." Reste aujourd’hui une question : "Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il. (...) Mon vieux Raymond, (...) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire." Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, "la simplicité des choix fondamentaux". »


- Jean-François JULLIARD, Les Veilleurs du ciel

→ Editions Don Quichotte • 176 pages • ISBN : 978-2-35949-470-9 • 140 X 205mm • 17 € • Sortie le 17 septembre 2015
→ « Les dangers du réchauffement climatique nous guettent. Pas un pays qui ne soit concerné, pas un gouvernement qui puisse fermer les yeux. Les impacts de ces dérèglements sont déjà visibles : tornades plus violentes, sécheresses plus graves, terres avalées par la montée des océans, etc. La prise de conscience est là ; tout comme l’urgence.
Pourtant, les décisions indispensables et les remises en cause des modèles économiques dominants se font attendre. Malgré la nécessité d’agir, rien ne change du côté des États et des institutions. Manque de courage ? Crainte des lobbies industriels qui défendent les profits ?
Face à cet immobilisme criminel, un mouvement écocitoyen s’est mis en marche depuis quelques années. Des hommes et des femmes se mobilisent aux quatre coins du globe pour protéger leur environnement. Tournés vers les énergies d’avenir, ils inventent un monde sans carbone. Éoliennes, panneaux solaires, ils ont amorcé la transition que les dirigeants retardent faute de se projeter au-delà de leur mandat.
C’est pourquoi, avec ou sans l’aide de leurs représentants politiques, ils sont bien déterminés à combattre les pollueurs et, à leur mesure, à sauver notre planète. »


- Christophe CASSOU & Valérie MASSON-DELMOTTE, Parlons climat en 30 questions

→ La Documentation française • Réf. : 9782110100559 • ISBN : 978-2-11-010055-9 • 100 pages • 11x18cm • 5,9 € • Parution le 16 septembre 2015
→ « Alors qu’approche la conférence de Paris (COP21) destinée à trouver un accord universel permettant de lutter contre le dérèglement climatique, cet ouvrage met en perspective les enjeux en cours et les solutions envisagées.
→ Réchauffement de la température globale, réduction de la banquise arctique, montée du niveau moyen des mers... les travaux du GIEC ont pointé le rôle déterminant des activités industrielles dans ce processus déjà bien avancé. Comment contenir la réchauffement mondial en deçà de 2°C ? Est-il inéluctable ? Est-il encore temps d’agir ? Où et comment intervenir ? Quels leviers mobiliser ? Quelles énergies alternatives utiliser ? Pour comprendre ces enjeux cruciaux, "entrez dans l’actu" avec deux experts qui répondent clairement à 30 questions essentielles. »


- Commission pour la vérité sur la dette publique grecque, La vérité sur la dette Grecque

→ Les liens qui libèrent • ISBN : 9791020903525 • 208 pages • 12.5 X 19cm • 9.90 € • parution le 9 septembre 2015
→ « En avril 2015, le Parlement grec met en place une commission pour la vérité sur la dette grecque. Voici le rapport intégral. Passionnant, précis et iconoclaste tant il remet en question les idées reçues, abondamment relayées par les médias.
→ L’intérêt de ce rapport est de mener des investigations rigoureuses sur l’ origine de la dette grecque et son évolution depuis 1990 notamment, les véritables causes de son augmentation, la façon dont elle a été contractée, l’impact qu’ ont eu sur l’ économie et la population les conditionnalités attachées à ces contrats, les résultats et conséquences enfin des politiques dictées par la troïka mises en œuvre pour la " résoudre ". Un document indispensable pour comprendre cette crise européenne qui ne cesse d’alimenter les débats…
→ A l’été 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. À ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités d’assujettissement de la Grèce au régime de la Troïka. La dette, au nom de laquelle rien n’a été épargné à la population, reste le dogme au nom duquel est imposé un programme d’ajustement néolibéral qui s’accompagne de la plus profonde et la plus longue récession jamais connue en Europe en temps de paix. »


- Collectif, Crime climatique stop ! L’appel de la société civile

→ Le Seuil • collection "Anthropocène" • EAN 978-2021283648 • ISBN 202128364X • 320 pages • 15 € • Parution le 27 août 2015
→ « Le dérèglement climatique tue. Il bouleverse des centaines de millions de vies, à commencer par celles des plus pauvres et des plus fragiles. Pour que notre planète reste vivable, près de 80 % des réserves d’énergies fossiles actuellement connues doivent demeurer inexploitées.
Nous n’en prenons nullement le chemin. Les négociations dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le climat de Paris s’annoncent comme un échec : les États abandonnent l’objectif de tout faire pour rester sous le seuil d’une augmentation maximale de la température de + 2 °C au-delà duquel les pires scénarios deviennent possibles.
C’est pourquoi la société civile mondiale lance aujourd’hui un appel à la mobilisation, et à construire un vaste mouvement qui refonde nos sociétés.
→ Ce livre porte la voix de personnalités du monde entier, de chercheurs conscients de l’impasse actuelle, mais aussi celle d’innombrables victimes, réfugiés climatiques et collectifs en lutte contre la machine à réchauffer la planète. Tous nous rappellent la réalité du réchauffement climatique en cours, les souffrances et les inégalités qu’il produit et nous montrent les voies pour sortir de l’âge des fossiles.
→ Avec les contributions de Naomi Klein, Vandana Shiva, Jean Jouzel, Susan George, Desmond Tutu, Bill McKibben, Geneviève Azam, Pablo Solon... »


- Sous la direction de Paul SCHEFFER, Les Métiers de la santé face aux industries pharmaceutique, agroalimentaire et chimique. Quelles formations critiques ?

→ Editions L’Harmattan • ISBN : 978-2-343-05932-7 • 318 pages • 33 € • 1 mai 2015
→ « Cet ouvrage souhaite aborder la santé humaine à travers une approche croisée des secteurs du médicament, de l’alimentation, et de la chimie, trois branches où l’on retrouve de puissantes industries organisées. Ces dernières ont des intérêts divergents des finalités de la santé publique et pèsent de leur poids sur les processus de décision. Ce livre met en évidence certaines initiatives existantes permettant de contrecarrer ces influences affectant la santé de la population, et articule les savoirs et les pratiques professionnels avec les formations initiales et continues. »


- Michel HUTT, Le Cri du colibri. Le roman de la transition

→ Préface de Pierre RABHI
→ Editions Yves Michel • Collection Société civile • ISBN : 978 2 36429 066 2 • 14 x 22 cm • 16.50 € • Parution le 24 avril 2015
→ « Dans un futur proche, à la veille d’une crise généralisée, se croisent un quadra parisien stressé aux prises avec une ado rebelle, un vieux menuisier oublié des siens, une jeune fille des banlieues qui fuit le machisme et la violence, un trader qui perd les pédales, un notaire amateur de rock’n’roll et une jeune maman un peu provocatrice éprise de littérature. Tous ont entendu à un moment ou à un autre le Cri du Colibri, et décident de « faire leur part » avec confiance et lucidité. Ils choisissent de cultiver la bienveillance, la solidarité et l’enthousiasme plutôt que le repli sur soi ou la résignation.
→ Préfacée par Pierre Rabhi, cette fiction pose les bases d’une société en transition et nous interpelle : comment vivre sereinement dans un monde en surchauffe, et contribuer – modestement – à le rendre meilleur ?
→ L’auteur : Michel Hutt est père de famille, fortement engagé dans la vie associative et acteur de la transition en Alsace. Actuellement, il partage son temps entre son métier d’enseignant, l’écriture, l’action citoyenne et l’auto-construction d’une maison en paille. »


- Roger LENGLET, Jean-Luc TOULY, Les Recasés de la République. Plongée dans un des domaines les mieux protégés de la République...

→ Editions First • Collection "First Document" • 288 pages • EAN 13 9782754065566 | ISBN 978-2-7540-6556-6 • 16.95 € • Parution le 23 avril 2015
→ « Leurs « placards » dorés font rêver ! Nichés au sein des institutions, des fondations, ou à des postes enviables du secteur privé, ils jouissent de revenus très confortables et échappent souvent à tout contrôle. Le réseau des recasés de la République, qui abrite de nombreuses célébrités et une armée d’inconnus qui valent le détour, est un continent obscur, avec ses règles, ses lois et ses jeux d’influence feutrés...
→ Cette enquête, qui s’appuie sur de nombreux documents et témoignages, aborde l’un des domaines les mieux protégés de la République. Elle dévoile qui sont ces « recasés du pouvoir », et les raisons de leur accès à leurs fonctions très rémunératrices. En renouant le contact avec des personnalités populaires, mais en découvrant aussi des anonymes assis sur des secrets explosifs, le lecteur trouvera de nombreuses réponses à ses interrogations sur les innombrables comités, commissions et structures qui font de notre administration l’une des plus complexes au monde.
→ À l’heure de la réduction des dépenses publiques, au moment où il faut réconcilier les citoyens avec la politique, il est temps de lever le couvercle de la marmite des recasés pour découvrir ce monde caché où grouillent tous ceux qui ont su se faire apprécier du pouvoir, pour des motifs souvent peu reluisants, ou que leur « modestie » condamne au silence... La survie de la démocratie en dépend et les solutions sont à portée de main. »


- Pablo SERVIGNE et Raphaël STEVENS, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes

→ Editions du Seuil • collection "Anthropocène" • 304 pages • 19.00 € • 9 avril 2015
→ « Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?
→ Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…
→ Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d’effondrement, de transition, d’agroécologie et des mécanismes de l’entraide, il est l’auteur de Nourrir l’Europe en temps de crise (Nature & Progrès, 2014).
Raphaël Stevens est éco-conseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est cofondateur du bureau de consultance Greenloop.
→ Postface d’Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement et président de l’Institut Momentum. »


- Collectif sous la direction d’Inès TREPANT et de Paul LANNOYE, Commerce mondial : la démocratie confisquée

→ Editions Yves Michel • Collection "Économie" • ISBN : 978 2 91349 063 1 • Format : 12 x 22 cm • 13.50 € • 27 mars 2015
→ Auteurs : Paul Lannoye, Inès Trépant, Agnès Bertrand, Bruno Poncelet, Olivier De Schutter, Frédéric Viale, François Ruffin
→ « Le rouleau compresseur du libre-échange
Plus que jamais, dans le cadre d’une économie-monde largement libéralisée, le commerce mondial influe sur notre vie quotidienne. Vingt ans après la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce, de nombreux accords commerciaux ont été signés, qui touchent toutes les régions du monde. Mais ils se font au détriment des populations et contribuent souvent à faire perdurer l’exploitation du sud par le nord. Les auteurs dressent un bilan éloquent des différents accords signés depuis la création de l’OMC et de leurs conséquences désastreuses en matière de droits sociaux, de santé ou d’écologie. L’accent est mis sur deux accords actuellement en débat, impliquant l’UE : le TAFTA et le CETA.
→ C’est un appel à une remise en cause profonde de la politique actuelle. Il est temps que s’instaure enfin un débat sans tabou et décomplexé sur le protectionnisme dans une perspective de promotion des droits fondamentaux en matière écologique et sociale et d’instauration de règles commerciales équitables.
→ Les auteurs
Paul Lannoye (docteur en sciences physiques, député européen honoraire, membre fondateur et président du Grappe asbl, coauteur de La Guerre au vivant, (Agone). Depuis 2011, il publie une chronique dans le « journal antiproductiviste » Kairos), Inès Trépant (politologue, membre fondateur de l’asbl Grappe, conseillère politique au groupe des Verts au Parlement européen sur les questions de développement), Agnès Bertrand (journaliste et co-auteur du livre OMC, le pouvoir invisible), Olivier De Schutter (Rapporteur Spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation), Bruno Poncelet (syndicaliste, auteur du livre : Le grand marché transatlantique - Les multinationales contre la démocratie, il est l’initiateur de la plate-forme « Contre le Transatlantisme »), Frédéric Viale (membre de la Commission Europe d’Attac France), François Ruffin (journaliste et auteur du livre Leur grande trouille. Journal intime de mes « pulsions protectionnistes »).


- Marine JOBERT & François VEILLERETTE, Les perturbateurs endocriniens. La menace invisible

→ Editions Buchet-Chastel • collection "Dans le vif" • ISBN 978-2-283-02817-9 • 144 pages • 12 € • Parution le 12 mars 2015
→ « Que nous arrive-t-il ? Une nouvelle menace, invisible, s’attaque à la santé humaine. Ce sont les perturbateurs endocriniens. Inconnus il y a 25 ans, ils mobilisent aujourd’hui des milliers de scientifiques à travers le monde qui cherchent à percer le secret de ces substances chimiques qui détraquent le système hormonal.
→ Bisphénol A, phtalates, pesticides, retardateurs de flamme… La liste est longue des produits d’usage courant qui renferment ces centaines de poisons, suspectés de favoriser cancers, diabète, obésité et autres maladies de la reproduction. Ils se trouvent dans l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons, dans les habits et les cosmétiques que nous utilisons chaque jour. Un scandale autorisé par la réglementation, exploité par les industriels et toléré par les pouvoirs publics.
→ Pour la première fois en France, un livre fait le point sur la bombe sanitaire que constituent les perturbateurs endocriniens. Qui sont-ils ? Quand sommes-nous exposés ? Pourquoi sommes-nous si mal protégés ? Une révolution de l’espèce est en cours. Et elle se déroule dans l’ignorance et l’indifférence quasi générales.
→ Marine Jobert est journaliste, spécialisée dans les questions environnementales. François Veillerette, militant écologiste, est le porte-parole de l’association Générations futures. Ils ont publié ensemble Le Vrai Scandale des gaz de schiste en 2011.
→ Préface de Nicolas Hulot


- Grégoire SOUCHAY et Marc LAIME, Sivens, le barrage de trop

→ Seuil / Reporterre • ISBN 978-2-02-122786-4 • EAN 9782021227864 • 144 pages, broché • 10 € • Parution le 26 février 2015
→ « Le nouveau livre édité par Reporterre avec Le Seuil raconte de manière trépidante l’histoire de la lutte pour sauver la zone humide du Testet, jusqu’à la mort dramatique de Rémi Fraisse. Il explique aussi ce qui se joue derrière ce combat : le changement d’un modèle agricole destructeur de l’environnement.
Un mort, une grenade, un gendarme. Comment a-t-on pu en arriver à ce que, dans une forêt du sud de la France, un jeune écologiste soit tué par les forces de l’ordre ? Pourquoi un tel déchainement de violence, quand l’objet du conflit était la transformation de quelques hectares de zone humide en un barrage destiné à l’irrigation ? Si, à Sivens, dans le Tarn, une lutte écologiste a conduit à la mort du jeune Rémi Fraisse, c’est parce que tout un système agricole et économique se trouve mis en cause par la contestation de ce barrage de trop.
Pour comprendre, il faut lire le récit de Grégoire Souchay, qui a vécu la lutte sur le terrain depuis novembre 2013. Il raconte avec précision et vivacité le projet, les dossiers, la contestation, l’installation d’une ZAD, et le drame dans une nuit obscure.
Il faut lire aussi la mise en perspective de l’événement, qui s’inscrit dans l’évolution calamiteuse de notre système agricole au regard du changement climatique et de l’épuisement des ressources. C’est ce que décortique clairement Marc Laimé, expert en politique de l’eau.
→ Ce livre vivant, limpide, et parfaitement documenté révèle aussi, à travers cette histoire singulière, la dégradation des procédures démocratiques.
→ Grégoire Souchay, est journaliste. Pour Reporterre, il a suivi les événements sur le site du barrage et dans la région, dès le début de la contestation.
Marc Laimé, consultant en eaux et assainissement pour les collectivités locales, est un expert de la gestion de l’eau en France et dans le monde, auteur d’ouvrages de référence et du blog Les eaux glacés du calcul égoïste.
Préface d’Hervé Kempf »


- Sous la direction de Franck GUARNIERI, L’Accident de Fukushima Dai Ichi : le récit du directeur de la centrale. Volume 1 : L’anéantissement

→ Presses des Mines • N° ISBN : 978-2-35671-205-9 • 346 pages • 16 x 24 cm • 39 € • 23 février 2015
→ « Le 11 mars 2011, le Japon subit l’un des séismes et tsunami les plus importants de son histoire. Ce double événement fait plus de 18 000 morts et provoque d’importants dégâts matériels.
Cinq centrales nucléaires sont notamment touchées par le sinistre. L’une d’entre elles, Fukushima Dai Ichi, est confrontée à une situation d’urgence nucléaire. Trois réacteurs entrent en fusion et des explosions se produisent dans trois bâtiments réacteurs.
Malgré la gravité de l’accident, le pire est pourtant évité grâce au courage et à l’action d’une poignée d’hommes restés aux commandes de la centrale, dirigés par Masao Yoshida, le directeur de Fukushima Dai Ichi.
→ 4 ans après cette catastrophe, cet ouvrage, unique et capital, propose au lecteur un récit inédit : le témoignage, traduit du japonais, de Masao Yoshida, directeur de la centrale, à la commission d’enquête gouvernementale sur l’accident.
Plus de 400 pages qui dévoilent une autre histoire : celle d’une équipe de travailleurs confrontés à un désastre annoncé : chronologie de l’accident, décisions et solutions conçues et mises en œuvre dans des conditions d’extrême danger et de tensions au sein des acteurs...
→ Ce premier volume, sous-titré ’L’anéantissement, aborde l’incidence de la catastrophe naturelle sur les installations et le début de l’accident nucléaire. Au-delà de la traduction du témoignage de Masao Yoshida, il livre une analyse de la situation, qui repose sur les concepts d’ingénierie de l’urgence et de gestion des situations extrêmes.
Face à l’ampleur du chantier de traduction et d’analyse, ce projet éditorial sera présenté en quatre volumes. Ce premier volume, préfacé par Jean-Christophe Niel, Directeur général de l’autorité de sûreté nucléaire, sera suivi d’un volume II en octobre 2015, d’un volume III en mars 2016 et enfin d’un volume IV en 2018. »


- ATTAC & Basta !, Le Livre noir des banques

→ Editions Les liens qui libèrent • 320 pages • ISBN : 979-10-209-0179-8 • Parution le 11 février 2015
→ « Des centaines de milliards d’euros : c’est ce qu’ont coûté les plans de sauvetage des banques françaises après le quasi-effondrement du système financier mondial en 2008, pris au piège de ses propres folies spéculatives. Indignation de l’opinion, grandes promesses de régulation : on allait voir ce qu’on allait voir pour recadrer une finance devenue « ennemie ».
→ Six ans plus tard, où en est-on ? Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire ! Elles paient toujours moins d’impôts et favorisent l’évasion fiscale. Elles continuent de spéculer sur les matières premières et financent des projets très polluants. Elles détournent l’épargne d’utilité sociale ainsi que les financements abondants et gratuits reçus de la Banque centrale européenne. Nos banques coûtent très cher à la société et constituent une véritable et dangereuse bombe à retardement. Ce livre révèle le prix exorbitant, mais passé sous silence, de leurs activités. Et permet de comprendre comment la finance, et notamment les principales banques françaises, organise cette gigantesque captation de richesse, d’une ampleur inégalée.
→ Ce livre explique aussi pourquoi les responsables politiques ont accepté, sans exception, de maintenir un système qui privatise les profits et socialise les pertes. Il montre comment les réformes annoncées ont été réduites à minima. Il retrace l’histoire de conflits d’intérêts et de collusions incroyables, d’une capture idéologique inouïe, de responsables politiques et administratifs sous influence. Une histoire de renoncements, d’aveuglements et de complicités. Entrons dans le monde des banques françaises. Là où la finance a un visage. Celui d’une oligarchie bancaire plus que grassement rémunérée, coupable d’un véritable hold-up planétaire… »
Lire quelques "bonnes pages" parues le 8 février 2015 dans l’Obs


- Collectif, Le Nouveau Manifeste des économistes atterrés. 15 chantiers pour une autre économie

→ Editions Les liens qui libèrent • 160 pages • 12.5x19 cm • ISBN : 979-10-209-0139-2 • 10.00 € • Parution 21 janvier 2015
→ « Après le succès du Manifeste d’économistes atterrés, le fameux collectif présente ses propositions pour démontrer que, plus que jamais, un changement de modèle est indispensable.
→ Parce qu’il apparaît clairement que les leçons de la crise n’ont pas été tirées, les Économistes atterrés reviennent aujourd’hui avec leur Nouveau manifeste.
→ Pour ouvrir des voies différentes, en se centrant sur les questions clés du moment – le chômage, la fiscalité, la transition écologique, la dette, la crise de l’euro, la protection sociale, la nécessité de « compter » autrement, etc. – ils entendent soumettre à la réflexion des solutions pour sortir de la nasse dans laquelle les politiques néolibérales ont enfermés les peuples.
Au-delà de la dénonciation des "fausses évidences", voici donc leurs "vérités".
A l’heure ou plus que jamais des choix essentiels doivent être faits, les Économistes Atterrés, suivant leur tradition, présentent leurs propositions pour nourrir et alimenter le débat citoyen. »


- Jacques TESTART, L’Humanitude au pouvoir. Comment les citoyens peuvent décider du bien commun

→ Editions du Seuil • 160 pages • 17.00 € • Parution le 15 janvier 2015
→ « Enfin une bonne nouvelle en politique : on peut se fier à la capacité des citoyens à raisonner et à décider dans l’intérêt public ! Ce livre explique pourquoi et comment…
→ "Humanitude". C’est ainsi que l’auteur baptise l’étonnante capacité des simples citoyens à comprendre les enjeux, à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l’intérêt commun de l’humanité. Cet état transitoire se manifeste chez les personnes invitées à constituer des jurys citoyens pour proposer une solution à un problème d’intérêt général. L’humanitude est une propriété générale des êtres humains largement confirmée par l’expérience répétée des conférences de citoyens réunies à l’occasion de controverses sociotechniques. Jacques Testart propose d’exploiter cette capacité pour en faire un outil privilégié d’orientation et de gestion des sociétés humaines. Un protocole rationalisé et reproductible pour ces procédures est disponible sous le nom de convention de citoyens. L’auteur montre ensuite pourquoi et comment ce type de convention pourrait constituer une procédure ordinaire intervenant dans la plupart des choix publics fondamentaux : l’examen critique des programmes électoraux, les controverses sur des sujets de société, les choix à portée anthropologique tels ceux qui s’imposent à tous les humains pour les risques éthiques, écologiques et sanitaires liés aux innovations technologiques.
→ Jacques Testart est biologiste de la procréation et directeur de recherches honoraire à l’INSERM. Auteur connu pour son analyse critique de la science et des technosciences, il est aussi très impliqué dans la réflexion sur la nécessaire démocratisation des choix sociotechniques. »
Lire aussi : Interview de l’auteur sur le site de l’Humanité, le 30 janvier 2015


- André-Jacques HOLBECQ et Philippe DERUDDER, La Dette publique, une affaire rentable. À qui profite le système ?

→ Editions Yves Michel • Collection Économie • ISBN : 978 2 91349 059 4 • Format : 12 x 22 cm • 13.50 € • 3ème édition revue et augmentée, janvier 2015
→ « Préface d’Étienne Chouard
→ "Il faut réduire la dette !". On crie à la faillite ! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d’aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : "Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l’heure est au travail et aux économies".
Ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’il y a une quarantaine d’années, l’État français n’était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d’ailleurs. En quarante ans, les administrations publiques ont accumulé une dette colossale qui avoisine les 2 000 milliards d’euros ! Pourquoi ? S’est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l’emprunt, alors qu’auparavant on se suffisait à nous-mêmes ? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
→ André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la « chose économique », leur but est de permettre aux citoyens de "savoir", afin qu’ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l’on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l’immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l’argent ne sont que "vrais-faux" problèmes.
→ André-Jacques HOLBECQ, "économiste citoyen", est très impliqué dans le mouvement altermondialiste depuis plusieurs années (...)
Philippe DERUDDER : son expérience de chef d’entreprise l’a conduit à s’interroger sur les contradictions du système. Il démissionne alors et partage depuis lors le fruit de ses recherches et expériences dans ses livres, conférences et ateliers.
Étienne CHOUARD a été un des principaux artisans, par son blog, de la prise de conscience ayant mené au NON au Traité Constitutionnel Européen en 2005. »


- Red ! et Stéphen KERCKHOVE, Prise de terre. Abécédaire illustré des luttes environnementales

→ Editions Le Passager clandestin • Livre BD, reliure cartonnée • 210x297mm • 48 pages ISBN : 978-2-36935-024-8 • 12 € ou autres conditions sur le site d’Agir pour l’environnement • Parution le 20 novembre 2014
→ « Les crises écologiques sont graves, le climat se dérègle, l’air est pollué et le règne du vivant est menacé de toute part... Ce constat posé, il n’est pas interdit d’envisager avec un brin d’humour des solutions nous permettant de redessiner un avenir partagé.
Red ! et Stéphen Kerckhove dressent un panorama complet de la situation, de la disparition des abeilles aux dangers de la téléphonie mobile. Face à la grisaille du monde, ils nous proposent, en 50 illustrations empreintes d’une subtile ironie et 23 textes explicatifs, d’opter pour un optimisme résolu et un changement radical.
→ Chaque double page présente un thème différent ; rythmée par plusieurs dessins, elle dresse un état des lieux rédigé par un acteur engagé, décrypte la langue de bois qu’on nous parle, et donne des ressources pour aller plus loin.
→ Quelques exemples des thèmes abordés dans l’ouvrage : pesticides, abeilles, algues vertes, semences paysannes, OGM, élevages industriel et projet des 1 000 vaches, souffrance animale, Notre-Dame des Landes, agrocarburants, déchets, téléphonie mobile, santé environnementale, perturbateurs endocriniens, nucléaire, pollution de l’air, vélo, gaz de schiste, écotaxe, fret ferroviaire, énergie renouvelable, Dakar, 4x4, pollution lumineuse, publicité... »


- Ben CRAMER, Guerre et paix… et écologie. Les risques de militarisation durable

→ Editions Yves Michel • Collection "Société civile" • 176 pages • ISBN 978 2 36429 052 5 • Format 12 x 22 cm • 13 € • 24 octobre 2014
→ « La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace. Notre planète, qui mérite des soins intensifs, est de plus en plus abîmée par ceux-là mêmes qui s’en font les défenseurs auto-proclamés : les forces armées.
Limiter les dégâts des armes de tout calibre. Contrer la démesure, dans la répartition internationale de la menace de mort du complexe militaro-industriel, un complexe qui détourne nos ressources vitales, accapare nos territoires et militarise nos esprits. Intégrer le mot d’ordre de "Halte à la Croissance" dans le domaine de l’armement, à une époque où les écosystèmes sont victimes de reconfigurations stratégiques sur fond de dérèglement et manipulation climatiques. Concevoir la sécurité écologique en neutralisant la nocivité des préparatifs de guerre en temps de paix. Tout cela dépendra de la façon dont agiront en tandem écologistes et pacifistes, sans chercher à savoir qui est le mieux placé ou le mieux armé pour "sauver" la planète.
→ Penser l’écologie, c’est mieux évaluer jusqu’à quel point la crise écologique - y compris l’urgence climatique - est liée au déficit des exigences de paix.
→ Ben Cramer, initié à la polémologie, a co-animé en 2008 le premier débat au Parlement européen sur le thème de "Sécurité Collective et Environnement". Journaliste, chargé de recherches au CIRPES et au GRIP à Bruxelles, co-fondateur de Nautilus 21, ce petit-fils d’officier, théoricien de la stratégie navale des Pays-Bas, enseigne la géopolitique du développement durable à l’Université à Paris. »


- Corinne LEPAGE, L’Etat nucléaire

→ Albin Michel • 240 pages • 22,5 x 14,5 cm • broché • ISBN 978-2-226-24549-6 • EAN 9782226245496 • 19 € • Sortie le 10 septembre 2014
→ « Les médias parlent souvent de lobby nucléaire. En réalité, ils ne traitent qu’une partie du problème. Aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’État français qui est irradié par les nucléocrates et autres défenseurs de l’atome.
En tant qu’ancienne ministre de l’Environnement et ancienne députée européenne, Corinne Lepage sait comment fonctionne ce système bien verrouillé.
Dans ce livre extrêmement documenté, elle démonte les idées reçues sur le sujet et dévoile les connexions entre décideurs politiques, industriels prêts à tout et scientifiques formatés par l’idéologie dominante du corps des Mines et d’EDF.
Ce corporatisme, dont les enjeux financiers et sociaux sont colossaux, fait l’objet d’une omerta scandaleuse depuis plus de trente ans, toute remise en question s’avérant impossible, dans les faits, en dépit (ou à cause) des alternances politiques.
Un document choc qui lève le voile sur les nombreuses dissimulations et les mensonges d’État, et propose une alternative au tout-nucléaire. Avec, en point de mire, un seul objectif : l’intérêt général et... notre sécurité !
→ L’auteure. Avocate spécialisée dans le contentieux environnemental, ancienne ministre et ancienne députée européenne, Corinne Lepage est une spécialiste du nucléaire, sujet dont elle a fait son cheval de bataille depuis plus de 20 ans. Aux éditions Albin Michel elle a publié : La vérité sur le nucléaire (2011) et On ne peut rien faire Madame le ministre (1998) »


- Brigitte GONTHIER-MAURIN, Rapport d’information au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances sur Les Actes du colloques "Femmes résistantes"

Télécharger sur le site du Sénat (pdf) ; Lecture en ligne • 181 pages • parution le 18 juillet 2014
→ "la Résistance est bien de son temps, elle se créé et se développe dans le contexte d’un rapport de genres accentué, qui est celui des années 1930 jusqu’aux années 1960. C’est une période où la différenciation des rôles sociaux de sexes est peut-être maximale sur la durée du XXème siècle, avec pour schéma idéal, d’un côté l’homme chef de famille, travailleur, pourvoyeur du foyer et seul détenteur du suffrage universel jusqu’en 1944, et de l’autre, la femme épouse, mère au foyer, et exclue de la démocratie élective. La question n’est donc pas tant de savoir si la « masculinité hégémonique », comme le dit le sociologue australien Robert Connell (en 1983), ou la « domination masculine », comme disait Pierre Bourdieu (en 1998), a imprégné ou non la Résistance, puisqu’il s’agit d’une évidence. La question est plutôt de voir si la Résistance a été l’occasion d’une certaine dé-différenciation des rôles sociaux de sexe, et si ce mode d’activité inédit que fut la Résistance a desserré l’étau des constructions sociales genrées de son temps". (Extrait de l’intervention de Claire Andrieu, professeure des universités au Centre d’Histoire de Sciences-Po)


- Marc LAIME, Le Lobby De L’eau

→ Editions François Bourin • collection "Savoirs citoyens" • 408 pages • ISBN : 979-10-252-0038-4 • 24 € • parution le 12 juin 2014
→ « La possibilité pour les communes de déléguer la gestion remonte au milieu du XIXe siècle. Les majors du secteur –trois groupes français sur les quatre premiers mondiaux- se chargent de tout. Huit habitants sur dix y sont desservis par un opérateur privé, neuf sur dix dans les grandes agglomérations. On parle d’ailleurs d’« école française de l’eau ». Une véritable emprise qui, depuis quelques années, suscite de plus en plus, des broncas d’élus, des contestations de citoyens en France et à l’étranger : Contrats léonins, réformes bloquées, qualité de l’eau médiocre, scandale écologique, mépris de la transparence démocratique.Tempête dans un verre d’eau ? Voire.
La gauche qui devait réformer la gestion publique de l’eau noie ses propres réformes face au lobby
Ancien journaliste d’enquêtes, devenu consultant en eaux et assainissement pour les collectivités locales, Marc Laimé explique comment une centaine de personnes en France font main basse sur la gestion de l’eau et un marché qui génère 22 milliards d’euros chaque année. Sans aucun contrôle et apparemment sans aucun frein.
→ Marc Laimé démonte le mécanisme français de la gestion de l’eau et nous entraîne dans ses rouages inquiétants. L’arrivée de François Hollande à l’Elysée en 2012 aurait pu laisser croire à des réformes et une surveillance de ce marché. Il n’est est rien, et même pire. L’enquête démontre comment la gauche aux affaires et à Bercy encourage aujourd’hui ce qu’elle dénonçait hier. L’auteur suit à la trace ce lobby constitué de seconds couteaux de la politique, de membres de la haute-administration et de chercheurs conciliants qui décident de tout dans une opacité souveraine. Il s’inquiète de l’avancée des théories du new management déléguant de plus en plus au privé et dont la gestion de moins en moins publique de l’eau ne représente qu’un avant-goût.
→ A la fin de sa démonstration pédagogique et implacable, il en appelle à une création d’une haute-Autorité de la régulation de l’eau.
L’AUTEUR. Marc Laimé ( 1952), consultant en eaux et assainissement pour les collectivités locales, est devenu l’expert incontesté de la gestion de l’eau en France et la bête noire des majors en position monopolistique. Il est l’auteur d’ouvrages de référence et d’un site Web sur la question particulièrement suivi, Dans les eaux glacés du calcul égoïste.
Il s’agit d’ une nouvelle collection de l’Editeur, "Savoirs citoyens", dédiée aux lanceurs d’alerte. »


- Roger LENGLET, Nanotoxiques. Une enquête

→ Actes Sud • ISBN 978-2-330-03034-6 • 240 pages • 22 € • Paru le 19 mars 2014
→ « Les produits contenant des nanoparticules envahissent notre quotidien. Invisibles à l’œil nu, ces nouvelles molécules hightech laissent parfois deviner leur présence par les accroches publicitaires : aliments aux “saveurs inédites”, “cosmétiques agissant plus en profondeur”, “sous-vêtements antibactériens”, fours et réfrigérateurs “autonettoyants”, articles de sports “plus performants”, et armes plus destructrices…
→ Sans cesse, les ingénieurs en recherche et développement inventent de nouvelles applications des nanos qui sont commercialisées sans le moindre contrôle, au mépris de la réglementation les obligeant à tester la toxicité des substances avant de les vendre. Or, il s’avère que ces nanoparticules sont souvent redoutables – elles sont si petites que certaines peuvent traverser tous les organes, jouer avec notre ADN et provoquer de nombreux dégâts.
→ Grâce à son enquête aussi rigoureuse qu’explosive, Roger Lenglet a retrouvé les principaux acteurs des nanotechnologies. Il livre ici leurs secrets et les dessous de cette opération menée à l’échelle planétaire qui, avec le pire cynisme, continue de se déployer pour capter des profits mirobolants au détriment de notre santé.
→ Avec ce premier livre en français sur la toxicité des nanoparticules, Roger Lenglet tente de prévenir un nouveau scandale sanitaire d’une ampleur inimaginable. »
→ ■ Roger Lenglet a co-animé en 2014, avec la revue Les Périphériques vous parlent et Adéquations, un cycle de séminaires Lancement d’alertes, enseignements et perspectives


- Jacques CAPLAT, Changeons d’agriculture, Réussir la transition

→ Actes Sud • collection Domaines du possible • 152 pages • ISBN : 978-2-330-03234-O • 17 € • parution mai 2014
→ « Le “modèle” agricole qui s’est imposé depuis quelques décennies est de plus en plus critiqué en raison de ses conséquences néfastes sur l’environnement, l’emploi et la santé humaine et animale. Pourtant, sa remise en cause est souvent écartée au nom de l’urgence alimentaire : il serait “le seul capable de nourrir l’humanité”. Cette affirmation péremptoire interdit le débat et nous enferme dans une impasse dont il est urgent de sortir. L’objet de cet ouvrage est de lever certains malentendus et de détailler les alternatives qui nous permettront d’élaborer une autre agriculture, capable de réconcilier paysans, environnement et société. Pour ce faire, l’auteur explique quels ont été les choix scientifiques, économiques et politiques qui ont présidé à l’élaboration du modèle “conventionnel”, et démontre que d’autres choix tout aussi performants sont possibles. Il décrit alors les étapes d’une transition en s’appuyant sur la réalité de milliers de paysans passés de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique. C’est donc bien d’actes concrets et réalisables qu’il est question ici, où paysans et citoyens sont mis à contribution, chacun ayant son rôle à jouer dans une transition réussie vers l’agriculture de demain". Sommaire et introduction en pdf (10 pages)


- Rasmig KEUCHEYAN, La nature est un champ de bataille

→ La Découverte • collection Zones • 201 pages • ISBN : 978-2-35522-058-6 • 16 € • parution mars 2014
→ « Face à la catastrophe écologique annoncée, les bonnes âmes appellent l’humanité à « dépasser ses divisions » pour s’unir dans un « pacte écologique ». Cet essai s’attaque à cette idée reçue. Il n’y aura pas de consensus environnemental. Loin d’effacer les antagonismes existants, la crise écologique se greffe au contraire à eux pour les porter à incandescence. Soit la localisation des décharges toxiques aux États-Unis : si vous voulez savoir où un stock de déchets donné a le plus de chances d’être enfoui, demandez-vous où vivent les Noirs, les Hispaniques, les Amérindiens et autres minorités raciales. Interrogez-vous par la même occasion sur le lieu où se trouvent les quartiers pauvres... Ce « racisme environnemental » qui joue à l’échelle d’un pays vaut aussi à celle du monde. « Marchés carbone », « droits à polluer », « dérivés climatiques », « obligations catastrophe » : on assiste à une prolifération des produits financiers « branchés » sur la nature. Faute de s’attaquer à la racine du problème, la stratégie néolibérale choisit de financiariser l’assurance des risques climatiques. C’est l’essor de la « finance environnementale » comme réponse capitaliste à la crise. Surcroît de catastrophes naturelles, raréfaction de certaines ressources, crises alimentaires, déstabilisation des pôles et des océans, « réfugiés climatiques » par dizaine de millions à l’horizon 2050... Autant de facteurs qui annoncent des conflits armés d’un nouveau genre, auxquels se préparent aujourd’hui les militaires occidentaux. Fini la guerre froide, bienvenue aux « guerres vertes ». De La Nouvelle-Orléans au glacier Siachen en passant par la banquise de l’Arctique, l’auteur explore les lieux marquants de cette nouvelle « géostratégie du climat ». Cet essai novateur de théorie politique fournit une grille de lecture originale et critique, indispensable pour saisir les enjeux de la crise écologique actuelle. À travers l’exposition édifiante des scénarios capitalistes face au désastre environnemental, il fait oeuvre - salutaire - de futurologie critique".


- Bernard Cassen, Hélène Michel, Louis Weber, Le Parlement européen, pour faire quoi ?

→ Editions du Croquant • 128 pages • ISBN : 9782365120456 • 8.00 € • Parution le 13 mars 2014
→ « Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct dans les États membres de l’Union européenne (UE) depuis 1979. Trente-cinq ans après, les enquêtes d’opinion montrent toujours une méconnaissance générale de la signification de ce scrutin, comme d’ailleurs de l’ensemble des institutions européennes. L’abstention, considérable, traduit-elle cette ignorance, comme le croient nombre d’observateurs de l’UE  ? Ou le rejet des politiques européennes mises en œuvre dans chaque État membre  ? Ou les deux  ? Dans ce livre, écrit dans une perspective d’éducation populaire, les auteurs présentent cette assemblée dont les pouvoirs sont loin d’être négligeables. Ils décrivent un fonctionnement où la recherche permanente du consensus et le partage des postes entre les deux groupes politiques dominants – conservateur et social-démocrate – conduisent le plus souvent à dépolitiser la prise de décision. Ils plaident pour une refondation démocratique de la construction européenne dans laquelle les pouvoirs du Parlement européen s’articuleraient avec ceux des parlements nationaux et avec les forces politiques ancrées dans les sociétés des États membres. Une telle démarche implique une rupture radicale avec le carcan néolibéral des traités actuels et avec les partis politiques qui s’en accommodent.
→ Bernard Cassen est professeur émérite de l’Institut d’études européennes de l’université Paris 8 et secrétaire général de l’association Mémoire des luttes. Hélène Michel est professeure de science politique à l’université de Strasbourg, membre du comité éditorial de la collection et de la revue Savoir/agir. Louis Weber coordonne la rédaction de la revue Savoir/agir et participe aux activités d’Espaces Marx et de la Fondation Copernic »


- José BOVE, Gilles LUNEAU, Hold-up à Bruxelles. Les lobbies au coeur de l’Europe

→ Editions La Découverte, collection "Cahiers libres" • ISBN : 9782707178220 • 192 pages • 17 € • Sortie le 20 février 2014
→ « Député européen, un sport de combat ? Dans ce livre, à travers des cas concrets vécus au quotidien, José Bové livre la réalité des couloirs de Bruxelles : batailler pour l’indépendance des agences de contrôle infiltrées par les multinationales, révéler un complot de l’industrie du tabac contre la directive sanitaire en préparation, défendre les paysans face à la politique agricole commune instrumentalisée par les firmes agroalimentaires et agrochimiques, fédérer la lutte contre l’exploitation des gaz de schiste en Europe, dénoncer les accords de libre-échange... Le livre braque aussi le projecteur sur les connivences dont bénéficient, au plus haut niveau de l’organigramme administratif, les lobbyistes de l’industrie : nichés aux postes clés des directions générales de la Commission, nombre de fonctionnaires européens sont là pour influencer les députés et les convaincre de satisfaire les exigences des multinationales. En s’appuyant sur des exemples précis et documentés, José Bové décrypte les mécanismes de prise de décision, les bras de fer avec la Commission européenne, les logiques des États. Le constat lucide qu’il dresse s’accompagne de propositions pour changer les règles du jeu, pour édifier une Europe fédérale et plus démocratique capable de résoudre les crises qui ravivent les replis nationalistes et les tentations autoritaires. En dévoilant le jeu européen, le député José Bové nous place aussi face à nos responsabilités de citoyens. »


- Direction Céline PESSIS, Survivre et vivre. Critique de la science, naissance de l’écologie

→ Editions L’Echappee, collection "Frankenstein" • ISBN 2915830711 • EAN 978-2915830712 • 480 pages • 25 € • Parution le 13 février 2014
→ « Dans l’après 68, Survivre et Vivre, le mouvement de scientifiques critiques rassemblés autour du grand mathématicien Alexandre Grothendieck, dénonce la militarisation de la recherche et l’orientation mortifère du développement technoscientifique. Rapidement devenus les fers de lance d’une fronde antiscientiste, ces « objecteurs de recherche » sont des acteurs de premier plan dans l’émergence du mouvement écologique français. Aux côtés de Pierre Fournier, ils participent à l’essor du mouvement antinucléaire. Lié aux objecteurs de conscience, à des mouvements hygiénistes et naturistes, à des agrobiologistes et des naturalistes, Survivre et Vivre prône la subversion culturelle et essaime en une vingtaine de groupes locaux. Proche de Robert Jaulin, Serge Moscovici et Bernard Charbonneau, il s’affirme comme le « laboratoire idéologique de la révolution écologique ».
→ Ce livre présente les principaux textes de la revue Survivre... et Vivre. éditée par le mouvement de 1970 à 1975, elle fut la première revue d’écologie politique influente. Des contributions d’anciens membres de Survivre et Vivre mettent en perspective cette expérience collective et ses cheminements d’hier à aujourd’hui.
→ Textes à l’appui, ce livre offre aussi un panorama plus large de la critique des sciences des années 1970. à l’heure du capitalisme vert, il invite ainsi à renouer avec les racines critiques de l’écologie politique et à s’abreuver à sa joyeuse radicalité. »


- Jean-Jacques DELFOUR, La condition nucléaire. Réflexions sur la situation atomique de l’humanité

→ Editions L’Echapée belle • isbn 978-29158307-9-8 • 296 pages • 15 € • Parution le 13 février 2014
→ « La condition nucléaire est l’exploitation des générations à venir que l’on contraint à vivre au milieu des radionucléides et qui auront à gérer pendant des millénaires des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs. La condition nucléaire est l’annulation de la valeur de l’humain et du vivant au profit de la jouissance technologique absolue, et, corrélativement, la négation de la différence entre démocratie et dictature, entre guerre et paix. Elle est aussi la destruction de la responsabilité éthique et de la valeur morale des actions, au bénéfice d’une extension illimitée du pouvoir des innovations technologiques, que l’élite technopolitique ne contrôle même plus. Elle est, sur le plan intellectuel, le renoncement forcé à la construction dialectique du savoir sur le réel et, conséquemment, le fait de devoir s’en remettre uniquement à la chance. La condition nucléaire est le retour du magisme au sein même du savoir technoscientifique moderne. C’est le projet anthropologique d’un surhomme débarrassé de la vie. »


- Pierre JOXE, Soif de justice. Au secours des juridictions sociales

→ Fayard • EAN : 9782213672359 • 324 pages • 19 € • Parution le 3 janvier 2014
→ « Sait-on qu’aujourd’hui encore on compte 700 000 accidents du travail par an en France, soit 2 000 par jour ? que 40 000 d’entre eux entraînent une incapacité permanente, et que 500 en moyenne sont mortels, soit une dizaine par semaine ? Comment sont jugés les contentieux de pareils drames humains ?
Après son livre retentissant sur la justice des mineurs (Pas de quartier !, Fayard, 2011), Pierre Joxe explore ici un domaine peu connu et encore moins décrit : le fonctionnement des juridictions spécialisées dans l’application des lois sociales.
Il s’agit en particulier du Conseil des prud’hommes, des tribunaux des affaires de sécurité sociale, des Commissions départementales d’aide sociale, des tribunaux du contentieux de l’incapacité, de la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail, de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, etc.
Comme à son habitude, Pierre Joxe illustre son propos d’études de cas et de "choses vues" ; il le complète en comparant l’état de notre droit social avec ses homologues allemand, suisse, belge, et conclut en proposant un plan à long terme pour créer un ordre de juridictions sociales à part entière, au sein d’un pouvoir judiciaire enfin rendu indépendant, en France, comme il l’est chez nos proches voisins européens qui consacrent tous plus de moyens humains et financiers à leur justice.
Ancien ministre, ancien président de la Cour des comptes, Pierre Joxe a désormais revêtu la robe d’avocat. »


- Dominique LEGLU, Monique SENÉ, Raymond SENÉ, Les Dossiers noirs du nucléaire français

→ Presses de la Cité • 149 pages • 13,99 € • Novembre 2013
→ « Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima... et demain ? Fessenheim, Blayais ou Pierrelatte ?
Dormez tranquilles, braves gens, nous veillons sur votre sécurité. Telle est, en substance, l’antienne que les autorités nucléaires françaises répètent depuis maintenant près de cinquante ans. Le parc nucléaire français est certes l’un des plus importants au monde, mais c’est aussi le plus sûr, nous dit-on. Et pour cause : depuis toujours la sécurité serait au centre des préoccupations de l’industrie nucléaire. Pour preuve, il n’y a pas eu, il n’y aura pas, il ne peut pas y avoir, de Tchernobyl ou de Fukushima.
→ Pourtant, selon les auteurs, fins connaisseurs d’une industrie historiquement habituée à prendre ses aises avec la transparence, les choses sont loin d’être aussi claires. Car si la France a connu des incidents graves, dont certains auraient pu avoir des conséquences catastrophiques, elle a surtout eu beaucoup de chance. Ancrant leurs analyses dans une vision historique du développement du nucléaire français, armés d’une documentation imposante, fruit d’années d’études sur le sujet et d’une réelle compétence technique, les auteurs montrent à quel point la sécurité de nos cinquante-huit centrales en service tient parfois à un fil... »


- David GRAEBER, Dette : 5000 ans d’histoire

→ Editions Les Liens qui libèrent • ISBN : 979-10-209-0059-3 • 29.90 € • Parution : 25 septembre 2013
→ « (...) Voici un livre capital, best-seller aux États-Unis – plus de 100 000 exemplaires vendus – et en Grande-Bretagne, commis par l’un des intellectuels les plus influents selon le New York Times et initiateur d’Occupy Wall Street à New York.
→ Un livre qui, remettant en perspective l’histoire de la dette depuis 5 000 ans, renverse magistralement les théories admises. Il démontre que le système de crédit, apparu dès les premières sociétés agraires, précède de loin l’invention des pièces de monnaie. Quant au troc, il n’a toujours été qu’un pis-aller et ne s’est réellement développé que dans des situations particulières ou de crise. La dette a donc toujours structuré nos économies, nos rapports sociaux et jusqu’à nos représentations du monde.
→ David Graeber montre que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l’Antiquité (des mots comme "culpabilité", "pardon" ou "rédemption") est issu en grande partie des affrontements antiques sur la dette. Or il fonde jusqu’à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal, jusqu’à l’idée que nous nous faisons de la liberté. Sans en avoir conscience, nous livrons toujours ces combats…
→ Selon l’auteur, l’endettement est une construction sociale fondatrice du pouvoir. Si autrefois les débiteurs insolvables ont nourri l’esclavage, aujourd’hui les emprunteurs pauvres – qu’il s’agisse de particuliers des pays riches ou d’États du tiers-monde – sont enchaînés aux systèmes de crédit. "L’histoire montre, explique Graeber, que le meilleur moyen de justifier des relations fondées sur la violence, de les faire passer pour morales, est de les recadrer en termes de dettes – cela crée aussitôt l’illusion que c’est la victime qui commet un méfait." Trop d’économistes actuels perpétuent cette vieille illusion d’optique, selon laquelle l’opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers.
Ils oublient aussi une leçon déjà connue de la civilisation mésopotamienne : si l’on veut éviter l’explosion sociale, il faut savoir "effacer les tablettes" »


Didier MINOT, Des Associations citoyennes pour demain

→ Editions Charles Léopold Mayer • Sortie en librairie le 16 septembre 2013Disponible depuis le 2 septembre auprès du Collectif des associations citoyennes, 20 € + 3 € frais de port : suivre le lien.
→ « Ce livre est né de l’action du collectif des associations citoyennes, né en 2010 d’une indignation face à une réduction marchande du fait associatif. Mais comme l’indignation ne suffit pas, il a tenté de comprendre les causes, les mécanismes, les politiques à l’oeuvre dans les évolutions récentes.
→ Le premier objectif de ce livre est de faire connaître la diversité des actions menées par des associations citoyennes, qui sont tournées vers le bien commun, l’intérêt général et le respect des droits fondamentaux, et pas seulement l’intérêt commun de leurs membres. Le second objectif est de montrer en quoi ces initiatives répondent aussi à la crise globale où nous sommes plongés, crise à la fois financière, écologique, sociale, démocratique.
→ Face à des menaces multiformes, les initiatives de citoyens associés commencent à construire dès à présent des solutions, que ce soit au niveau local ou mondial, et indiquent les contours d’une alternative globale, c’est-à-dire d’une société où la coopération, la solidarité, l’égalité et la fraternité sont au fondement d’un autre monde.
→ De multiples exemples sont développés, qui montrent que l’émergence de cette société ne se situe pas dans l’utopie, c’est-à-dire nulle part, mais dans une réalité qui est déjà là pour qui sait et veut la voir. Ce livre est donc une invitation à un changement de regard et à la mobilisation.
Ingénieur agronome de formation, Didier Minot travaille depuis 40 ans sur les démarches participatives. Il a été chargé de mission à la DATAR, directeur du CRIDEL, de l’École des territoires, puis à présidé RECit (réseau des écoles de citoyens). Il participe activement depuis 2010 à l’animation du collectif des associations citoyennes. »


- Michel PINÇON et Monique PINÇON-CHARLOT, La Violence des riches. Chronique d’une immense casse sociale

→ Editions La Découverte • ISBN-10 : 2355220522 • 251 pages • 17 € • 12 septembre 2013
Lecture en ligne sur le site de l’éditeur
→ « Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d’un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d’intensification multiforme de la violence sociale.
→ Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d’une grande agression sociale, d’un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l’implosion.
→ Loin d’être l’oeuvre d’un "adversaire sans visage", cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d’un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
→ À ceux qui taxent indistinctement de "populisme" toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du "bourgeoisisme". »


- Sezin TOPCU, La France nucléaire. L’art de gouverner une technologie contestée

→ Seuil • 352 pages • 21.00 € • 12 septembre 2013
→ « Qu’avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d’évoquer l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l’abri ? pas plus que les Japonais ? d’un accident majeur ? Quel est donc l’art de faire vivre l’énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l’atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l’« aimer » ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu’est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d’il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l’âge atomique ?
→ Cet ouvrage analyse le succès de la nucléarisation de la France en dépit de fortes résistances citoyennes. Il décrypte les stratégies gouvernementales destinées à réprimer, contourner, devancer, coopter, canaliser, dépolitiser, absorber les critiques. De la dénonciation de l’« électrofascisme » au sabotage récent des débats « bidons », en passant par le « mensonge » de Tchernobyl, il met en évidence quarante ans de rapports de force entre l’atome et ses détracteurs, en considérant non seulement les moments forts du mouvement antinucléaire mais aussi la trajectoire, le repli et le renouveau des contestations.
→ Sezin Topçu est historienne et sociologue des sciences, chargée de recherche au CNRS. Elle est membre du Centre d’études des mouvements sociaux, Institut Marcel-Mauss, EHESS. »


-  Le temps des femmes , Revue Socialiste n°51, 3ème trimestre 2013.

→ Des contributions notamment de Françoise Héritier, Yvette Roudy, Michelle Perrot, Irène Théry, Christine Bard, Sylvie Crome, Natacha Chetcuti...
A télécharger (pdf 156 pages)


- Mikkel BORCH-JACOBSEN, Big pharma. Une industrie toute puissante qui joue avec notre santé

→ Editions Les Arènes • 528 pages • ISBN : 9782352042594 • 22,80 € • Sortie le 5 septembre 2013
→ « Le dévouement et la probité de la plupart des professionnels de la santé sont indubitables, mais la corruption s’est installée au coeur du système. La logique du profit a dévoyé la science.
Chaque année, près de 200 000 personnes décèdent en Europe suite aux effets médicamenteux qualifiés de "secondaires" ; les overdoses d’antidouleurs tuent plus que l’héroïne et la cocaïne réunies ; l’abus de médicaments a pollué jusqu’à l’eau du robinet, devenue un cocktail de Prozac, d’antibiotiques, d’anticancéreux et de perturbateurs endocriniens.
→ Coordonné par Mikkel Borch-Jacobsen Philosophe et historien, il enseigne à l’université de Washington et a consacré avec Anne Georget un documentaire au marketing pharmaceutique des maladies (Arte) (...) »
→ Voir aussi une présentation de l’ouvrage sur lepoint.fr : « Quand Big Pharma joue avec notre santé. Douze experts internationaux, lanceurs d’alerte et journalistes de référence démontrent comment l’industrie pharmaceutique détourne l’usage des médicaments »


- CAMILLE, Le Petit livre noir des grands projets inutiles

→ Editions Le Passager clandestin • ISBN : 978-2-36935-002-6 • 115x175mm • 124 pages • 5 € • Parution en librairie : 1er septembre 2013. D’ici là, achat en souscription à prix réduit.
→ « On bétonne à tour de bras ! Autoroutes, aéroports, lignes LGV, stades de foot, incinérateurs, centrales nucléaires, lignes à très haute tension...
→ Des paradoxes apparents de la crise, celui qui conduit les pouvoirs politiques et économiques à reprendre les recettes qui nous ont menés dans l’impasse n’est pas le moindre. Ainsi de la prolifération des grands projets inutiles auxquels une pensée magique fondée sur le dogme de la croissance attribue la vertu de créer de l’emploi, du pouvoir d’achat et... de la croissance. Qu’importe que cette équation fasse abstraction de la finitude de notre planète et méprise les nécessités fondamentales du vivre ensemble et du rapport à la nature !
Heureusement, l’inutilité et la nocivité de ces grands projets trouve sur leur route toute une population déterminée, en multipliant les zones à défendre (ZAD), à inventer d’autres manières d’occuper le terrain.
→ Cet ouvrage décrit les principaux projets inutiles de notre temps, butant sur des mobilisations ô combien nécessaires : de Notre-Dame des Landes à Bure en passant par Flamanville, Gonesse, Gap, Creys-Malville, Lyon, Rouen, Toulouse, la Picardie, le Morvan ou les Landes…
→ Camille est l’auteur de ce livre écrit à mille mains.
Afin de préserver l’anonymat des opposants tout en évitant les errements d’une médiatisation à outrance de quelques « porte-parole » autoproclamés, les militants ont décidé de toutes et tous se dénommer Camille. Camille est autonome sans être solitaire, s’engage dans un collectif humain sans renoncer à son individualité, défend les générations futures sans occulter l’apport des combats passés. Camille est anti-nucléaire, locavore, vélorutionnaire, en transition, faucheur, déboulonneur… Camille savoure le goût du contact humain, s’oppose par goût et milite par envie. »


- (Téléchargement), Commissariat général à la stratégie et à la prospective, Quelle France dans 10 ans ?

→ 38 pages • 1,8 Mo • 19 août 2013
→ « Préparée en juillet‐août 2013 par un groupe d’experts du CGSP, cette note a été conçue pour servir d’introduction au séminaire gouvernemental du 19 août 2013. Elle propose des éléments de constat et des pistes de réflexion sur les perspectives à horizon de dix ans et esquisse une approche pour l’élaboration d’une stratégie à moyen terme, mais ne prétend ni faire un inventaire des questions, ni fixer les termes d’une réponse. Son objectif principal est d’ouvrir une discussion (...)
→ La note propose un cadrage prospectif aux niveaux international, européen et français. Il trace les contours de trois choix collectifs d’importance qui portent respectivement sur notre rapport à la mondialisation, notre modèle d’égalité, et notre vision du progrès et indique ce que devront être les composantes d’une stratégie à dix ans (...) »


- (Téléchargement), FAO, L’Etat de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde 2013. Mettre les systèmes alimentaires au service d’une meilleure nutrition

→ FAO • Rapport complet en anglais • 114 pages • 2,5 Mo • Résumé disponible en français • 4 juin 2013
→ « La malnutrition coûte 3 500 milliards de dollars à l’économie mondiale.
Dans l’édition 2013 de La Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, intitulée Mettre les systèmes alimentaires au service d’une meilleure nutrition et publiée le 4 juin, l’Organisation des Nations-unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) met en évidence les coûts sociaux et économiques de la malnutrition. D’après le rapport, 2 milliards de personnes dans le monde vivent avec une ou plusieurs carences en micronutriments, et 1,4 milliard d’individus présentent un excès pondéral. Particulièrement touchés, les enfants de moins de cinq ans sont près d’un quart à souffrir d’un retard de croissance. Selon la FAO, "le coût de la malnutrition pour l’économie mondiale, causé par la perte de productivité et les coûts directs des soins de santé, est inacceptable ; il pourrait représenter jusqu’à 5 pour cent du produit intérieur brut mondial, soit 3 500 milliards de dollars, ou 500 dollars par personne". Dans ce contexte, la FAO formule une série de recommandations parmi lesquelles le développement de politiques agricoles permettant l’augmentation de la productivité, la diminution des pertes et du gaspillage alimentaires, estimés à un tiers de la production mondiale, le renforcement de la performance nutritionnelle de la production agricole, et l’amélioration des choix alimentaire s des consommateurs. Le rapport souligne également la nécessité de "donner aux femmes les moyens d’une meilleure maîtrise des ressources et des revenus, ce qui profiterait à leur santé et à celle de leurs enfants". »


- (Lecture en ligne ou téléchargement), ATTAC, La transition énergétique dans une perspective altermondialiste

→ ATTAC • 11 pages • parution le 24 mai 2013
→ « Attac France publie une brochure intitulée La transition énergétique dans une perspective altermondialiste afin de contribuer au débat national sur la transition énergétique. Ce texte, de caractère généraliste, propose sept principes comme fil directeur et autant de pistes d’action qui devraient guider des politiques, recherches et pratiques de "transition énergétique" dans une perspective altermondialiste, c’est-à-dire une transition énergétique au service d’une transition écologique et sociale qui soit juste, solidaire et démocratique.
→ Si de nombreux et intéressants scénarios de transition énergétique sont sur la table et s’il est déjà possible de renforcer la résilience de nos territoires et des populations à travers de nombreuses expérimentations et innovations sociales, cette brochure pointe quelques-unes des conditions à réunir pour faire de l’énergie un bien commun, un commun dont on prend soin collectivement et démocratiquement. Mettre fin à la frénésie extractive afin de satisfaire les exigences climatiques, démarchandiser et définanciariser l’énergie, éviter le piège techno-scientifique dans lequel les « spécialistes » veulent nous enfermer, reprendre le contrôle sur les grands choix énergétiques, s’assurer que les populations de la planète aient un accès collectif égalitaire aux services de l’énergie sont quelques-uns des passages obligés pour une réappropriation citoyenne et collective de notre avenir énergétique (...) »


- Roger LENGLET, 24 heures sous influences. Comment on nous tue jour après jour

→ François Bourin Editeur • Isbn : 978-2-84941-377-7 • Code sodis : 752 • 270 pages • 20.00 € • Avril 2013
→ « Vous ouvrez les yeux après une bonne nuit de sommeil, croyant retrouver le monde réel, vos soucis familiers et vos projets… Erreur : ce monde n’est pas le vôtre, c’est celui que des lobbies ont recomposé à votre insu, dans ses moindres détails, pour satisfaire à leur avidité. Les draps dans lesquels vous avez dormi, les chaussons que vous enfilez, le café, le lait et l’eau que vous buvez, le savon, le dentifrice et chacun des produits que vous utilisez au cours de la journée est le fruit d’inavouables opérations d’influence. Tout comme la lumière ou l’ordinateur que vous allumez, la poubelle que vous sortez, le bus dans lequel vous montez, les sous-particules qui se glissent sous votre peau.
→ Dans ce livre d’enquête, Roger Lenglet nous révèle comment notre santé est menacée à chaque instant. Comment, du matin au soir, des escouades d’hommes de l’ombre redéfinissent notre univers et nous dictent le contenu de nos assiettes, la qualité de nos vêtements, nos plaisirs, nos songes et même notre mort (...) »
→ ■ Lire des extraits de l’ouvrage sur le site d’Adéquations : >>>>>


- Jacques AMBROISE, Gaz de schiste. Histoire d’une imposture

→ Editions Sang de la Terre • Collection "Le droit de savoir" • 158 pages • ISBN 10 : 2869853017 • ISBN 13 : 9782869853010 • 14,5 € • Avril 2013
→ « Un écrit "coup de poing" d’un citoyen militant au sein d’un collectif "Non aux gaz de schiste".
→ Cet ouvrage, qui se veut simple et didactique, est destiné à tout citoyen qui a entendu parlé du "gaz de schiste" et souhaite être suffisamment bien informé des conséquences irréversibles sur notre environnement et nos rapports économiques/sociaux de l’exploitation à grande échelle de cette énergie.
→ Jacques Ambroise (adhérent de l’association altermondialiste Attac et membre du conseil d’administration de l’association Non aux gaz de schiste Permis de Cahors) apporte de nombreuses explications essentielles à la compréhension des enjeux liés aux gaz de schiste.
→ Cet ouvrage, de la collection "Le droit de savoir", est un acte citoyen et militant pour réveiller les consciences sur une question qui engage de manière définitive notre avenir. »


- Stéphane FOUCART, La fabrique du mensonge. Comment les industriels manipulent la science et nous mettent en danger

→ Editions Denoël • Collection Impacts • ISBN 9782207115145 • Gencode 9782207115145 • 304 pages, sous couverture illustrée, 140 x 225 mm • 17 € • 21 mars 2013
→ « Un pan entier de l’activité des grandes entreprises consiste aujourd’hui à manipuler la science. Confrontés aux faits, les industriels utilisent le discours scientifique comme un instrument de propagande pour instiller le doute.
Les fabricants de tabac sont les premiers à avoir recruté des faux experts, fait publier des études biaisées, organisé des fausses conférences scientifiques et corrompu des sociétés savantes afin de convaincre que le tabac n’était peut-être pas responsable du cancer du poumon.
Les mêmes procédés ont été remis au goût du jour pour dédouaner l’amiante de ses méfaits, pour relativiser ou nier le réchauffement climatique, pour faire du déclin des abeilles un "mystère" sans lien avec les nouvelles générations d’insecticides. Ils sont également à l’œuvre dans l’affaire du bisphénol A, l’un des plus graves scandales sanitaires de ces dernières décennies.
Quant au "débat" sur les OGM, cela fait bien longtemps qu’il n’a plus rien à voir avec la science. Les intérêts en jeu sont trop colossaux pour laisser les chercheurs s’exprimer librement...
→ Au-delà de tout militantisme, La Fabrique du mensonge décortique les mécanismes de ces manœuvres et montre comment abîmer la science et détruire le savoir met nos vies en danger. »


- (Téléchargement) Générations Futures, Rapport EXPPERT 1 (EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens). Quelles expositions aux insecticides perturbateurs endocriniens au quotidien ?

Générations Futures • document pdf 42 pages, 5,3 Mo • 19 mars 2013
→ « (...) Pesticides PE. Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances étrangères à l’organisme qui peuvent avoir des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur ses descendants. Le fœtus et le jeune enfant sont les plus menacés par ces substances. De nombreux pesticides ou biocides sont des perturbateurs endocriniens avérés ou fortement suspectés.
Agir maintenant. Afin de montrer l’urgence de l’action préventive dans ce domaine des PE, Générations futures a décidé de réaliser une série de plusieurs rapports basés sur des analyses et enquêtes fouillées montrant l’omniprésence de très nombreux pesticides PE dans notre environnement qui engendre une exposition très importante de la population à ces PE : ce sont les rapports EXPPERT (pour EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens).
Un rapport ciblé. Le rapport EXPPERT 1 démontre que nous sommes quotidiennement exposés à des insecticides perturbateurs endocriniens de deux familles connues : les organophosphorés et les pyrèthrinoïdes. Cette exposition peut être alimentaire (EXPPERT 1 étudie la contamination par ces insecticides PE de produits à base de céréales), mais aussi par l’exposition à des insecticides ménagers, pour le jardin, la literie, les textiles, à usage vétérinaire ou humain.
→ Pour les produits alimentaires à base de céréales, 75% des échantillons analysés contiennent des résidus de pesticides – sans dépassement de LMR – et sur ces 75%, tous contiennent une ou plusieurs substances, organophosphorées ou pyrethrinoides, suspectées d’être perturbatrices du système endocrinien.
→ Pour les produits non alimentaires, sur les 181 produits commerciaux étudiés dans ce rapport, 108 contenaient – au moment des relevés – une ou plusieurs substances organophosphorées ou pyrethrinoides, suspectées d’être PE (...) »


- Michaël FERRIER, Fukushima, Récit d’un désastre

→ Gallimard • Collection Folio (n° 5549) • 320 pages • ISBN : 9782070450473 • 6,95 € • 2nde parution 14 mars 2013
→ « On peut très bien vivre dans des zones contaminées : c’est ce que nous assurent les partisans du nucléaire. Pas tout à fait comme avant, certes. Mais quand même. La demi-vie. Une certaine fraction des élites dirigeantes – avec la complicité ou l’indifférence des autres – est en train d’imposer, de manière si évidente qu’elle en devient aveuglante, une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l’avènement de l’humanité. »


Vincent LE COQ et Anne-Sophie POIROUX, Le « toujours moins cher » : à quel prix ?

→ Editions Yves Michel • collection "Société civile" • ISBN : 978 2 36429 029 7 • 14,90 € • 8 mars 2013
→ « Grande distribution, élus, État, Justice : une « entente » cordiale...
La loi « Royer » devait protéger les petits commerçants et favoriser un aménagement harmonieux du territoire. Aucun de ces objectifs n’a été atteint, mais encore, alors que les pouvoirs publics ont de longue date la claire conscience de sa faillite, le régime établi en 1973 a été conservé jusqu’à aujourd’hui.
L’État a systématiquement tranché en faveur de la grande distribution.
Les dégâts en sont immenses, c’est notre modèle social qui est ravagé.
L’observation minutieuse, par les auteurs, des relations entre la grande distribution et l’État, révèle l’intelligence des acteurs des grandes enseignes à tirer parti de la corruption des élites : la grande distribution a financé la vie politique française.
En contrepartie, celle-ci l’a favorisée systématiquement au détriment des petits commerçants, mais aussi des paysans, des producteurs en général, de la santé des consommateurs et plus généralement de notre modèle social lui-même.
Qui sont les plus grandes fortunes de France ? Celles de la grande distribution. L’écart s’est creusé de façon vertigineuse entre eux d’un côté et leurs travailleurs et les producteurs de l’autre.
Il est temps de réagir par une salutaire prise de conscience et nos choix de consommation.
→ Après avoir exercé la profession d’avocat pendant dix ans, Vincent LE COQ enseigne depuis 2000 le droit à l’Université Toulouse II Le Mirail. Anne-Sophie POIROUX exerce la profession d’avocat à Gap. »


- (Bande dessinée) Plogoff

→ Scénario : Delphine LE LAY. Dessin : Alexis HORELLOU
→ Delcourt • collection "Encrages" • ISBN : 978-2-7560-3151-4 • 14,95 € • 6 mars 2013
→ « Après le choc pétrolier de 1973, la France passe au tout nucléaire. Plogoff, commune de Bretagne, est retenue pour l’établissement d’une centrale. De l’incompréhension des habitants naît la contestation puis la résistance. Ce n’est qu’en 1981 que le projet est stoppé par Mitterrand, comme promis durant sa campagne (...) »


- (Télégargement) Association Global Chance, La situation énergétique de la France : état des lieux. Contribution au débat national sur la transition énergétique

→ Document pdf 12 pages, 1 Mo • 18 février 2013
→ « Bilan énergétique, indicateurs globaux, situation internationale et européenne, questions d’environnement, paysage institutionnel et industriel... À l’occasion du "débat national sur la transition énergétique", Global Chance fait le point sur le système énergétique français. Le système énergétique d’un pays a pour fonction de fournir l’ensemble des services requérant de l’énergie nécessaires à la satisfaction des besoins d’alimentation, de logement, d’éducation, de santé, de culture, de mobilité, de loisirs etc. de l’ensemble de ses habitants et de ses organisations collectives.
Ces besoins ne sont pas directement des besoins d’énergie, mais leur satisfaction exige bien souvent la mise en œuvre d’infrastructures, d’outils et d’appareils consommateurs d’énergie sous différentes formes, chaleur, énergie mécanique, etc., et mobilisent des « produits énergétiques finaux » (carburants, combustibles, chaleur, électricité). Ces produits énergétiques finaux sont eux-mêmes le résultat de transformations de différentes ressources énergétiques naturelles qui reçoivent le nom « d’énergies primaires ».
La description d’un système énergétique suppose donc de dresser la carte des connections et des flux qui s’établissent entre les ressources énergétiques dont peut disposer une société et les besoins de services variés requérant de l’énergie de cette société, à travers les produits énergétiques finaux qui parviennent à ses différents membres.
La diversité des modes de satisfaction possibles des besoins de services d’une société en fonction des infrastructures qui l’entourent, de ses modes de vie et de production, de son organisation sociale, se traduit de fait par une très grande diversité de situations de consommation d’énergie : c’est ainsi que pour des niveaux de vie comparables, un habitant des États-Unis consomme près de deux fois plus d’énergie qu’un Français.
Les ressources énergétiques sont elles-mêmes nombreuses, présentent des caractéristiques très diverses et sont soumises à une série de contraintes physiques, quantitatives, techniques, géographiques, environnementales et économiques. Il existe des systèmes énergétiques très différents selon les sociétés, leur type d’organisation sociale et territoriale, les opportunités, les contraintes géographiques et géopolitiques dans lesquelles elles fonctionnent. Ces systèmes se distinguent par la nature et la répartition de ressources énergétiques mises en œuvre (ce que l’on appelle le « mix » ou le « bouquet » énergétique), mais tout autant par la façon dont les services énergétiques nécessaires sont rendus à la société. »


- Association négaWatt Changeons d’énergies - transition, mode d’emploi

→ Coédition Actes Sud/Colibris/Association négaWatt • Collection : Domaine du possible • 112 pages • Prix unitaire : 10 € • 13 Février 2013
→ « Ce petit livre est destiné à tous ceux qui souhaitent saisir les enjeux de l’énergie et en décrypter la complexité, se défaire des idées reçues et connaître les propositions aussi novatrices que de bon sens portées par l’association négaWatt. Un mode d’emploi écrit avec pédagogie et clarté pour aider ceux qui, convaincus par la justesse de ces idées, veulent les mettre en pratique et mieux les faire connaître.
Face aux crises majeures de l’énergie et du climat, le vrai risque serait de continuer comme avant, de faire la politique de l’autruche ou de se sentir dépassé. Prendre le problème à bras le corps et changer de modèle énergétique est au contraire une chance, une formidable opportunité qui nous conduira à une société plus équilibrée, plus juste, plus humaine. C’est sans aucune crainte qu’il faut s’y engager – et vite !
Ce message d’espérance n’est ni un acte de foi, ni une vue de l’esprit. Délivré par quelques dizaines de professionnels de l’énergie réunis depuis plus de 10 ans au sein de l’association négaWatt, il est le fruit de leur expérience de terrain et de leur expertise.
Ce qu’ils nous disent est essentiel : un nouveau système énergétique est possible, en rupture avec les filières du passé aujourd’hui encore dominantes, pétrole, gaz, charbon et nucléaire.
→ Passer aux négaWatts et aux renouvelables, voilà la recette ! Les négaWatts ? C’est commencer par réduire ces incroyables gaspillages que l’on voit tous les jours, d’abord par la sobriété dans tous nos usages de l’énergie, ensuite par l’efficacité sur toute la chaîne qui va de la production à la consommation d’énergie. Les énergies renouvelables ? Abondantes, inépuisables et peu polluantes, elles sont à portée de notre main : sachons les apprivoiser et les exploiter avec pertinence pour notre plus grand bien.
Sobriété-efficacité-renouvelables n’est pas seulement un triptyque qui mériterait d’être gravé au fronton de toutes les mairies : c’est avant tout un extraordinaire fil directeur pour guider nos choix, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain.
C’est aussi un solide point d’appui qui a permis à l’association négaWatt d’élaborer en totale indépendance un scénario de transition énergétique pour la France : le scénario négaWatt 2012-2050. Un travail considérable, créatif mais parfaitement réaliste, dont la qualité et la rigueur ont été unanimement saluées depuis sa sortie en septembre 2011.
→ Ce qui en ressort est la fois une surprise et une bonne nouvelle. Oui, quelques décennies suffiront pour apprendre à nous passer totalement des ressources fossiles et du nucléaire. Oui, la transition vers un système énergétique « 100% renouvelables » est réalisable en plus d’être désirable. Oui, cette transition induit des changements qui prendront un peu de temps. Oui les retombées positives seront considérables pour l’environnement, mais aussi pour l’activité économique, pour la création d’emplois durables et le développement des territoires. »


- (Lecture en ligne) Deux résolutions du Parlement européen sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE)

→ Résolution du Parlement européen du 6 février 2013 sur la responsabilité sociale des entreprises : Comportement responsable et transparent des entreprises et croissance durable
→ Résolution du Parlement européen du 6 février 2013 sur la responsabilité sociale des entreprises : Promouvoir les intérêts de la société et ouvrir la voie à une reprise durable et inclusive


- RITIMO, Petit guide de survie pour répondre aux préjugés sur les migrations

→ Edition brochée • Format 15 x 21 cm • 64 p. • 6,00 € • Disponible chez les membres de Ritimo et par correspondance auprès de Kurioz : 05.49.41.49.11 • 29 Janvier 2013
→ « "C’est l’invasion ! Les migrants profitent des aides sociales, ils ne sont pas intégrés, on va toutes finir voilées !"… Ils sont nombreux, en France, à accorder du crédit à ces formules-choc qu’on entend régulièrement dans les médias, dans les discours de nos gouvernants, sur nos lieux de vie. Les préjugés sur les migrations sont nombreux, encore plus en temps de crise : les migrants sont alors les coupables idéaux. Mais ce sont des idées fausses, des mensonges qui ne reflètent en aucun cas la réalité des migrations. _ → À travers le démontage de dix idées reçues courantes sur les migrations, ce petit Guide de survie montre qu’il est possible de résister aux manipulations électoralistes et idéologiques qui voudraient faire des migrants la source de tous nos problèmes. Il donne des arguments et des chiffres basés sur des statistiques officielles qui permettent d’invalider ces préjugés et de percevoir les migrations comme une richesse économique, sociale et culturelle, et même comme le seul avenir possible pour notre planète mondialisée.
→ Cette petite brochure offre également des pistes pour être citoyen et solidaire des migrants au quotidien. »


- Institut pour la sécurité inclusive, DCAF, Guide pour les femmes sur la réforme du secteur de la sécurité s

→ Megan Bastick, Tobie Whitman. Téléchargeable français ou anglais, pdf 43 pages. ISBN:978-92-9222-258-1
→ « "Le Guide pour les femmes sur la réforme du secteur de la sécurité cherche à encourager et renforcer la capacité des femmes à participer à l’élaboration et à la transformation du secteur de la sécurité dans leurs communautés et pays. Même si elles n’ont pas formellement étudié la sécurité, les femmes ont souvent une connaissance essentielle des besoins de sécurité de la communauté, et ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre des processus de la réforme du secteur de la sécurité. Le Guide pour les femmes fournit des informations essentielles sur le secteur de la sécurité et des outils pour agir. Il s’appuie sur l’expérience riche et variée de femmes de la société civile partout dans le monde et partage des exemples d’actions pratiques et parfois innovatrices.
Trois parties : comprendre la sécurité ; engagez vous ; les outils pour agir.


- Jacques TESTART, A qui profitent les OGM ?

→ CNRS Editions • Collection "Débats" • ISBN : 978-2-271-07669-4 • 80 pages • 24 janvier 2013
→ « Les plantes transgéniques permettent - elles de disposer de produits moins coûteux ? De meilleure qualité ? De meilleur goût ? Se conservant mieux ? Bénéfiques pour la santé ou pour l’environnement ? Voilà les questions que la stratégie des entreprises de biotechnologies a permis que l’on ne se pose pas. »


- (Téléchargement) Ecologia e Lavoro, CISL Toscana, syndicats européens , Guide européen du syndicaliste pour le développement durable

Janvier 2013
→ "Ce Guide a été élaboré par Ecologia e Lavoro, partenaire du projet coordonné par le syndicat italien CISL Toscana, avec la collaboration de syndicalistes allemands, belges, bulgares, français, grecs et britanniques. Il se propose de fournir aux travailleurs et aux représentants syndicaux de toute l’Europe des moyens pour construire leurs combats syndicaux et leurs actions en vue d’une relance économique écologiquement durable. Ce Guide présente le cadre politique européen en matière d’énergie et de changement climatique, et fournit, dans le même temps, de nombreux exemples pratiques d’actions syndicales qui peuvent être entreprises au niveau local ou au niveau du lieu de travail. Il n’est pas toujours facile de convaincre les autres que les crises économique, environnementale et sociale sont les trois piliers d’une même problématique. Ces idées ne seront pas forcément acceptées dans l’immédiat –L’engagement des travailleurs, des employeurs et des gouvernements doit se développer. Mais il est nécessaire de trouver de nouvelles voies pour relever les défis nouveaux et ce guide vise à en fournir quelques unes".


- (Lecture en ligne) Fondation Ellen Macarthur, "Vers une économie circulaire (Vol.2) : opportunités pour le secteur des biens de consommation" - Note de synthèse

25 janvier 2013
→ "En janvier 2012, la Fondation Ellen MacArthur publiait un rapport exposant les fondamentaux de l’économie circulaire. Étant donné la complexité du sujet, le rapport n’avait alors pu aborder que partiellement les principes d’un modèle de consommation différant du modèle linéaire « extraire-fabriquer-jeter ». Le rapport montrait que ce modèle linéaire entrait en contradiction avec une gestion circulaire des ressources, visant à la récupération et la régénération des matériaux en fin de vie. Concrètement, il démontrait que la conception et l’utilisation de biens durables (voitures, camions, machines à laver, téléphones portables) en accord avec les principes circulaires, permettraient de réaliser en Europe une économie nette annuelle de 380 milliards de dollars en matières premières, lors d’une période de transition initiale et jusqu’à 630 milliards de dollars, en phase d’adoption complète du modèle.
Cette année, la Fondation s’est penchée sur les biens de consommation courante, c’est-à-dire des produits qui par nature ont un coût par unité relativement bas, qui sont fréquemment achetés, et dont la durée de vie est beaucoup moins longue que pour les biens durables. De manière générale, les biens de consommation courante représentent 35 pour cent des apports de matières premières dans l’économie, 60 pour cent du total des dépenses de consommation et 75 pour cent des déchets municipaux. Mais surtout, le secteur des biens de consommation courante absorbe plus de 90 pour cent de la production agricole – un enjeu majeur pour la fiabilité du système à long terme.
Dans la perspective d’une transition vers une économie circulaire, de quelle manière le modèle peut-il s’appliquer aux biens de consommation courante ?"


- (Téléchargement) Patrick LENANCKER, Jean-Marc ROIRANT, Entreprendre autrement : l’économie sociale et solidaire

→ Avis du Conseil économique, social et environnemental, Commission temporaire Economie sociale et solidaire • 22 janvier 2013
→ « L’économie sociale et solidaire (ESS) – mutuelles, coopératives, associations, fondations - s’affirme comme une économie d’utilité sociale, forte de valeurs, de pratiques propres et de statuts qui en définissent le périmètre, au service de l’intérêt collectif et de la cohésion sociale. L’avis du CESE, après avoir rappelé l’importance de la structuration du dialogue social dans l’ESS, formule ses propositions sur la la nécessaire modernisation du modèle coopératif, afin de faciliter la reprise d’entreprises - saines ou en difficultés - par leurs salariés. Le CESE fait également un certain nombre de propositions, destinées à favoriser la structuration locale des acteurs territoriaux de l’ESS, particulièrement, en imaginant des modes de financement originaux. »


- (Téléchargement) Hana CHEIKH ALI, Christel QUERTON et Elodie SOULARD, Demandes d’asile liées au genre en Europe

→ Titre complet : Demandes d’asile liées au genre en Europe. Une étude comparative des législations, politiques et pratiques axées sur les femmes dans neuf États membres de l’Union européenne : France, Belgique, Hongrie, Italie, Malte, Roumanie, Espagne, Suisse et Royaume-Uni. Parlement européen, Direction générale des politiques internes, Département thématiques C : droits des citoyens et affaires constitutionnelles. PDF 2,2 Mo, 196 pages. Réédition 21 janvier 2013.
→ « Cette recherche s’intéresse aux législations, politiques et pratiques relatives aux demandes d’asile liées au genre dans les États membres de l’Union européenne. L’analyse comparative qui en résulte démontre qu’il existe de nombreuses disparités dans la façon dont les États membres de l’Union européenne traitent ces demandes. Le rapport conclut que les femmes n’ont pas la garantie de recevoir un traitement cohérent et sensible au genre lorsqu’elles recherchent une protection en Europe. Il formule plusieurs recommandations à l’attention de diverses instances afin de parvenir à un système d’asile qui tienne compte de la dimension de genre dans l’ensemble de l’Europe. »


- (Téléchargement) Centre d’analyse stratégique, 500 propositions, innovations et curiosités sociales venues de l’étranger

→ Centre d’analyse stratégique (www.strategie.gouv.fr), coordination : Delphine CHAUFFAUT, Marie-Pierre HAMEL, Marie-Cécile NAVES, Mathilde REYNAUDI, Sarah SAUNERON • Pdf 202 pages, 1,45 Mo • 15 janvier 2013
→ « Le Centre d’analyse stratégique vous propose une nouvelle édition de son panorama des Questions sociales dressant le bilan de l’année 2012. Ce ne sont plus 300 mais 500 curiosités (les brèves) qui constituent l’ouvrage
La sélection de pays a en effet été élargie pour intégrer l’Argentine, le Japon ou encore les Pays-Bas. La démarche et l’esprit restent identiques : le département Questions sociales du Centre d’analyse stratégique a assuré durant toute l’année une fonction de veille chez nos voisins (plus ou moins éloignés) afin d’y déceler des projets et innovations originaux en matière de politiques sociales.
→ Comme l’an passé, la crise économique mondiale forme le cadre des innovations sociales de l’année 2012. D’une part, en limitant les ressources disponibles, elle rend indispensable une réflexion sur leur allocation. D’autre part, en ayant montré le rôle fondamental d’amortisseur des systèmes de protection sociale, elle oblige à une réflexion sur les modalités les plus efficientes d’intervention auprès des publics.
→ Par ailleurs, des tendances démographiques et sociales structurantes comme le vieillissement de la population et l’accroissement de l’emploi des femmes se poursuivent, elles alimentent les besoins dans le champ de la vieillesse et du soutien aux familles actives dans la plupart des pays couverts par le panorama.
→ Parmi ces pays, certains ont créé leur modèle de protection sociale de longue date ; les pays européens en font partie : leurs innovations s’insèrent alors sur le socle de leur modèle d’État providence de référence, social-démocrate, libéral ou conservateur2. D’autres, en Amérique du Nord, peuvent aussi s’intégrer dans ce schéma d’une prise en compte ancienne des problématiques sociales
→ Mais ce panorama couvre également des pays qui, puissances émergentes (Inde, Chine, Brésil), ou aux références culturelles différentes (Israël, Japon), construisent un modèle fondé sur d’autres principes. Les innovations qu’ils proposent peuvent concerner des problèmes qui se posent en termes différents dans les pays occidentaux (une relative déscolarisation, une pauvreté très importante, une circulation massive d’armes au Brésil, (brève 404), mobiliser autrement les acteurs (exemple de l’appel aux entreprises pour contrôler l’obésité des salariés au Japon, (brève 36), ou reposer sur des principes d’intervention qui nous sont peu familiers (comme l’illustre le signalement des personnes âgées désorientées par un bracelet en Chine, (brève 412). Ces façons de réfléchir ne peuvent que nous faire prendre de la distance sur nos habitudes de pensée face à un problème social (...) »


- Catherine BOURGAIN, Pierre DARLU, ADN superstar ou superflic ? Citoyens face à une molécule envahissante

→ Seuil • "Science ouverte" • 176 pages • 19.00 € • 10 janvier 2013
→ « En soixante ans d’existence, l’ADN s’est échappé des laboratoires de génétique pour devenir un acteur essentiel des séries télévisées de police scientifique. Il est désormais présent au premier plan dans nombre de questions de société. L’ADN est là pour parler d’identité, de liberté individuelle, de sécurité et de gestion de populations par le fichage. L’ADN est encore là pour promettre une nouvelle médecine personnalisée, pour proposer ses réponses aux interrogations sur les origines familiales et sur les mouvements migratoires. En illustrant par de nombreux cas les enjeux sociaux, économiques et politiques qui entourent ces usages, les auteurs, tous deux chercheurs en génétique humaine, souhaitent remettre l’ADN à sa place, pour mieux libérer l’espace démocratique des débats.
→ Catherine Bourgain est chercheuse en génétique humaine et statistiques à l’Inserm. Présidente de la Fondation Sciences Citoyennes, elle a témoigné dans plusieurs procès pour refus de prélèvement ADN.
→ Pierre Darlu est directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de génétique des populations humaines et d’évolution. il est très impliqué dans les recherches à l’interface de la biologie et des sciences humaines. »


- Isabelle STENGERS, William JAMES, Une autre science est possible ! Manifeste pour un ralentissement des sciences, suivi de Le poulpe du doctorat

→ La Découverte • Collection "Les Empêcheurs de penser en rond" • ISBN : 9782359250664 • 200 pages • 16,50 € • Janvier 2013
→ « Comme le fast food, la fast science, c’est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s’est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des « partenaires » industriels, participer aux jeux guerriers de l’économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c’est la formule de l’excellence. Mais comment poser publiquement la question d’un désastre lorsque l’on ne veut pas que le public perde confiance en « sa » science ? Les mots d’ordre comme « Sauvons la recherche » font consensus, alors qu’ils ne posent surtout pas la bonne question : « De quoi faut-il la sauver ? »
Isabelle Stengers montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le « cerveau pensant, rationnel, de l’humanité », refuser que leur expertise serve à faire taire l’inquiétude de l’opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de sociétés. Il s’agit pour eux de nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c’est-à-dire aussi de produire des savoirs dignes de cette ambition.
→ En 1903, le philosophe américain William James (1842-1910) publiait « Le poulpe du doctorat ». Il éprouvait une telle répugnance vis-à-vis de l’enseignement académique qu’il se présentait comme un outsider, voire un charlatan. Au regard des plus récentes inventions institutionnelles visant à évaluer les chercheurs, les examens auxquels James s’en prend apparaissent pourtant comme d’innocents archaïsmes... Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais. »


- (Téléchargement, document principal en anglais), Organisation internationale du travail (OIT), Les travailleurs domestiques dans le monde

→ OIT • doument pdf 1,6 Mo 146 pages • en anglais • Résumé en français (pdf 4 pages 850 ko) • 9 janvier 2013
→ « Au moins 52 millions de personnes dans le monde – essentiellement des femmes – sont employées en tant que travailleurs domestiques, selon la première étude du genre conduite par l’Organisation internationale du Travail (OIT).
Le travail domestique représente 7,5 pour cent de l’emploi salarié des femmes dans le monde et une part bien plus grande dans certaines régions, en particulier en Asie et dans le Pacifique, en Amérique latine et dans les Caraïbes (...)
→ Seuls dix pour cent de l’ensemble des travailleurs domestiques sont couverts par la législation générale du travail au même titre que les autres travailleurs. Plus d’un quart d’entre eux sont exclus de la législation nationale du travail.
Plus de la moitié des travailleurs domestiques n’ont aucune limite à la durée hebdomadaire du travail aux termes de la loi nationale et environ 45 pour cent n’ont aucun droit à une période de repos hebdomadaire. A peine plus de la moitié des travailleurs domestiques ont droit à un salaire minimum équivalent à celui des autres travailleurs.
L’absence de protection juridique accentue la vulnérabilité des travailleurs domestiques et rend plus difficile pour eux la recherche de solutions. De ce fait, ils sont souvent rémunérés moins que les travailleurs exerçant des métiers comparables et travaillent davantage.
Le statut juridique précaire des travailleurs domestiques immigrés et leur manque de connaissance de la langue et de la législation locales les rendent particulièrement vulnérables à des pratiques abusives, telles que les violences physiques et sexuelles, les abus psychologiques, le non-paiement des salaires, la servitude pour dette, et des conditions de vie et de travail abusives.
→ Le rapport, Les travailleurs domestiques dans le monde, suit l’adoption en juin 2011 d’une nouvelle convention et d’une recommandation de l’OIT sur le travail domestique. Ces nouvelles normes internationales ont pour but de garantir des conditions de travail et de rémunération décentes aux travailleurs domestiques à l’échelle mondiale (...) »


- (Téléchargement) Conseil économique, social et environnemental La transition énergétique 2020 - 2050. Un avenir à bâtir, une voie à tracer

→ Avis du Conseil économique, social et environnemental présenté par Mme Catherine Tissot-Colle et M. Jean Jouzel, rapporteurs, au nom de la section de l’environnement • Janvier 2013
→ « Au coeur de l’actualité, la transition énergétique s’affirme comme la seule réponse possible aux défis du changement climatique, de la raréfaction des ressources naturelles facilement accessibles et à l’évolution de la demande en énergie. Dans son avis voté le 9 janvier, le CESE met ainsi au service des décideurs publics une série de préconisations pour une transition énergétique échelonnée dans le temps d’aujourd’hui à 2050, véritable feuille de route pour répondre à cet enjeu majeur. Cet avis de la section de l’environnement, présidée par Anne-Marie Ducroux (groupe de la protection de la nature et de l’environnement), est rapporté par Catherine Tissot-Colle (groupe des entreprises) et Jean Jouzel (groupe des personnalités qualifiées).
→ Il a été adopté ce jour [9 janvier 2013] en séance plénière avec 167 votants : 157 votes pour, 3 contre, 7 abstentions (...) »


- (Lecture en ligne) François BROTTES, député, Rapport sur la proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre

→ Assemblée nationale • 9 janvier 2013
→ Références complètes : Assemblée nationale, treizième législature. Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 janvier 2013. Rapport fait au nom de la Commission des affaires économiques, en nouvelle lecture, sur la proposition de loi, rejetée par le Sénat, visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre, par M. François BROTTES, Député.
→ « Le texte qui vous est soumis aujourd’hui, en nouvelle lecture, vise à préparer la transition vers un système énergétique sobre. La sobriété énergétique est une exigence que nous ne pouvons ignorer. Depuis longtemps, nous avons été informés, voire alertés, sur les risques d’une surconsommation énergétique : les ressources énergétiques de notre planète ne sont pas infinies, tandis que nos modes de consommation font peser des menaces sur notre environnement. Bien sûr, nous n’avons pas été inactifs et des mesures d’importance ont été prises au cours des dernières années pour limiter notre empreinte énergétique.
Pourtant, force est de le constater, les réponses apportées à ce jour n’ont pas été à la hauteur des enjeux (...) »


- Hervé KEMPF, Fin de l’Occident, naissance du monde

→ Seuil • Essais (H.C.) • 156 pages • 15.00 € TTC • 3 janvier 2013
→ « Cessons de nous raconter des histoires sur « la crise » !
Et regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissement matériel de l’Occident est inéluctable.
Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l’histoire, au prix d’un déchaînement de la violence ?
Déjà en cours de traduction dans plusieurs langues, ce récit phosphorescent d’idées originales prend comme fil conducteur les tribulations de l’humanité depuis son apparition sur terre. Captivant et à rebours du discours dominant, il nous invite à une dérangeante lucidité. Mais ce livre est également habité par un optimisme communicatif : oui, un nouveau monde est possible.
→ Hervé Kempf poursuit un travail de synthèse et de renouvellement de l’écologie politique, qui rencontre la faveur du public, en France et à l’étranger. Récemment : Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (2009) et L’Oligarchie ça suffit, vive la démocratie (2011). »


- Coord. Maxime CERVULLE, Danièle KERGOAT, Armelle TESTENOIRE, Subjectivité et rapports sociaux. Cahiers du genre n° 53

→ ISBN : 978-2-336-29072-0 • 272 pages • 23,28 € • janvier 2013
→ « Quels sont les effets des rapports sociaux de genre, de classe et de race sur les subjectivités ? Comment celles-ci se frayent-elles des voies pour résister et permettre à un savoir collectif d’émerger ? Autant de questions qui empruntent les chemins reliant le sujet individuel au sujet collectif. »


- (Téléchargement) Association 4D, coordination Ana HOURS, Catherine LAPIERRE, Pour une économie écologique et équitable. Etat des lieux et propositions

→ Pdf 115 pages, 2,24 Mo • 7 décembre 2012
→ « Etude réalisée par l’Association 4D (dossiers et débats pour le développement durable) sur l’émergence d’un nouveau modèle de développement durable
→ La notion d’ "économie verte" a été de plus en plus largement employée sur la scène internationale depuis quelques années, jusqu’à la récente Conférence des chefs d’Etats dite de Rio+20 où les controverses qu’elle a suscitées ont égalé son succès rhétorique. L’un et l’autre se comprennent en cette période de crise économique et financière. L’apparition du terme, sa sacralisation par l’ONU et plusieurs instances internationales, son adoption par nombre d’Etats membres au moins comme élément de langage labellisé, sont strictement contemporains au désordre accentué qui sévit sur la planète depuis quatre ans.
→ Cet état des lieux cherche à préciser les contours de cette notion et les positions des différents acteurs dans le contexte de l’immédiat après Rio+ 20. Il cherche à décrire les grandes caractéristiques d’une économie écologique et équitable permettant de surmonter tout à la fois la crise écologique et la crise sociale et montre que le rôle des territoires est fondamental dans la construction de la transition. Ces territoires sont en effet les mieux placés pour inventer et expérimenter les voies de résilience et de transition vers une économie écologique et équitable (...) »


- Christian Comeliau (sous la direction de), Développement durable et responsabilité citoyenne
→ Editions Privat • coll. Le comptoir des idées • 297 p. • ISBN : 978-2-7089-8408-0 • Novembre 2012
→ "Le développement durable, tout en demeurant une nécessité dont les exigences peinent à s’imposer, est devenu une évidence largement partagée. Les menaces sur ses perspectives pour l’ensemble de l’humanité ne cessent de s’aggraver et doivent être appréciées à la lumière des changements profonds et accélérés - de nature démographique, économique, sociale, écologique, politique, culturelle - qui ont transformé la planète dans les décennies récentes. Mais ces menaces et la conscience de leurs conséquences n’ont engendré que des modifications marginales dans les comportements sociaux et les politiques publiques. En dépit de modestes avancées, les conférences internationales réunies pour traiter du problème ces dernières années ont démontré une incapacité à sortir des égoïsmes nationaux et à élaborer des stratégies courageuses. Un tel constat n’interdit pas l’identification de voies nouvelles, seules de nature à aider à sortir du fatalisme. Dans cette démarche, l’éducation populaire dispose d’une responsabilité de premier plan, au service d’une approche résolument globale des problèmes à résoudre".
→ Introduit et conclu par Christian Comeliau, économiste, cet ouvrage collectif donne des éclairages complémentaires sur les enjeux liés à l’agriculture, l’énergie, la biodiversité, la ville, libre-échange et protectionnisme, immigration, culture, éducation populaire.


- (Téléchargement, pdf 37 pages, 3,4 Mo), GFN (Global Footprint Network), A measure for Resilience
→ En anglais • Parution novembre 2012
→ Présentation ici sur le site de l’Agence française de développement (AFD) : « Le premier rapport sur l’empreinte écologique des Philippines a été présenté le 20 novembre par la Commission pour le Changement Climatique des Philippines au palais présidentiel de Malacanang à Manille. Cette étude, financée par l’AFD, intitulée A measure for Resilience ("une mesure pour la résilience") met en évidence le déficit environnemental du pays et sensibilise à la fragilité de sa situation écologique.
Développer ensemble des instruments de politiques publiques au service de la croissance verte et durable
Cette étude a été réalisée par GFN (Global Footprint Network) , think thank créé en 2003 qui a développé une méthode d’évaluation de l’empreinte écologique. Ainsi le déficit écologique d’un pays résultera de la surconsommation des ressources écologiques par rapport à la bio-capacité disponible, mesurés par un indicateur agrégé, l’hectare global (gha).
Une consommation de plus du double des ressources disponibles
Cette étude tire deux enseignements principaux : Malgré une empreinte écologique d’1,3 gha par personne, inférieure à la moyenne mondiale disponible de 1,8 gha, chaque Philippin consomme 2,02 fois ce que lui permettent les ressources disponibles et les capacités d’absorption de carbone au sein de son territoire // 61% de l’empreinte écologique des ménages proviennent du secteur alimentaire, ce qui souligne à la fois une contribution pour l’instant réduite des autres secteurs (construction, transports, biens et services) et la forte dépendance des Philippines aux importations de « bio-capacité alimentaire » des autres pays.
Ces résultats sont à mettre en perspective avec la vulnérabilité du pays, le troisième au monde le plus exposé aux risques naturels, ainsi qu’avec son niveau de développement marqué par un manque d’infrastructures et une pauvreté absolue touchant près du tiers de la population (...) »


- (Lecture en ligne / téléchargement) INSEE, Le travail domestique : 60 milliards d’heures en 2010
→ Par Delphine Roy, division Redistribution et politiques sociales, Insee. Revue Insee Première, novembre 2012.
→ « Chaque jour, en moyenne, nous consacrons plus de 3 heures à des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses, soins aux enfants, etc.). Ce faisant, nous produisons des services dont nos proches et nous-mêmes pouvons profiter. Mais ces services ne sont pas comptabilisés dans le produit intérieur brut (PIB), alors qu’ils le seraient si nous les achetions, sous la forme par exemple d’heures de ménage. Dans une optique de mesure élargie des niveaux de vie, il importe de connaître la valeur de cette production. Selon les activités que l’on retient comme productives, le temps consacré à la production domestique sur une année en France représente une à deux fois le temps de travail rémunéré. Avec des choix intermédiaires de champ et de valorisation, cette production est évaluée à 33 % du PIB. Ce travail est majoritairement réalisé par les femmes (64 % des heures de travail domestique) (...) »


- Monique MERON, Margaret MARUANI, Un Siècle de travail des femmes en France, 1901-2011
→ Editions La Découverte • coll. "Sciences humaines" • 229 p. • ISBN : 9782707145710 • 2012
→ "Compter le nombre de femmes au travail dans la France du XXe siècle et conter l’histoire de ces chiffres, telle est l’ambition de ce livre. Au prix d’une recherche de grande ampleur, les auteures ont rassemblé- pour la première fois - les statistiques du travail, de l’emploi et du chômage des femmes de 1901 à 2011, ces chiffres basiques que l’on peine à retrouver dans le labyrinthe des publications statistiques.
À rebours des idées reçues, cet ouvrage met en évidence le poids indiscutable de l’activité laborieuse féminine dans le fonctionnement économique, sa remarquable constance, en dépit des crises et des récessions, par-delà les périodes de guerre et d’après-guerre. Jamais moins du tiers - et désormais près de la moitié- de la population active : telle est la part des femmes dans le monde professionnel au XXe siècle en France. Telle est la portée de leur force de travail.
Au fil des recensements de la population, les auteures analysent les fluctuations de la division sexuelle du travail, des métiers d’antan aux professions d’aujourd’hui, et décryptent, d’un début de siècle à l’autre, les illusions d’optique statistique. Un livre original et accessible, qui intéressera, au-delà des spécialistes, toutes celles et ceux qui sont attachés à comprendre comment se construisent les stéréotypes sur la place des femmes dans la société".


- Serge LATOUCHE, Bon pour la casse. Les déraisons de l’obsolescence programmée
→ Editions Les liens qui libèrent • 100 pages • 10 € • Octobre 2012
→ « Voici le premier livre en France sur un phénomène stupéfiant et peu connu, devenu quasi consubstantiel de l’économie capitaliste, l’obsolescence programmée. Un processus qui, pour stimuler la consommation et nous en rendre addict, fut conçu et mise en œuvre au milieu du XIXème siècle aux Etats-Unis. Des 3 formes principales de l’obsolescence programmée -le recours aux techniques pour rendre un produit très vite suranné à la publicité qui nous convainc d’acquérir des produits dont nous n’avons nul besoin-, le plus symptomatique et le plus pervers est le fait d’introduire dans les objets une pièce défectueuse pour en limiter la durée de vie.
→ Ainsi des ampoules (qui avaient été conçues pour une durée d’utilisation quasi illimitée), des automobiles, des appareils ménagers et aujourd’hui des ordinateurs ou des imprimantes. La plupart des biens que nous achetons sont sciemment viciés de telle sorte que nous soyons contraints, pour faire marcher la machine économique, de les renouveler.
→ C’est cette histoire, face noire de l’économie capitaliste que nous raconte Serge Latouche, remontant au XIXème siècle et illustrant son propos de nombreux exemples plus éloquents les uns que les autres.
→ « Mais l’auteur tire également la sonnette d’alarme : pouvons-nous accepter de vivre ainsi dans une société aux ressources limitées, qui multiplie à l’envie et par nature le gaspillage, les déchets et engendre de facto de très grands dégâts environnementaux ? »


Nathalie CALME, Économie fraternelle et finance éthique – L’expérience de La Nef
→ Editions Yves Michel • Collection Économie • 304 pages • ISBN : 978 2 36429 0273 • 19,00 € • Octobre 2012
→ « La Nef, coopérative de finances solidaires, est largement atypique dans le paysage bancaire français, en raison de son exigence de transparence et de la finalité sociale, culturelle et écologique de son projet. Après 30 ans d’existence, le moment est venu de lire le passé de cette aventure humaine, sociale et culturelle qu’est celle de La Nef.
→ Mais le livre de Nathalie Calmé n’est pas seulement celui de l’histoire du mouvement de la Nef ; elle aborde aussi, avec les nombreuses personnalités qu’elle a interviewées, les perspectives d’avenir, en particulier le projet de création de la banque coopérative éthique européenne. Cet ouvrage met l’accent, au delà de la critique de la mondialisation néolibérale, sur les alternatives concrètes qui existent et se développent. La Nef, par les financements qu’elle accorde, grâce à l’épargne citoyenne qu’elle recueille, participe à ce mouvement d’ensemble, de protestation et de proposition.
→ Si Nathalie Calmé accorde une grande attention aux trajets de vie de celles et de ceux qui font la Nef au quotidien, ses responsables et ses sociétaires, elle présente également le tissu relationnel dans lequel la Nef est insérée, avec ses partenaires provenant de la finance éthique, de l’agriculture biologique et biodynamique, de la vie culturelle, de la solidarité internationale, etc.
→ Ce livre rejoint le souhait de la Nef de disposer, pour ses sociétaires, d’un livre d’histoire et d’un livre d’avenir, afin qu’ils y puisent de l’énergie et une inspiration. »


- Christine BARD, Le Féminisme au-delà des idées reçues
→ Le Cavalier Bleu • ISBN : 978-2-84670-439-7 • 288 pages • 20 € • Octobre 2012
→ "En vingt idées reçues, Christine Bard fait la part du mythe et de la réalité, montre la complexité d’un mouvement aux contours incertains et aux causes multiples et nous fait découvrir l’histoire passionnée et passionnante des féministes".


- ARRICOD, L’Action internationale des collectivités territoriales
→ Editions le Cavalier Bleu • collection "Idées reçues" • ISBN : 978-2-84670-455-7 • 10.5 x 18 cm • Broché • 128 pages • 9,95 € • Octobre 2012
→ « L’action internationale des collectivités territoriales est encore mal connue et suscite encore bien souvent incompréhensions, réticences et idées reçues : « L’action extérieure des collectivités territoriales, ce sont les “jumelages choucroute” », « La coopération décentralisée n’a pas vraiment d’impact sur le territoire », « La solidarité internationale, c’est le rôle des ONG, pas celui des collectivités », « S’occuper d’international dans une collectivité, c’est une bonne planque »…
On le voit, la légitimité de cette action est toujours interrogée par certains citoyens ou par les parlementaires eux-mêmes. C’est oublier que l’action publique territoriale ne se construit pas en dehors du monde !
→ Le livre, publié avec le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD), est le résultat de la réflexion menée par les praticiens de l’ARRICOD (Association des professionnels de l’action européenne et internationale des collectivités territoriales) depuis 2010. Riches de leur expertise, ils ont souhaité apporter leur contribution de professionnels au débat sur cette politique publique (...) »


- (Téléchargement) Ministère du Budget, Effort financier de l’État en faveur des associations
18 octobre 2012
→ « (...) Cette annexe au projet de loi de finances 2013 (...) dresse, pour chaque ministère et par programme, conformément à la nomenclature 2010, la liste des associations régies par la loi du 1er juillet 1901 ayant reçu, au cours de l’année 2011, une subvention à quelque titre que ce soit, en précisant l’objet de chaque subvention et l’évaluation de l’action financée lorsque la subvention a fait l’objet d’une convention pluriannuelle d’objectifs (...) »
Tome 1 et Tome 2 : Présentation par ministère
Tome 3 : Liste des associations par ordre alphabétique


- (Réédition) René DUMONT, L’Afrique noire est mal partie
→ Editions du Seuil • "Essais" • 320 pages • 20 € • 4 octobre 2012
→ « Défi lancé aux agriculteurs africains, L’Afrique noire est mal partie fit scandale au moment de sa parution, en 1962. René Dumont, ingénieur agronome, dresse un constat peu encourageant de l’Afrique sub-saharienne qu’il parcourt et observe. Dans un contexte de décolonisation optimiste, sa voix de théoricien mais aussi d’homme de terrain s’élève à contre-courant des discours et des pratiques des élites issues des indépendances, pour sommer les Africains de reprendre en main leur agriculture en parvenant notamment à établir une culture vivrière locale - et à éradiquer ainsi la faim.
→ 50 ans après, L’Afrique noire est mal partie demeure une référence dans les débats sur la suffisance alimentaire en Afrique sub-saharienne. Charlotte Paquet Dumont la replace dans son contexte tandis qu’Abdou Diouf et Jean Ziegler, dans les deux préfaces à cette édition, examinent l’analyse de René Dumont dans l’évolution de ces cinq décennies, en évaluent la validité actuelle, tout en développant, chacun, un avis distinct et argumenté.
→ Rédigée par l’actuel dirigeant de la chaire d’agriculture comparée à AgroParisTech, Marc Dufumier, la postface met en relief le texte sans aucun doute le plus important de René Dumont, qui s’impose plus que jamais comme "prophète et visionnaire". »


- (Téléchargement) Rapport d’ATD Quart Monde : La Misère est violence
→ ATD Quart Monde international • Revue Quart Monde • pdf 96 pages, 3,5 Mo • Octobre 2012.
Présentation par ATD Quart Monde
« 3 ans de recherche avec les personnes les plus pauvres.
Nous oublions souvent que les personnes très pauvres sont victimes de violences quotidiennes. ATD Quart Monde présente le fruit de ses recherches sur la relation existant entre misère et violence (...)
Ce rapport est le résultat de trois années de recherche dans 25 pays (...) Plus de 1000 personnes venues du monde universitaire, professionnel, associatif, ainsi que de la grande pauvreté ont participé à ce travail d’investigation (...) »
Un petit extrait du rapport...
« Il n’est pas possible de vivre en paix tant que persiste la condition inhumaine de l’extrême pauvreté.
La gravité de toutes les violences exercées contre les personnes en situation d’extrême pauvreté met en évidence jusqu’à quel point les sécurités économiques, sociales et environnementales ont été conçues en faveur de certains et au détriment des autres. De cette façon, celles et ceux qui accumulent toutes les insécurités se voient obligés de réaliser d’innombrables efforts pour résister à la violence et chercher la paix. Ces efforts, tout comme la violence endurée, sont ignorés et déconsidérés par la majorité de la société et des institutions.
"La misère est violence."
La vraie dimension de l’extrême pauvreté étant banalisée, celle-ci est trop souvent décrite uniquement en termes de manques de nourriture, de revenus, de logement, de savoir. Pourtant, quand nous nous mettons en situation de comprendre et d’apprendre à partir des personnes qui subissent ces conditions, d’autres réalités apparaissent : celles de véritables violences faites sur les personnes qui vont de pair avec le déni des droits fondamentaux. "Nos vies sont faites de violences." Les privations matérielles enferment dans la survie ; l’insécurité peut provoquer l’éclatement de la famille ; l’exploitation nie les capacités ; les humiliations, l’exclusion et le mépris vont jusqu’à la non-reconnaissance des personnes comme êtres humains.
Cette réalité interroge non seulement les institutions créées pour tous, les actions d’aide, d’éducation, de lutte contre la pauvreté, mais aussi, et d’une manière radicale, toutes les relations entre les personnes et les peuples. L’incompréhension entre les êtres humains et les réponses inadaptées résultent d’une connaissance tronquée et incomplète de la réalité. Une connaissance élaborée sans les personnes concernées est, en elle-même, source de violence et d’abandon (...) »


- (Téléchargement) Le profil des personnes de 18 à 75 ans s’étant déclarées victimes de violences physiques ou sexuelles par conjoint 1 ou ex-conjoint sur 2 ans lors des enquêtes « Cadre de vie et sécurité » INSEE-ONDRP de 2008 à 2012
→ Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) & Observatoire national de la déliquance et des réponses pénales (ONDRP) • revue Repères N° 18 • Octobre 2012.
→ « Le cumul des résultats des enquêtes "Cadre de vie et sécurité" de 2008 à 2012 permet d’étudier ce qu’on appelle le "profil des victimes" de violences physiques ou sexuelles par conjoint ou ex-conjoint. Il s’agit de présenter et d’analyser les disparités des proportions de personnes se déclarant victimes en fonction de leurs caractéristiques personnelles (sexe, âge, niveau de diplôme ou autre), de celles de leur ménage, de leur quartier ou de leur commune de résidence (...) »


- Gilles-Eric SERALINI, Tous Cobayes ! OGM, pesticides et produits chimiques
→ Flammarion • collection Documents • EAN : 9782081262362 • 19,90 € • Septembre 2012
→ « Tous cobayes ! OGM, pesticides, produits chimiques « Par la faute de laboratoires et d’experts à la solde de lobbies surpuissants - agroalimentaire, biotechnologies, médicaments -, combien de foyers sont touchés aujourd’hui par des cancers, des maladies nerveuses, hormonales, immunitaires ? L’insuffisance des tests, leur absence de transparence et la compromission des agences sanitaires doivent cesser. "Pour démontrer la dangerosité des produits artificiels et des polluants alimentaires qui inondent nos marchés, nous avons mis en place entre 2008 et 2011 une expérience visant à étudier pour la première fois sur le long terme les effets toxiques d’un OGM alimentaire majeur et du pesticide le plus utilisé dans le monde. Nos découvertes sont alarmantes. Elles remettent en cause toutes nos politiques sanitaires et environnementales." »


- Fabrice FLIPO, François DELTOUR, Michelle DOBRE, Marion MICHOT, Peut-on croire aux TIC vertes ? Technologies numériques et crise environnementale
→ Presse des Mines • ISBN : 978-2-911256-89-9 • 278 pages • 39 € • Septembre 2012
→ « Le terme de TIC vertes (ou Green IT) est apparu récemment pour mettre en avant le potentiel écologique des technologies numériques mais aussi pour souligner les progrès qui restent à accomplir dans ce secteur. La production et l’usage des TIC participent-ils à rendre notre société plus écologique ou génèrent-ils des effets néfastes faisant plus qu’annuler les bénéfices escomptés ? Pour répondre à cette interrogation, l’ouvrage mobilise principalement les cadres d’analyse des sciences sociales, mais aussi les sciences de l’ingénieur.
→ Les auteurs commencent par dresser un état des lieux des enjeux écologiques liés au développement des technologies numériques en soulignant que les analyses actuelles y associent très rarement les questions sociales et sociétales. Pour répondre à ce constat, ils étudient les représentations et les engagements des acteurs socio-économiques dans le domaine des TIC vertes : quels sont les points de vue des producteurs, des distributeurs, des pouvoirs publics, des mouvements associatifs ou des consommateurs ? Comment leurs rapports à l’écologie et aux technologies numériques diffèrent-ils, se complètent-ils ou s’opposent-ils ?
→ Les réponses finalement esquissées soulignent les différentes priorités qui se dessinent et le jeu du report des responsabilités qui s’opère entre les acteurs socio-économiques. Ces résultats amènent les auteurs à élargir le débat autour de la notion de consommation verte et à s’interroger sur les relations entre écologie et régulations sociales. »


- Collectif des Désobéissants, Xavier RENOU, Stephen KERCKHOVE, Désobéir à la voiture. L’automobile en crise !
→ Edition Le passager clandestin • collection "Désobéir" • ISBN : 978-2-916952-76-5 • 64 pages • 5 € • Septembre 2012.
→ « Vendue comme un formidable outil de liberté, la voiture est devenue un fléau responsable de plus de quinze millions de morts et de blessés chaque année dans le monde, de la disparition accélérée des terres agricoles, de la fragmentation des espaces naturels, de la dégradation de notre environnement, de la multiplication de maladies respiratoires et de cancers, du déclenchement de guerres meurtrières pour l’accès au pétrole et de la plus grande menace actuelle pour l’espèce humaine, le réchauffement climatique.
→ Devant l’incapacité des décideurs à sortir du tout-voiture, des militants écologistes inventent de nouvelles manières de résister, créatives, ludiques, humoristiques, ou désobéissantes. Contester l’omniprésence de l’automobile, c’est également s’opposer aux sports mécaniques, aux infrastructures routières, aux 4x4, à la publicité, aux salons de l’automobile... Désobéir à la voiture, c’est redonner vie à l’espace public, à la proximité et à la rencontre, ferments de toute contestation. »
Voir aussi une analyse de cet ouvrage sur le site carfree.free.fr


- (Téléchargement) Inter-réseaux, La stratégie "Faim Zéro" au Brésil
→ Note de synthèse Inter-réseaux • document pdf 16 pages, 255 ko • 10 septembre 2012.
→ « Droit à l’alimentation et souveraineté alimentaire, tels furent les maîtres mots de la présidence de Luiz Inacio "Lula" da Silva. Dans son discours d’inauguration, Lula annonce : "Si, à l’issue de mon mandat, chaque Brésilien mange trois fois par jour, alors j’aurai accompli la mission de ma vie". Il lance alors la dénommée stratégie Fome Zero (Faim Zéro). Son but ? Éradiquer le fléau de la faim et de la pauvreté au Brésil, puissance économique émergente où pourtant plus d’un ménage sur trois vit alors en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La stratégie "Faim Zéro" regroupe un ensemble de programmes, qui agissent sur quatre volets : la facilitation de l’accès à une alimentation adéquate, le soutien à l’agriculture, les activités génératrices de revenus et la participation sociale. Retour sur une initiative qui a permis à 20 millions de Brésiliens de sortir de la pauvreté. »


- (Téléchargement) Centre d’analyses stratégiques, coordination Marie-Pierre HAMEL et Sylvain LEMOINE, Aider les parents à être parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale
→ Document pdf 196 pages 2,65 Mo • Septembre 2012.
→ « L’ensemble des pays développés fait preuve aujourd’hui d’un appétit croissant pour les services de soutien à la parentalité, dans un contexte de transformation des structures familiales et d’intérêt porté à la logique de "l’investissement social’. Dans cette perspective, ce rapport du Centre d’analyse stratégique se fixe une triple ambition.
→ La première est d’éclairer les débats français sur cette question par une approche résolument internationale. En fonction des contextes nationaux, les réponses apportées divergent : des pays ont tendance à cibler certains publics, d’autres développent des politiques généralistes destinées à l’ensemble des parents. En partenariat avec des experts français et étrangers, nous avons souhaité relever les tendances communes aussi bien que les singularités nationales.
→ Notre deuxième ambition est de nourrir la réflexion par des exemples concrets. Une cinquantaine de pratiques sont ainsi clairement décrites dans ce rapport et répertoriées en annexe. Il s’agit de mettre en évidence les dispositifs les plus prometteurs mais également ceux qui ont le plus suscité notre curiosité. Ce projet a donc en partie été conçu comme une « boîte à outils et idées » pour les acteurs de ces politiques publiques.
→ Notre troisième ambition est de porter un message : les pouvoirs publics ont intérêt à développer les services de soutien à la parentalité en complément des services visant à concilier vie personnelle et vie professionnelle, et en complément des prestations monétaires familiales. Il s’agit non seulement de répondre à une demande mais également de promouvoir le bien-être des parents et le "bien-devenir" des enfants. Pour ce faire, il convient de banaliser le recours à ce type de services en évitant tout risque de stigmatisation ou de prescription, et en répondant de manière concrète aux nouveaux besoins exprimés ou ressentis par les parents. »
→ (Note d’Adéquations) : une particularité de cette étude, qui en affaiblit la portée, est d’analyser la "parentalité" avec une absence de perspective de genre, comme si la question des rapports sociaux de sexe n’était pas essentielle en la matière : tâches domestiques et éducatives reposant majoritairement sur les femmes, problème de l’articulation travail - vie familiale, question des stéréotypes sexistes susceptibles d’être véhiculés par les "services de soutien à la parentalité"...


- (Téléchargement ou lecture en ligne) INSEE, Les niveaux de vie en 2010
→ Par Carine Burricand, Cédric Houdré, Eric Seguin • division Revenus et patrimoine des ménages • Insee. Série "INSEE Première", N° 1412 • Pdf 4 pages • 220 ko • Septembre 2012.
→ « Résumé
En 2010, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s’élève à 19 270 euros annuels, soit une diminution en euros constants de 0,5 % par rapport à 2009. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 430 euros ; celui des 10 % les plus aisées est d’au moins 36 270 euros, soit 3,5 fois plus. Le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population sauf pour les plus aisées. Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 964 euros mensuels en 2010. La pauvreté continue de progresser. Elle concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,1 % de la population contre 13,5 % en 2009.
Cette progression affecte davantage les enfants : le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteint 19,6 %, en hausse de 1,9 point. La non-reconduction de mesures d’aides ponctuelles, mises en œuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010, expliquent pour partie que cette population soit plus affectée.
→ Sommaire
Le niveau de vie médian en 2010 s’élève à 19 270 euros annuels
Seules les catégories plus aisées échappent à la stagnation ou à la baisse du niveau de vie
La plupart des indicateurs d’inégalités sont à la hausse
À nouveau en hausse, le taux de pauvreté atteint 14,1 %
Une hausse qui touche plus particulièrement les enfants »


- Laure BERENI, Sébastien CHAUVIN, Alexandre JAUNAIT, Anne REVILLARD, <http://superieur.deboeck.com/titres...> Introduction aux études sur le genre
→ De Boeck • ISBN-10 2804165906 • 256 pages • 22,50 € • septembre 2012
→ "Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d’être efféminé ? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ? Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s’intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d’années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d’analyse incontournable en sciences humaines et sociales. Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d’une construction sociale et non pas le produit d’un déterminisme biologique ; l’analyse ne doit pas se limiter à l’étude « d’un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l’intensité sont sans cesse reconfigurées."


- (Téléchargement) Ministère de l’économie et des finances Guide sur les achats publics issus du commerce équitable
→ Ministère de l’économie et des finances • Groupe d’études des marchés "développement durable • Comité "Aspects sociaux" • Document pdf 61 pages, 380 ko • Juillet 2012.
→ « (...) Concilier principes du commerce équitable et principes de la commande publique est un exercice délicat. Ce guide sur les achats publics issus du commerce équitable veut aider les acheteurs publics à défricher ce domaine encore nouveau, avec deux objectifs : les familiariser avec les secteurs et les intervenants du commerce équitable, et leur fournir des conseils pour sécuriser juridiquement leurs procédures en s’inspirant d’expériences récentes.
Parmi les achats publics responsables, ceux issus du commerce équitable tiennent une place à part, du fait notamment du nombre encore assez limité de produits et de services concernés. Mais le souhait de nombreuses collectivités publiques d’y avoir recours démontre l’intérêt grandissant de cette démarche.
C’est aussi une volonté politique qui s’exprime dans cet acte éthique et solidaire. Car si la crise financière accroit les déséquilibres économiques au plan mondial, le commerce équitable participe à la régulation des échanges. L’achat public, par son effet de levier, peut grandement participer à son développement, ouvrant ainsi la voie à une réduction effective des inégalités, principalement Nord/Sud (...) »


- (Téléchargement) Agence Française de Développement, Pauvreté et environnement : conjuguer les trajectoires
→ AFD • collection "Savoirs communs", n°13 • juillet 2012
→ « Identifier et comprendre les niveaux d’interdépendance entre pauvreté et dégradation de l’environnement ; estimer et anticiper les conséquences et risques conjugués de la pression démographique et du changement climatique sur le bien-être des populations et la qualité de leur milieu de vie ; tels sont quelques uns des défis majeurs auxquels l’humanité doit se préparer et trouver des réponses, l’Afrique tout particulièrement, puisque ce continent s’attend à une croissance démographique de l’ordre de 2 milliards d’humains d’ici 2050.
→ Comment accompagner ces transformations ? Quelles solutions pérennes élaborer pour permettre aux sociétés les plus vulnérables de s’y adapter et d’avancer vers des modèles de croissance soutenables, plus sobres en carbones, plus économes en ressources, et ne contrevenant pas à leurs impératifs immédiats de développement ?
→ Face au constat de la complexité qui entoure la relation entre lutte contre la pauvreté et préservation de l’environnement, donc des équilibres sensibles à définir, le nouveau numéro de la collection "Savoirs communs" coédité par l’AFD et l’Institut Veolia Environnement (IVE) s’appuie sur les travaux de la Conférence internationale "Concilier lutte contre la pauvreté et qualité de l’environnement – Quelles solutions innovantes ?" organisée les 27 et 28 juin 2010 par les deux institutions. »


- (Lecture en ligne ou téléchargement) Ministère des droits des femmes, Chiffres-clés de l’égalité entre les femmes et les hommes, édition 2011
→ Ministère des droits des femmes • brochure 64 pages • pdf 1,75 Mo • juin 2012
→ « Incontestablement, le demi-siècle passé est marqué par une transformation sans précédent des rapports entre les hommes et les femmes, en faveur de ces dernières. De grandes avancées, tels la maîtrise de la fécondité, le droit de disposer de son corps, le développement de la scolarisation et l’accès élargi au marché du travail attestent des progrès accomplis. Cependant, ces avancées sont inégales selon les domaines et le piétinement parfois constaté amène à nuancer le propos. Malgré un arsenal législatif imposant et une indéniable évolution de la société civile face à cette question, l’égalité de fait n’est pas encore réalisée partout.
→ La Direction générale de la cohésion sociale propose, dans cette 11e édition des Chiffres-clés de l’égalité entre les femmes et les hommes, un bilan de la situation des femmes et des hommes en France, dans les principaux domaines que sont la parité et l’accès des femmes aux responsabilités, l’égalité professionnelle, l’accès aux droits, le respect de la dignité de la personne et l’articulation des temps de vie. Cette brochure a été réalisée sur la base des informations émanant de l’Insee et de l’ensemble des services publics producteurs de statistiques. »


- (Lecture en ligne) Francine MESTRUM et Melik ÖZDEN, CETIM, Lutte contre la pauvreté et droits humains
→ CETIM (Centre Europe Tiers Monde), Genève • Cahier critique N° 11 • collection "Programme Droits Humains" • juin 2012
→ « Si l’on se réfère aux données de la Banque mondiale, il y a actuellement près de un milliard et demi d’extrêmes pauvres dans le monde, vivant avec moins de 1,25 dollar par jour, et un autre milliard de pauvres vivant avec moins de 2 dollars par jour, ce qui correspond presque à la moitié de l’humanité. Bien que les méthodes de mesures de la Banque mondiale soient contestables (voir chapitre III), il n’en reste pas moins que, selon les agences spécialisées de l’ONU, aujourd’hui un milliard de personnes souffrent de la famine ou de la malnutrition ; autant de personnes manquent d’eau potable et 2,5 milliards n’ont pas accès à l’assainissement et aux installations sanitaires ; des dizaines de millions de personnes manquent de logements et plus d’un milliard sont mal logées ; on compte plus de 200 millions de chômeurs mais 900 millions de working poor1 ; près de 800 millions d’adultes sont analphabètes ; chaque année six millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de maladies qu’on pourrait pourtant prévenir (...)
→ Bien que, pour tout le monde, la pauvreté doive être combattue, sa définition varie selon les époques, acteurs et lieux. C’est pourquoi, il nous a semblé utile, dans le présent cahier, d’analyser la conception de la pauvreté selon les périodes de l’histoire et les pouvoirs en place (chapitres I et II), ainsi que les stratégies de lutte préconisées ou développées (chapitres III et IV). On verra que les mesures (chiffrées parfois) de la pauvreté masquent bien des réalités (chapitre III). Il en est de même pour les stratégies contemporaines de lutte contre la pauvreté qui ignorent non seulement les inégalités (chapitre III.E) mais qui sont condamnées à l’échec (chapitre V). Le traitement de la question sous l’angle des droits humains ouvre des perspectives inédites et constitue certainement la meilleure stratégie de lutte contre la pauvreté, mais aussi contre les inégalités et pour aller vers une protection sociale universelle (chapitre IV) (...) »


- Dennis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers, Les limites à la croissance (dans un monde fini)
→ Editions Rue de l’Echiquier • Collection Initial(e)s DD • EAN : 9782917770351 • ISBN : 978-2-917770-35-1 • 432 pages • 25 euros • 24 mai 2012
→ Préface de Jean-Marc Jancovici
→ « En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. En 1972, la problématique centrale du livre était "comment éviter le dépassement" ; en 2004, dans l’édition augmentée et enrichie, l’enjeu est désormais : "comment procéder pour que nos activités ralentissent et puissent tenir dans les limites de la planète". »


- (Lecture en ligne) OCDE, Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050. Les conséquences de l’inaction
→ Pour la version papier en français : ISBN 9789264122321 • OCDE • 23 mai 2012
→ « Ces dernières décennies, l’humanité a bénéficié d’une croissance et d’une prospérité sans précédent ; la taille de l’économie mondiale a plus que triplé depuis 1970, tandis que la population de la planète augmentait de plus de 3 milliards de personnes pour atteindre 7 milliards aujourd’hui. Or cette croissance s’est accompagnée d’une pollution de l’environnement et d’un épuisement des ressources naturelles qui pourraient bien, à terme, compromettre le développement humain. Si la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles continuent de figurer parmi les grandes priorités de l’action publique, de nombreux pays doivent aussi faire face à une croissance économique en berne, des finances publiques sous haute tension et des taux de chômage élevés. Pour s’attaquer à ces défis pressants tout en répondant aux besoins des plus de 9 milliards d’habitants que devrait compter le monde en 2050, il est indispensable de trouver de nouvelles sources de croissance, plus "vertes".
→ "Que réservent les quatre décennies à venir ?" : telle est la question posée par les Perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050. Cette étude, qui s’appuie sur les travaux de modélisation menés conjointement par l’OCDE et l’Agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas (PBL), se projette dans l’année 2050 pour imaginer quelles répercussions les tendances économiques et démographiques pourraient avoir sur l’environnement si le monde n’adopte pas de politiques vertes plus ambitieuses. Elle cherche aussi à déterminer quelles politiques seraient susceptibles d’améliorer ces perspectives. Les principaux domaines abordés sont le changement climatique, la biodiversité, l’eau et les effets de la pollution sur la santé, quatre défis environnementaux majeurs identifiés dans les Perspectives de l’environnement à l’horizon 2030 (OCDE, 2008) comme des "feux rouges" nécessitant une attention urgente (...) »


- Collectif, ATTAC, La Nature n’a pas de prix. Les méprises de l’économie verte
→ Les liens qui libèrent • ISBN : 2918597716 • 9 € • Mai 2012
→ « L’économie verte est à l’honneur. Le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin 2012 en a fait le nouveau récit pour une sortie de la crise globale.
→ L’économie verte ne se résume pas au green-washing ou à la croissance verte. Elle se fonde sur l’octroi de nouveaux droits de propriété privée sur les biens naturels, sur le libreéchange et sur la négation des droits des populations. Une marche de plus est en passe d’être franchie. Les grandes fonctions écologiques de la planète – stockage du carbone, purification de l’eau, pollinisation – pourraient être transformées en « services écosystémiques » échangeables et valorisables ou en nouvelles marchandises globales et lucratives.
→ Au lieu de prendre acte du fait que l’économie est un sous-système de la biosphère, cette « économie verte » transforme la nature en une entreprise géante, productrice de services, bientôt contrôlée, si les peuples ne s’en mêlent pas, par quelques firmes et fonds financiers. Biodiversité, climat, ressources minières et fossiles, trois cas étudiés dans ce livre, sont ainsi devenus de nouveaux terrains de jeu pour firmes transnationales et projets technoscientifiques.
→ Les auteurs, de même que de nombreux mouvements sociaux, nous invitent à nous libérer de la finance verte et à récupérer les communs, ce qui ouvrira les voies vers des sociétés justes, démocratiques, soutenables et respirables. »


- Albert JACQUARD, Stéphane HESSEL, Exigez un désarmement nucléaire total !
→ Editions Stock • Code EAN / ISBN : 9782234073975 • 72 pages • 5,00 € • avril 2012
→ « Au moment où la question du nucléaire civil devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, elle n’est pas vraiment débattue par les principaux candidats. Or, à celle-ci est étroitement liée la question du nucléaire militaire, qui, loin d’être une réflexion réservée aux stratèges, nous concerne tous. Stéphane Hessel et Albert Jacquard conjuguent leur voix pour lancer un appel au désarmement nucléaire total, en complément d’un état des lieux établi avec l’Observatoire des armements. Parce que l’existence de ces armes menace le destin de l’Humanité. Parce que les arsenaux du monde entier contiennent l’équivalent de 600 000 bombes de la puissance de celle d’Hiroshima. Parce que le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d’une extrême fragilité. Parce que l’avènement de l’ère nucléaire militaire, toute force de dissuasion, tout équilibre de la terreur, sont devenus de tragiques illusions. Parce qu’il n’est pas trop tard, et qu’une prise de conscience et une sensibilisation du public s’imposent. »


- Sylviane AGACINSKI, Femmes entre sexe et genre
→ Seuil, ISBN : 9782021078237, 176 pages, 17 €. Avril 2012
→ (présentation éditeur) « Le doute s’est installé depuis que Monique Wittig déclara que « les lesbiennes ne sont pas des femmes ». Avec Judith Butler, la Queer theory regarde la distinction entre homme et femme comme l’expression d’une « binarité artificielle », construite par une « culture hétérosexuelle dominante ». Il n’y a plus de sexes, rien qu’une prolifération de genres (gays, lesbiennes, transsexuels…), flottant au dessus de sexes disparus ? à moins qu’ils ne deviennent les produits de techniques biomédicales. Ce livre montre les impasses d’un tel discours.
Sylviane Agacinski rappelle la dissymétrie des corps sexués, c’est à dire vivants, mais enrôlés dans des institutions, une culture et une histoire. Elle décrit les formes spécifiques de la servitude des femmes, qu’elles soient anciennes (la famille), modernes (le marché biologique des cellules et des organes), ou les deux à la fois (la prostitution).
Pour Sylviane Agacinski, « femme » et « homme » en tant que genres sont des catégories impersonnelles. En tant que personne, « je » ne suis ni un sexe ni un genre. Le sexe est moins un facteur d’identité que d’altérité".
Extrait de la conclusion : "Ni le sexe ni le genre ne sont des catégories capables de fonder une identité personnelle, c’est-à-dire individuelle et singulière. L’identité de chacun est une sorte de foyer où convergent de très nombreux traits, parmi lesquels certains sont impersonnels et communs à un ensemble (comme justement le sexe et le genre), d’autres tiennent à la singularité d’une vie et d’une histoire. En tant que personne, nul n’est définissable a priori par son sexe ou son genre, et pas davantage par ses pratiques sexuelles. La singularité, saisie par l’intuition, est réfractaire à toute catégorie générale, et donc à tout genre".


- Catherine HERSZBERG Mais pourquoi sont-ils si pauvres ? Voyage dans la France en crise
→ Seuil, ISBN : 9782021023947, 296 pages, 20 €. Mars 2012
→ (présentation éditeur) "Pourquoi la pauvreté ne fait-elle pas scandale ? Comment se fait-il qu’on puisse recenser dans un pays riche plus de huit millions de pauvres officiels sans susciter de réaction indignée ? Qu’est-ce qui se joue collectivement pour qu’une telle réalité ne s’énonce plus comme la conséquence de choix politiques, mais comme un fait comptable ? Pour tenter de comprendre, l’auteur est allée à la rencontre de femmes et d’hommes de toutes catégories sociales, à la ville et à la campagne, non pauvres selon le seuil en vigueur, pour leur demander : « Mais pourquoi les pauvres sont-ils pauvres ? »
Il ne s’agit pas d’une enquête sociologique, portée par des statistiques, mais de l’envie d’une citoyenne ordinaire d’aller poser à des gens ordinaires des questions ordinaires sur un sort qui devrait être extraordinaire, celui des pauvres. Examinés à la lumière des bouleversements des dernières décennies, les propos rapportés ici dessinent en filigrane un portrait politique, social et affectif d’une France d’aujourd’hui racontée non par des savants ou des journalistes, mais par ses habitants mêmes. Quelque chose comme le miroir tendu de ce qui nous tient - ou ne nous tient plus du tout ensemble".
Interview de l’auteure dans L’Humanité ; "J’ai fait ce livre parce que j’habite une ville riche, Paris, où les habitants marchent de plus en plus souvent sur des trottoirs près d’hommes par terre, et que tous, nous sommes amenés à passer près d’eux sans les regarder, à continuer notre chemin, à rentrer dans une boulangerie, aller préparer un dîner, retrouver des amis, après être passés à côté d’un homme au sol que nous n’avons même pas vu".


- Alain LIPIETZ, Green Deal. La crise du libéral-productivisme et la réponse écologique
→ Editions La Découverte, collection "Cahiers libres". ISBN : 9782707173331, 192 pages, 16 €. Mars 2012
→ « La crise actuelle n’est pas seulement une crise financière, une crise de la dette, de la folie des traders et de l’économie casino. Plus profonde encore que la crise des années 1930, c’est celle d’une façon de produire, de consommer, de se nourrir, de se chauffer et transporter... Un monde qui devenait invivable est devenu impossible. Nous pouvons nous en sortir, démontre ici Alain Lipietz, à condition de faire retour, non seulement sur trente ans de libéralisme débridé, mais sur un siècle de productivisme irresponsable.
→ En 1932, Roosevelt avait proposé un New Deal entre les classes sociales. Ce n’est plus suffisant. Face à la crise alimentaire et sanitaire, et à la crise énergie-climat, il faut aussi un deal avec la nature, un Green Deal : un retournement dans notre rapport au travail, aux ressources naturelles, un retournement dans le rapport du public et du privé, de l’État aux individus, aux associations. Des nations à l’Europe, de l’Europe à la planète. Partant d’une analyse du modèle en crise, le « libéral-productivisme », ce livre démonte les mécanismes multiples de cette crise, puis il présente les premiers pas d’un Green Deal, de la réponse cohérente aux crises financières, sociales, écologiques.
→ Mais les obstacles politiques et même psychologiques sont légion. Revenant alors sur la crise des années 1930, le livre recense sans concession les blocages, qui ne sont pas seulement les résistances des profiteurs d’un monde finissant. Il conclut par une pédagogie politique du changement. »


- Kit de formation pédagogique L’intégration de l’environnement dans l’action humanitaire et le relèvement précoce
Mars 2012
→ « (...) Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Groupe URD ont développé un kit de formation qui aide les acteurs humanitaires à intégrer des considérations environnementales dans le développement de leurs programmes ainsi que dans la planification, la conception et la mise en œuvre de leurs activités. Ce kit de formation se décline en 11 modules, tous constitués d’un résumé exécutif, d’une présentation PowerPoint, d’un guide du formateur, de matériel de formation et d’une bibliothèque de documents clés.
→ Les modules sont conçus de façon à pouvoir être ajustés au contexte local et utilisés selon les besoins spécifiques de formation et les délais requis (...)
→ Ces modules ont été développés à l’aide d’expériences pratiques ainsi que grâce à des commentaires et à des suggestions de formateurs et de participants aux formations (...)
→ Ce projet a été rendu possible grâce au support de l’Agence Flamande de la Coopération Internationale (...) »


- Lecture en ligne, Marie-Jo ZIMMERMANN (députée), Rapport d’activité pour 2011-2012 de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes
→ Assemblée nationale, 6 mars 2012
→ « (...) Les recommandations adoptées :
- 1. Imposer à tout organisme réalisant des statistiques que celles-ci soient systématiquement sexuées.
- 2. Faire élaborer une charte par les pouvoirs publics, à laquelle tous les opérateurs sur Internet, au moins en France, pourraient adhérer et dans laquelle ces derniers s’engageraient à éviter la diffusion, sur leurs sites, d’images dégradées concernant les femmes.
- 3. Intégrer dans la formation initiale des professeurs des écoles et des professeurs de l’enseignement secondaire des modules pédagogiques dédiés à l’égalité entre les filles et les garçons ainsi qu’au décryptage des stéréotypes conscients ou inconscients qui perdurent dans notre société ; et organiser dans un délai de cinq ans à l’intention de tous les enseignants du primaire et du secondaire, le suivi obligatoire de ces mêmes modules dans le cadre de leur formation continue.
- 4. Développer des plans de communications, diffusés dans les établissements scolaires et sur les chaînes publiques de radio et de télévision, visant à encourager l’orientation des filles vers tous les secteurs professionnels, et particulièrement vers les filières scientifiques, et encourager l’orientation professionnelle des garçons vers des secteurs identifiés a priori comme féminins (...) »


- Mona CHOLLET, Beauté fatale. Les nouveaux visages d’une aliénation féminine
→ Editions La Découverte, ISBN : 9782355220395, 237 pages, 18 €. Février 2012.
→ « Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la « tyrannie du look » affirme aujourd’hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du « complexe mode-beauté » travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au coeur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d’autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu’il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d’une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail. »


- En téléchargement, Actions pour la durabilité dans les communes, "Jalons 9 – Actions pour la durabilité dans les communes"
→ Canton de Vau (Suisse) février 2012
Le "Jalons 9 – Actions pour la durabilité dans les communes" et le recueil de fiches qui l’accompagne ont pour vocation d’inciter les communes à prendre en compte les principes de la durabilité dans la gestion du ménage communal et dans les politiques publiques dont elles ont la responsabilité. Ils s’adressent en priorité aux communes qui n’ont pas encore initié de démarche de durabilité. Le Jalons présente, de manière simple et pratique, deux façons d’intégrer le développement durable au niveau communal, à savoir : la concrétisation d’actions spécifiques et la mise en oeuvre d’un programme de développement durable plus global (ou Agenda 21). Le recueil de fiches, quant à lui, présente des actions et leur processus de mise en oeuvre.
L’ensemble constitue un support utile pour toute personne intéressée par l’application du développement durable à l’échelon communal – élu ou employé communal, représentant de la société civile, entrepreneur ou groupe d’habitants.


- Jean-Luc TOULY, avec la collaboration de Roger Lenglet, Achille Du Genestoux, Le vrai pouvoir d’un citoyen, Manifeste de désobéissance civile
→ Francois Bourrin éditeur. Isbn : 9782849412985 250 p. Prix : 19 €. Sortie le 23 février 2012
→ « Nous, simples citoyens, avons un pouvoir immense. Nous l’ignorons trop souvent. En revenant sur les nombreux combats qu’il a gagnés contre les ogres du marché, Jean-Luc Touly nous prouve que l’on peut changer le monde, pas après pas. L’homme qui fait reculer Suez et Veolia, qui dénonce la corruption des syndicats et qui, avec l’association Anticor, fait condamner Jacques Chirac et de nombreux hommes politiques, nous donne les clefs pour agir à notre tour. Nous ne sommes pas condamnés à vivre en victimes consentantes. En refusant d’abandonner les institutions démocratiques aux féodalités économiques et aux oligarques, nous pouvons reprendre en main les outils qui forgent notre avenir. Les lobbies financiers et industriels, quelle que soit leur puissance, restent vulnérables. Le pouvoir est à la portée de tous, il suffit d’oser s’en emparer."


- Jean ROSTAND, Un biologiste contre le nucléaire
→ Editions Berg International. ISBN 978-2-917191-49-1, 208 pages, 19 €. Sortie le 22 février 2012
→ Textes choisis et commentés par Alain DUBOIS. Préface de Jacques TESTART.
→ « Cet ouvrage comporte une réédition de textes de Jean Rostand sur la question très controversée de l’armement et de l’énergie nucléaires, suivie d’une actualisation de ces questions par Alain Dubois.
→ Hiroshima et Nagasaki, Maïak, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, sans compter les incidents quasi quotidiens sur les sites nucléaires, témoignent de façon irréfutable des dangers incontrôlables et des dégâts irréparables inhérents à la technologie nucléaire. En outre, qu’elle soit civile ou militaire, l’industrie nucléaire cultive l’opacité, voire la dissimulation, particulièrement lors des accidents, sous couvert de secret défense et autres intérêts supérieurs de la nation…
→ Un mythe a eu la vie longue depuis Hiroshima : celui de l’innocuité génétique des effets des bombes atomiques sur les survivants. Il vole en éclats à la lumière de travaux récents portant sur les enfants des personnes irradiées suite à la catastrophe de Tchernobyl. Le nombre de victimes se chiffre en millions, ce qu’avait pressenti Jean Rostand, qui distinguant l’irradiation nucléaire de toutes les autres sortes de pollutions et accidents industriels, voyait dans l’accumulation de mutations dans le patrimoine génétique de l’humanité un très grand danger. À qui profite cette industrie dont les enjeux financiers sont considérables ?
→ L’humanité court à l’auto-destruction si nos sociétés persistent à dissocier le progrès technoscientifique de la sauvegarde des écosystèmes et du simple respect des êtres vivants, ou, plus généralement, les décisions techniques des considérations éthiques. Le changement dépendra, comme souvent, de la volonté des peuples, pas du consentement des États. Une industrie incontournable ? Ce n’était pas le cas hier, qu’en est-il aujourd’hui et quelles priorités pour demain ? (...) »


- Armand FARRACHI, Les Poules préfèrent les cages. Bien-être industriel et dictature technologique
→ Editions Yves Michel. Collection : Société Civile. ISBN:978 2 36429 009 9. Prix : 9,80€. Sortie le 17 février 2012
→ « Il y a quelques années, une étude scientifique sur le comportement des poules élevées en batterie concluait qu’elles n’étaient pas gênées par leur cage, mais s’y trouvaient au contraire plus en sécurité qu’ailleurs. De là à dire que les poules préfèrent les cages, il n’y qu’un pas. Pourquoi ne pas dire alors que les veaux préfèrent être dans l’obscurité, les otaries exhibées dans des cirques et les Indiens parqués dans des réserves ?
→ Nous-mêmes, ne sommes-vous pas de plus en plus amenés à définir notre "bien-être" en fonction d’une économie qui n’hésite plus à soumettre l’homme aux impératifs de l’industrie ?
→ Un manifeste essentiel pour prendre conscience des enjeux posés par les impératifs financiers de l’industrie, et pour un sursaut de conscience.
→ Armand Farrachi est écrivain, militant écologiste et fondateur de la convention Vie et Nature pour une écologie radicale. Il a publié des récits (Sermons aux pourceaux et autres opuscules, Zulma, 1997 ; Bach, dernière fugue, Gallimard, 2004) aussi bien que des essais littéraires (Rousseau ou l’état sauvage, PUF, 1997) ou polémiques dans le domaine de l’écologie politique (La Société cancérigène, avec Geneviève Barbier, La Martinière, 2004). (...) »


- Sophie Pietrucci, Chris Ventiane, Aude Vincent, Contre les publicités sexistes
→ Editions L’Echappée, 13 euros Isbn 978-29158303-5-4 240 pages 15 février 2012
→ « La publicité exploite le corps des femmes pour susciter du désir, générer de l’envie, exacerber les frustrations et rendre le produit à vendre attirant. Soumise aux normes aliénantes d’une beauté stéréotypée, symbole du plaisir sexuel, ou encensant la ménagère passive cantonnée dans sa cuisine, l’image des femmes n’a jamais été autant instrumentalisée. Omniprésentes et conçues pour marquer les esprits, ces représentations modèlent notre imaginaire et participent à la construction des normes de genre : d’un côté, la féminité associée à la jeunesse, à la beauté et à la maternité et, de l’autre, la virilité à la force, à la puissance et à l’action. Loin d’être un art, tout sauf inoffensive – c’est-à-dire perçue au second degré par des consommateurs responsables –, la publicité véhicule les pires clichés sexistes et renforce la domination patriarcale".
Lire en ligne une analyse de l’ouvrage


- Patrick PIRO, Le nucléaire, une névrose française. Après Fukushima, à quand la sortie ?
→ Editions Les Petits Matins, Isbn 978-2-36383-004-3, 256 p., 14 €. Janvier 2012
→ « En France, le nucléaire est une addiction. Avec ses 58 réacteurs, le pays en est dépendant à plus de 75 % pour son électricité. Record du monde. Depuis quatre décennies, aucune remise en cause n’a été possible : partis, industriels et économistes ont noué une alliance sacrée. À les entendre, le nucléaire, c’est du patrimoine national, comme le vin, le parfum ou le TGV.
→ La catastrophe de Fukushima a tout changé. L’impensable accident majeur, décrété « impossible » depuis Tchernobyl, est arrivé le 11 mars 2011 au Japon, le pays de la haute technologie. Un ébranlement qui sonne peut-être le glas du nucléaire dans le monde. L’Allemagne, la Suisse, la Belgique, l’Italie ont décidé d’en sortir. En France, la question taboue de l’avenir de l’atome – jusqu’à l’hypothèse de son abandon – est passée au premier plan. Le Parti socialiste est décidé à réduire sa part significativement, et des scénarios « zéro nucléaire » sont sur la table.
→ Sûreté, coûts, déchets radioactifs, démantèlement des centrales, devenir de la filière, emplois : enfin les dossiers chauds sortent du placard ! Enfin les citoyens vont pouvoir demander des comptes. Enfin la France est entrée, à son tour, dans l’ère postnucléaire. »


- Danielle MITTERRAND, Ce que je n’accepte pas
→ Editions de l’Aube. Sortie le 19 janvier 2012
→ « Le dernier message de Danielle Mitterrand arrive en librairie. Une conversation pour l’avenir inédite réalisée avec Gilles Vanderpooten à Latche l’été dernier, dans la lignée de Engagez-vous ! publié avec Stéphane Hessel, aux éditions de l’Aube.
→ "C’est une première dame et c’est aussi une grande dame. Elle aurait pu rester confortablement aux côtés de son mari pour les photos officielles à l’Elysée mais elle a choisi l’action. Elle veut juste un monde plus juste et se bat partout dans le monde pour cela". Elise Lucet introduisait ainsi Danielle Mitterrand lors de sa dernière intervention télévisée. Peu après son décès, Gilles Vanderpooten nous offre une dernière conversation.
→ De la résistance, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, aux crises politiques, écologiques et sociales, Danielle Mitterrand nous livre dans cet ouvrage un dernier cri d’alarme, une critique acerbe du monde dans lequel nous vivons. Celle qui n’a jamais cessé de combattre l’injustice nous invite à suivre une autre voie pour vivre mieux et vivre ensemble (...) »


- Pierre BOURDIEU, La Domination masculine (réédition)
→ Points Essais, 192 pages, 6 €. 5 janvier 2012.
→ « La domination masculine est tellement ancrée dans nos inconscients que nous ne l’apercevons plus, tellement accordée à nos attentes que nous avons du mal à la remettre en question.
La description ethnographique de la société kabyle, véritable conservatoire de l’inconscient méditerranéen, fournit un instrument extrêmement puissant pour dissoudre les évidences et explorer les structures symboliques de cet inconscient androcentrique qui survit chez les hommes et les femmes d’aujourd’hui.
Mais la découverte des permanences oblige à renverser la manière habituelle de poser le problème : comment s’opère le travail historique de déshistoricisation ? Quels sont les mécanismes et les institutions, Famille, Eglise, Ecole ou Etat, qui accomplissent le travail de reproduction ? Est-il possible de les neutraliser pour libérer les forces de changement qu’ils parviennent à entraver ? »


- Association Negawatt, Thierry SALOMON, Marc JEDLICZKA, Yves MARIGNAC, Manifeste Negawatt
→ Coédition Association négaWatt / Actes Sud, ISBN 978-2-330-00018-9, 376 pages, 20 €. Janvier 2012.
→ « En 2003, vingt-quatre ingénieurs engagés dans la recherche d’un avenir énergétique durable réalisaient le "scénario Négawatt", certainement la proposition la plus aboutie pour repenser la politique énergétique de la France. Cet ouvrage présente, dans une approche pédagogique et intelligible par tous, la toute dernière actualisation de ce scénario. Ce travail repose sur une méthodologie rigoureuse constituée de trois piliers fondamentaux : la sobriété et l’efficacité énergétiques ainsi que le recours aux énergies renouvelables. Cette grille de lecture simple et efficace permet de repenser intégralement notre rapport à la consommation énergétique et d’envisager un futur positif, constitué d’énergies propres. »



- Philippe J. DUBOIS, La grande amnésie écologique
→ Editions Delachaux et Niestlé. ISBN : 9782603 017753, 122 pages, 12,90 €. Janvier 2012
→ Philippe J. Dubois, ornithologue, ingénieur écologue alerte dans ce petit livre sur le phénomène peu connu du public et même des scientifiques : "le shifting baseline syndrome" ou syndrome de la référence changeante, qui fait que chacun, y compris les chercheurs, tend à partir, pour sa perception de son environnement ou pour des travaux scientifiques, de la situation actuelle de l’état des espèces, en oubliant que cette situation est déjà une dégradation par rapport à un état antérieur. Ceci a été théorisé notamment par le biologiste marin Daniel Pauly en 1995, qui constate que les chercheurs prennent comme base les stocks de poissons observés au début de leur recherche ou de leur carrière, ce qui fait que chaque génération part d’une norme qui tient de moins en moins compte de la richesse initiale. "Le résultat de cette dérive est une accommodation graduelle à la lente diminution des stocks de poisson et l’émergence de référence inappropriées pour évaluer les pertes dues à la surpêche ou pour fixer des objectifs permettant des mesures de rétablissement des stocks initiaux. C’est pourquoi les politiques de certains pays en voie de développement parle de développement de la pêche alors que dans le même temps les stocks de poissons diminuent à vue d’oeil".
Des expériences montrent qu’il en est de même au niveau individuel : chaque personne tend à oublier le nombre d’espèces d’oiseaux, de plantes, d’animaux qu’il a connu dans son enfance. L’amnésie peut être personnelle et/ou générationnelle, faute de transmission des informations. Le système économique productiviste mis en place il y a une cinquantaine d’années a fait disparaitre en quelques années une biodiversité agricole créée par les humains pendant des siècles. Ceux-ci ont oublié qu’il y avait des centaines de variétés de pommes par exemple.
Philippe J. Dubois plaide pour la généralisation de l’éducation à l’environnement dès le plus jeune âge et l’organisation de la transmission intergénérationelle. Pour lui, la notion de "développement durable" est devenue inopérante, partir de la "biodiversité" serait plus concret. »
Son blog sur la biodiversité



- Collectif, Alter Gouvernement
→ Editions Le Muscadier, ISBN 979-10-90685-00-0, 288 pages, 14 €. 2 janvier 2012.
(Présentation Adéquations d’après éditeur) « Mai 2012. Après une campagne éclair portée par l’enthousiasme populaire, le candidat du Mouvement indépendant pour une réelle alternative citoyenne (le Mirac) remporte l’élection présidentielle. Le gouvernement qui se forme est un alter gouvernement composé de dix-huit citoyennes et citoyens venus d’horizons divers. Aucun n’est politicien de métier. Ces ministres-citoyens veulent prouver aux Français que le libéralisme qui règne en maître absolu sur nos sociétés d’aujourd’hui n’est pas une fatalité : oui, une réelle alternative sociale et démocratique est possible.
→ Le livre Alter Gouvernement réunit dix-huit personnalités reconnues pour leur engagement qui ont accepté de se glisser dans la peau d’un-e ministre. Chacun-e détaille les principes de son action et les mesures qu’il ou elle s’apprête à mettre en place. Au fil des programmes, présentés avec simplicité et sans langue de bois, prend forme la vision d’un monde plus juste et plus égalitaire.
→ L’alter gouvernement est composé de : Affaires étrangères : Susan George // Agriculture : Marc Dufumier // Culture : Franck Lepage // Défense : Philippe Leymarie // Écologie : Geneviève Azam // Économie, Travail et Finances : Jean-Marie Harribey // Éducation : Marie Duru-Bellat // Enseignement supérieur et Recherche : Jacques Testart et Fabien Piasecki // Intérieur : Laurent Mucchielli // Justice : Clarisse Taron // Logement : Jean-Baptiste Heyraud // Parole conflictuelle, Silence, Chemins buissonniers de l’information et de l’appropriation sociale des moyens de production et de diffusion : Aline Pailler // Réforme de l’État : Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot // Santé : Claude Egullion // Solidarités : Nathalie Péré-Marzano // Ville et commerce : Paul Ariès »


- En téléchargement (pdf 3 Mo, 40 pages) : Commissariat general au developpement durable, Chiffres clés de l’énergie - Édition 2011
→ Collection "Repères". "Repères sur les données de l’énergie jusqu’au 30 juin 2011". 27 décembre 2011


- En téléchargement (pdf 3,4 Mo, 234 pages) : La Cimade, Centres et locaux de rétention administrative, rapport 2010
→ La Cimade, 13 décembre 2011
→ « Travaillant ensemble depuis début 2010, les cinq associations : ASSFAM, La Cimade, Forum réfugiés, France terre d’asile et l’Ordre de Malte France, présentent ensemble le premier bilan de leur partage d’expérience sur la réalité de la rétention administrative des étrangers en France. Politique du chiffre, renforcement du régime d’exception qu’est la rétention, enfermement des familles, des enfants, autant de questions abordées dans ce rapport commun, pour interpeller les responsables politiques.
Le recours à l’enfermement est systématique, sans recherche d’alternatives En 2010, ce sont plus de 60.000 personnes qui sont passées par un centre de rétention en métropole ou en Outre-mer, dans un contexte de surenchère répressive. Le nombre de places en centre a augmenté de plus de 80% entre 2005 et 2011. Un nombre croissant de familles et d’enfants enfermés Le nombre des familles et des enfants en centre de rétention est en constante augmentation : en 2010, 178 familles ont été enfermées avec 356 enfants, dont 57 nourrissons, contre 318 en 2009.
Des conditions de rétention qui s’apparentent à celles de la détention et la difficulté à faire valoir en toutes circonstances les droits fondamentaux, des personnes engendrent tensions constantes et violences.
Sans préjuger des constats à venir, les associations dénoncent le renforcement de ce régime d’exception et la banalisation de l’enfermement comme mode de gestion des étrangers en situation irrégulière.
Les premiers mois de 2011 ont été marqués par la discussion puis l’adoption d’une nouvelle législation sur les étrangers contre laquelle les associations se sont mobilisées. Celle-ci allonge la durée de rétention et réduit le contrôle des pratiques policières et administratives par le pouvoir judiciaire.
Les constats en 2011 ne font que renforcer l’analyse et la critique sévère déjà exprimées par les associations.
Ce bilan doit susciter une vraie prise de conscience des responsables à tous niveaux afin de garantir le respect des droits fondamentaux de toute personne étrangère sur le territoire français, quelle que soit sa situation »


- Sous la direction de Vincent BÉAL, Mario GAUTHIER, Gilles PINSON, Le développement durable changera-t-il la ville ? Le regard des sciences sociales
→ Publications de l’Université de Saint-Etienne, ISBN 978-2-86272-592-5, 464 pages, 26 €. 8 décembre 2011.
→ « Apparue sur la scène internationale à la fin des années 1980, la notion de développement durable a vite fait figure de panacée aux problèmes économiques, sociaux et surtout environnementaux de notre temps. Après avoir été intégré dans les stratégies de communication des entreprises et des gouvernements, le développement durable a fait une percée fulgurante dans les stratégies et les discours des acteurs des politiques urbaines, suscitant autant d’espoirs que de doutes quant à sa capacité à changer en profondeur les pratiques de fabrication, de gestion et de gouvernance des espaces urbains.
En faisant appel à des chercheurs provenant d’horizons disciplinaires variés (aménagement, géographie, science politique, sociologie, urbanisme), cet ouvrage cherche à comprendre comment le développement durable a modifié le contenu et les finalités des politiques urbaines, ainsi que la gouvernance des villes. Mêlant développements théoriques et restitutions de recherches de terrain portant sur des villes européennes et nord-américaines, l’ouvrage s’attache à décrypter le contenu des politiques urbaines de développement durable, les systèmes d’acteurs qui les portent, les instruments qui permettent leur mise en œuvre, ainsi que les idéologies à l’œuvre dans la poursuite de l’« idéal » de la ville durable.
Sans reprendre à leur compte une vision enchantée du développement durable, les auteurs qui ont contribué à cet ouvrage cherchent à prendre au sérieux les stratégies urbaines de développement durable en montrant les difficultés que les acteurs rencontrent dans leur mise en œuvre, les luttes dans lesquelles ces stratégies s’inscrivent et les limites qui sont les leurs. Les contributions qui composent cet ouvrage permettent dès lors de questionner les rapports entre le développement urbain durable, les politiques urbaines et le devenir des démocraties urbaines. »


- En téléchargement, Rapport 2011 de la commission sur l’image des femmes dans les media
7 décembre 2011
→ « La Commission sur l’image des femmes dans les médias est chargée par la ministre des droits des femmes du suivi de la démarche engagée par les responsables des médias depuis la signature d’un acte d’autorégulation, en octobre 2010.
→ Le rapport 2011 fait le bilan des actions réalisées par les médias signataires. Il repose sur l’audition de 18 responsables de médias engagés dans cette démarche volontariste. Il met en lumière ces témoignages par l’analyse d’un échantillon de médias regroupant presses écrites (6 hebdomadaires), radios (4 matinales et 3 émissions interactives) et télévisions (5 journaux télévisés du soir et 6 magazines d’information). »


- En téléchargement, pdf 4Mo, 238 pages : Sous la direction de Catherine ESNOUF, Marie RUSSEL, Nicolas BRICAS, DuALIne : Durabilité de l’alimentation face à de nouveaux enjeux. Questions à la recherche
→ Rapport de l’Atelier de réflexion prospective Inra-Cirad DuALIne pour une alimentation durable, dernière mise à jour 8 décembre 2011
→ « Ces travaux, conduits par l’Inra et le Cirad, ont réuni pendant 18 mois, dès novembre 2009, des acteurs publics, privés et des chercheurs pour dresser un état des lieux des connaissances sur les points clefs de l’alimentation, au regard de ses impacts sur l’environnement, la santé, l’économie et la société, dans un contexte de changements globaux. Ces résultats, mis en débat lors d’un colloque tenu le 29 mars 2011, ont identifié des besoins de recherche nouveaux. »



- Tony JUDT, Contre le vide moral, Restaurons la social-démocratie - L’insoutenable légèreté du politique
Traduit de l’anglais par Pierre Emmanuel Dauzat
→ Editions Héloïse d’Ormesson. ISBN : 9782350971769, 207 pages, 19 €. Novembre 2011
→ Tony Judt, spécialiste de l’histoire européenne et intellectuel engagé, est mort prématurément en 2010 d’une maladie rare qui conduisit à sa paralysie progressive pendant qu’il écrivait cet ouvrage. Il replace le culte actuel de l’économie et du libéralisme dans l’histoire de la mondialisation et des projets sociétaux d’après guerre et plaide pour une restauration de la "social démocratie" (abandonnée par ses anciens promoteurs politiques...), système imparfait mais meilleur compromis pour assurer le retour de la morale en politique. Très pédagogique notamment pour un public anglo-saxon qu’il veut convaincre, cet ouvrage pourra paraitre occulter certaines complexités (crise écologique, rapports de domination internationaux...).
"Voici trente ans que nous avons fait de la poursuite de l’intérêt matériel personnel une vertu : à vrai dire, cette quête est la seule chose qui nous rete désormais de notre sentiment d’un dessein collectif. Si nous savons ce que coûtent les choses, nous n’avons aucune idée de ce qu’elles valent. S’agissant d’une décision de justice ou d’une loi, nous ne demandons plus : est-elle bonne ? Est-elle équitable ? Est-elle juste ? Va-t-elle contribuer à l’avènement d’une monde meilleur ? (...) Le tour matérialiste et égoïste de la vie contemporaine n’est pas le propre de la condition humaine. Ce qui nous paraît "naturel" aujourd’hui remonte pour une large part aux années 1980 : l’obsession de la création de richesses, le culte de la privatisation et du secteur privé, les disparités croissantes entre riches et pauvres. Et par-dessus tout, la rhétorique qui les accompagne : l’admiration aveugle des marchés sans entraves, le dédain à l’égard du service public, l’illusion d’une croissance sans fin".


- Pierre RABHI, Eloge du génie créateur de la société civile - Tous Candidats
→ Actes Sud, ISBN 978-2-330-00249-7, 64 pages, 7 € , Novembre 2011.
→ « Dans cet opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui l’ont poussé, avec ses amis, collaborateurs et collaboratrices, à lancer une campagne parallèle lors de l’échéance électorale française de 2012. Il ne s’agit en aucun cas d’entrer en politique politicienne mais de permettre à tous ceux qui, avec conscience, conviction et détermination, œuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société, d’être enfin entendus. Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, il affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu. »


- Réseau Sortir du Nucléaire, Sortir du nucléaire, c’est possible !
→ Novas Editions, 144 pages, 11 €. 26 octobre 2011
→ « Vingt-cinq ans après Tchernobyl, la catastrophe de Fukushima a porté un coup fatal au mythe d’une énergie nucléaire propre et sûre, au prix d’un coût humain et économique qui sera considérable. La réalité a opposé un démenti cuisant aux défenseurs de l’atome, et ce livre déconstruit leurs principaux mensonges. C’est aujourd’hui devenu une évidence : la vraie question n’est plus "Faut-il sortir du nucléaire ?", mais "Quelles sont les solutions pour en sortir ? ". Loin du "dogmatisme" parfois reproché aux écologistes, le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte ici de nombreuses réponses, claires et pragmatiques.
Sortir du nucléaire ? On sait comment faire ! »


- Roger LENGLET, Olivier VILAIN, Un Pouvoir sous influence. Quand les think tanks confisquent la démocratie
→ Armand Colin, 240 pages, EAN13 : 9782200271800, 19,90 € . 19 octobre 2011
→ « Les décideurs politiques ont-ils encore une pensée propre et des convictions ? En apparence seulement. Sous couvert d’une simple activité de conseil, des groupes d’un nouveau genre, des think tanks, ont capturé le débat public et le processus de décision. Rien ne leur échappe. Leur martèlement néolibéral s’applique à tous les grands sujets qui organisent notre vie : emploi, impôts, retraite, université, santé, logement…
En échange d’influence, de jeux de réseau ou d’argent provenant des entreprises du CAC 40, ces boîtes à idées conçoivent des "idées en boîte" que les grands partis et les gouvernements n’ont plus qu’à reprendre.
Ce livre décapant nous fait découvrir ceux qui tirent les ficelles du pouvoir et pourquoi ils peuvent désormais court-circuiter les démocraties et "gouverner les gouvernements". De la Fondation Rockefeller au groupe Bilderberg, en passant par l’Institut Hayeck, l’Institut Montaigne, la Fondapol et Terra Nova, découvrez l’avenir que nous préparent les think tanks qui veulent à tout prix "rassurer les marchés". »
→ Roger Lenglet a présenté son ouvrage lors d’un séminaire organisé par Adéquations le 15 novembre 2011 : Les think tanks, source d’expertise ou influence ?. Lire aussi des extraits de l’ouvrage sur notre site.


- A. BERGER, E. ARNAUD, C. DE PERTHUIS, Le Développement durable
→ Nathan, collection "Repères pratiques", ISBN : 978-2-09-161716-9, 159 pages, 11,80 €. Octobre 2011
→ « Cet ouvrage, écrit par des experts, présente les enjeux majeurs du développement durable. 75 notions clés sont développées dans des synthèses qui s’appuient sur une grande variété de documents : cartes, photographies, schémas, graphiques… »



- Philippe STEINER, Les rémunérations obscènes
→ Editions Zones, ISBN 2-355-22041-7, 150 p. 12,20 €. octobre 2011
→ "Les rémunérations – salaires, bonus, stock-options, retraites chapeaux, « golden hello » – flambent aux sommets de la pyramide sociale. La France n’échappe pas au phénomène et il ne se passe plus une semaine sans que la presse ne se penche sur le monde des « très hauts revenus », offrant à l’homme ordinaire un aperçu de ce qui se passe dans l’univers des « surhommes » du capitalisme moderne. Sur fond de crise financière et économique, ces très hauts revenus se sont imposés à l’attention des dirigeants politiques. Le « Discours sur l’état de l’Union » prononcé le 14 janvier 2010 par le président des États-Unis en est un exemple éclatant. Je lui emprunte l’épithète « obscènes » dont il qualifie les bonus issus des profits massifs que le monde de la finance se partage après les coûteuses opérations de sauvetage des années 2008 et 2009. Obscène signifie ici « qui blesse ouvertement, qui révolte » ou encore « qui choque par sa démesure ». On aurait pu dire « indécent » ou « scandaleux », mais cela aurait laissé échapper la part de violence verbale attachée à ce terme".
L’auteur analyse dans cet ouvrage bien documenté les montants astronomiques des rémunérations de ceux qui se croient les "surhommes" du capitalisme actuel et leurs tentatives de justifications de ce qui injustifiable. Il rappelle que de tels excès semblent dépasser la perception du "français moyen" (ce qui contribue sans doute à les perpétuer) : "Que gagne en moyenne mensuellement le PDG d’une grande société française ? « 70 826 euros, soit environ 850 000 euros annuels », ont répondu les Français interrogés lors d’une enquête récente. Manque-t-on d’imagination ? Ou bien – ce qui serait une interprétation plus sympathique – ne veut-on pas croire à l’avidité de nos principaux dirigeants ? Les sondés étaient en effet très loin du compte. Voici la bonne réponse : le revenu annuel moyen des P-DG du CAC 40, hors stock-options et autres actions gratuites, se fixait, en 2010, à 2,4 millions d’euros".
Philippe Steiner propose entre autres un mécanisme d’impôt du type "pollueur-payeur" : en effet "de même qu’il existe des activités sociales qui détruisent les ressources naturelles (...), des activités sociales peuvent détruire les ressources sociales (sentiments de justice, confiance, etc.). Les rémunérations obscènes sont une forme de pollution dont la diminution améliorerait l’environnement social et politique".
→ Cet ouvrage est disponible en lecture en ligne.



- Pierre ROSANVALLON, La société des égaux
→ Editions Seuil. ISBN : 9782021023473, 207 pages, 22,50 €. Septembre 2011
→ "Nous vivons aujourd’hui une véritable contre-révolution. depuis les années 80, les plus riches n’ont en effet cessé d’accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesses. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. La panne de l’idée d’égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l’impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d’inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d’impuissance. Il n’y a donc rien de plus urgent que de refonder l’idée d’égalité pour sortir des impasses du temps présent".
Cet ouvrage de Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, est très instructif et très complet du point de vue de l’historique de la notion d’égalité, de son évolution et des batailles pour l’égalité depuis plus de 200 ans. Il propose de refonder l’égalité comme relation sociale pour sortir de certaines impasses des théories de la justice redistributive ou de l’égalité des chances.
Ce qu’il propose d’appeler, à propos du consentement actuel aux inégalités, "le paradoxe de Bossuet", à savoir que "les hommes déplorent en général ce à quoi ils consentent en particulier" s’appliquerait aussi très bien à la "schizophrénie" concernant la crise écologique (Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes").
A noter que l’auteur se situe dans la "tradition française" du "neutre" abstrait. Le lecteur ou la lectrice non avertie pourrait donc passer à côté du fait que le terme "homme" désigne certes les Hommes en général tout en s’appliquant souvent, dans les faits, aux individus masculins. Ainsi dans la rétrospective historique, au moment de la révolution française par exemple, il n’est pas rappelé que l’idée "d’égalité de tous les hommes" n’englobait pas les femmes. La "question de l’égalité des sexes", que l’auteur considère pourtant comme "la clé d’une histoire de l’égalité" n’est abordée que brièvement à la fin de l’ouvrage en deux pages et demi (P. 263 à 266). L’auteur rappelle très utilement que J. S. Mill, a été l’un des premiers à traiter de l’égalité à partir des relations entre femmes et hommes (et non de leurs attributs, similarités ou différences), l’enjeu étant ’l’aptitude à vivre ensemble comme des égaux".


- Marie GROSMAN et Roger LENGLET, Menace sur nos neurones - Alzheimer, Parkinson... Et ceux qui en profitent
→ Editions Actes Sud, collection "Questions de société", ISBN 9782742796083, 21 €. 7 septembre 2011
→ « Alzheimer, parkinson, sclérose en plaques, autisme… Pourquoi le nombre de personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative explose-t-il, et pour quelles raisons les malades sont-ils de plus en plus jeunes ? Ce livre révèle que ces maladies se préparent déjà dans le ventre des mères, devenues malgré elles des « mamans neurotoxiques ». Ensuite, tout au long de la vie, nos neurones sont exposés à un cocktail d’agressions capable de diminuer irréversiblement les fonctions de notre cerveau. Ces substances parfaitement identifiées et documentées par les scientifiques, pourraient être bannies de notre environnement si une véritable politique de prévention était menée.
Au moment où ce type de maladie (rien qu’en France près d’un million de malades de l’alzheimer) a été déclaré “cause nationale”, l’enquête-événement de Marie Grosman et Roger Lenglet montre que malgré les connaissances scientifiques, la prévention est gravement négligée.
Etudes et enquêtes rigoureuses à l’appui, les auteurs démontent le mécanisme d’un “effet d’aubaine” ignoble en faveur de l’industrie pharmaceutique et proposent des solutions face à cette crise sanitaire.
→ Marie Grosman est biologiste, spécialiste de santé publique. Agrégée en sciences de la vie, diplômée en épidémiologie et en santé environnementale, elle a publié des travaux scientifiques sur les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives.
→ Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, est l’auteur de nombreux livres d’enquête s’intéressant tout particulièrement à la santé, à l’environnement et au lobbying industriel. Il est membre de la Société française d’histoire de la médecine (...) »
Les auteurs de l’ouvrage s’exprimeront lors d’un séminaire organisé par Adéquations à Paris le 18 octobre 2011


- Emmanuelle BARBARAS & Marie DEVERS, L’homme féministe : un mâle à part ?
→ i-editions, ISBN : 978-2-35930-042-0, 160 pages, 16,90 €. 12 septembre 2011.
→ « Par leurs engagements personnels et professionnels, leurs choix de vie et leurs voyages, les deux auteures sont en contact quotidien avec des féministes. Jeunes, âgées, françaises, étrangères, ces femmes ont des visages multiples, des origines différentes, des parcours divers, mais elles sont toutes unies autour d’une même cause : que les femmes aient les mêmes droits que les hommes et qu’enfin, un jour, puisse exister une réelle égalité entre les deux sexes.
(...) [Les auteures] constatent, avec tristesse, dépit et parfois colère, que peu d’hommes sont engagés dans cette lutte pour l’élimination de toutes les discriminations et inégalités faites à l’encontre des femmes.
Où sont donc les hommes, se sont-elles demandées ?
Les hommes qui osent se dire féministes et qui osent s’engager dans cette lutte, car c’en est une, les intriguent, et les interpellent. (...) Alors, pourquoi, certains hommes se réclament-ils féministes ? A quoi cela correspond-il ? Pourquoi osent-ils être féministes, car il leur faut, sans aucun doute, une forme de courage, vis-à-vis, surtout ,des autres hommes, qui les regardent avec suspicion et un certain dépit ? (...) Le parcours de ces hommes leur semblait forcément être un parcours de vie particulier, singulier, passionnant. Un parcours à étudier, faire connaitre, souligner.
Ce livre revient donc sur ces hommes, de tous horizons, âges, origines, unis par cette singularité qui fait d’eux, peut-être, des "hommes à part" (...) Le livre tente de répondre à ces questions à travers des portraits écrits et photographiques.
(...) Un livre qui pourrait, pourquoi pas, décomplexer d’autres mâles enclins à rejoindre la cause féministe, cette cause qui clame haut et fort l’égalité entre femmes et hommes. »


- Sous la direction de Bertrand BADIE et Dominique VIDAL, Nouveaux acteurs, nouvelle donne
→ Editions La Découverte, 17 €. septembre 2011
→ « Après deux décennies dominées par l’« hyperpuissance » américaine, sortie victorieuse de la Guerre froide suite à la disparition de l’Union soviétique, l’histoire a repris son mouvement. La crise financière, la poussée des pays émergents et les échecs des États-Unis en Irak et en Afghanistan se sont conjugués pour modifier les rapports de forces mondiaux. À cette nouvelle donne contribuent de nouveaux acteurs - les « printemps arabes » le confirment - , jeunes en tête, surgis des profondeurs des sociétés pour bousculer l’ordre établi. La marche du monde a-t-elle échappé aux grandes puissances ? Les émergents, les oubliés, les dominés et les proscrits d’hier ont-ils désormais l’initiative ? Pour prendre la mesure de cette déstabilisation et des rééquilibrages qu’elle implique, L’état du monde 2012 analyse révolutions, conflits, batailles d’idées, affrontements économiques et reconstructions identitaires, à travers les approches multiples des meilleurs spécialistes du champ international".
A noter quand même qu’il s’agit d’une analyse presque exclusivement portée par des hommes : sur 29 auteurs d’articles, 2 femmes...


- Marine JOBERT et François VEILLERETTE, Le Vrai scandale des gaz de schiste
→ Editions Les Liens qui libèrent, ISBN 978-2-918597-31-5, 240 pages, 18 €. 25 août 2011
→ « En décembre 2010, 300 personnes réunies au pied du Larzac lancent un mouvement sans précédent contre l’exploiration du gaz de schiste. Un mois plus tard, plus de 100 000 personnes les ont rejointes au travers d’une pétition. En six mois, des dizaines de collectifs vont naître. De Montélimar à Montpellier, en passant par les Cévennes et le Larzac, puis du Bassin parisien au Jura et à la Lorraine, des milliers de "refusants" vont se lever face à cette menace pour leur environnement et leur santé, contre une décision prise sans information et sans concertation. Pourquoi ? Et pourquoi une classe politique en apparence unanime décide-t-elle aussitôt le vote d’une loi qui, au final, ne règle rien ? Ce livre répond à ces questions, mais il va beaucoup plus loin.
→ L’enjeu de cette gigantesque bataille de l’énergie dépasse les frontières françaises et, presque partout dans le monde, l’on fore déjà à la recherche de ce gaz. Il y a bien une histoire secrète des gaz de schiste, qui mène de l’ancien vice-président américain, Dick Cheney, au demi-frère d’un certain Patrick Balkany, en passant par la haute administration de notre pays. De même qu’il existe des liens profonds entre les milliardaires Paul Desmarais et Albert Frère, d’un côté, et le Président Sarkozy, de l’autre. L’affaire des gaz de schiste est aussi un formidable révélateur de nos appétits de consommation, de notre aveuglement devant la crise climatique et de l’affaissement de l’esprit démocratique. Et elle ne fait que commencer. Brûlerons-nous jusqu’à la dernière molécule de gaz, quitte à détruire paysages, cultures et nappes phréatiques ? N’est-il pas temps de réfléchir ?
→ Marine Jobert est journaliste. François Veillerette est porte-parole de l’association Générations futures. Il est le co-auteur du livre Pesticides, révélations sur un scandale français. »


- A lire en ligne ou télécharger, La Dimension politique de l’éducation relative à l’environnement
→ 9ème volume (2010 / 2011) de la revue Educaton relative à l’environnement, sous la responsabilité de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement, Université du Québec à Montréal (Québec - Canada). Editorial par Lucié Sauvé. Juin 2011
→ « Le Volume 9 aborde différents aspects de la dimension politique de l’éducation relative à l’environnement, permettant en autres de témoigner de l’exploration de ce thème durant le 5e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement, tenu à Montréal du 10 au 14 mai 2009.
→ En liens avec la dimension critique de l’éducation relative à l’environnement (ERE) explorée dans le Volume 7 de cette revue (2008) et avec sa dimension éthique qui a fait l’objet du Volume 8 (2009), cet ouvrage collectif s’intéresse à la dimension politique de l’ERE. Certes, la très grande complexité de chacune de ces trois dimensions et plus encore, celle du maillage des relations entre celles-ci, sont de nature à induire un certain vertige : une telle hypercomplexité fait appel à des tâches cognitives et d’interaction sociale formidablement exigeantes, et sollicite l’engagement tant en ce qui concerne l’action éducative que l’action sociale, où celle-ci prend souvent forme. Il s’agit aussi de dimensions à risque : risque pédagogique et risque social - risques à prendre et à baliser, afin de ne pas enliser la dynamique éducative dans les lieux communs de la reproduction sociale. »


- Corinne LEPAGE, La Vérité sur le nucléaire
→ Editions Albin Michel, EAN13 : 9782226230676, 240 pages, 17.00 €. Parution 3 juin 2011
→ « Le nucléaire est un sujet tabou en France. Qu’il s’agisse de la sécurité des centrales, du coût réel de cette énergie ou des contraintes qu’elle fait peser sur notre démocratie, l’opacité règne. Mais depuis, il y a eu Fukushima. Cette catastrophe a tout changé : que se passerait-il en France si un accident similaire se produisait ? Sommes-nous vraiment préparés à ce type d’événement ? Quel est le poids du lobby nucléaire ?
→ En présentant tous les arguments, Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, députée européenne et avocate spécialisée dans les dossiers liés à l’énergie, répond aux légitimes questions que se pose désormais l’opinion.
→ Un document à la fois très fort, très argumenté, qui évite les procès d’intention et ouvre un débat longtemps interdit. »


- Yvan STEFANOVITCH, Les Profiteurs du développement durable
→ Presses de la Cité, ISBN 9782258085800, 288 pages, 18,50 €. Parution 1er juin 2011.
→ « L’environnement : une belle cause pour de beaux profits. On a en effet un peu oublié que c’était le nouveau grand Monopoly de quelques acteurs du CAC 40.
→ Grenelle I et II, ce devait être le rendez-vous des consciences pour sauver la planète... C’est surtout devenu un super Monopoly pour une dizaine d’acteurs du CAC 40. D’EDF à Areva, en passant par GDF-Suez, Total, Veolia, Alstom, Schneider Electric, Bouygues, Lafarge et Saint-Gobain, les grands groupes de l’électronucléaire et des services se sont tous reconvertis en acteurs vertueux de l’écologie pour gagner davantage d’argent en essorant toujours plus l’unique payeur : l’abonné, quand ce n’est pas le contribuable, ce qui revient au même. Curieusement, jamais, ni l’Etat, ni ces puissantes multinationales n’ont entrepris d’aider financièrement les PME vertes françaises. Ainsi, le lobby nucléaire a laissé mourir les deux leaders mondiaux français dans le solaire et l’éolien. Résultat : l’industrie du renouvelable n’emploie aujourd’hui guère plus de 26.000 salariés dans l’hexagone, soit dix fois moins qu’en Allemagne ! Nos éoliennes sont danoises ou allemandes, nos centrales et toitures solaires chinoises. Et le nucléaire français (87% de notre électricité) règne toujours sans partage... A l’heure de Fukushima, Yvan Stefanovitch nous révèle les abus, travers et fraudes de ces profiteurs du développement durable qui en sont aussi les discrets adversaires. »


- Sous la direction de Catherine JEANDEL et Rémy MOSSERI, Le climat à découvert. Outils et méthodes en recherche climatique
→ Editions du CNRS, ISBN : 978-2-271-07198-9, 288 pages, 39,00 €. Parution : 26/05/2011
→ « Qu’est ce que l’effet de serre ? Le rôle de l’homme sur le climat est-il détectable et comment ? Comment mesure-t-on la fonte de la banquise, le recul des glaciers de montagne ou bien encore l’élévation du niveau de la mer ? Comment les chercheurs font-ils pour modéliser un système aussi complexe que la planète terre ? Quelles données permettent de décrire et modéliser les climats passés ? Comment s’y prend-on pour prévoir l’évolution à venir du climat ?
→ À l’écart de la polémique médiatique, Catherine Jeandel et Rémy Mosseri ont mobilisé plus d’une centaine de contributeurs qui livrent ici un panorama large des méthodes et outils mis en oeuvre pour étudier notre climat et son avenir. Ils montrent que, pour résoudre cette question extraordinairement complexe, une approche pluridisciplinaire est plus que jamais nécessaire, à la croisée de l’expérimentation, de l’observation, de la simulation et de la théorie. Un livre majeur. »
Lire aussi une interview de Catherine JEANDEL et Rémy MOSSERI dans la revue du CNRS


- Jeremy RIFKIN, Une nouvelle conscience pour un monde en crise. Vers une civilisation de l’empathie
→ Editions Les Liens qui libérent, ISBN : 978-2-918597-27-8, 579 pages, 29 €. Parution le 27 avril 2011
→ « Jeremy Rifkin, l’un des penseurs américains les plus stimulants, propose une relecture fascinante de l’histoire de l’humanité dans une perspective sociale et altruiste. Avec un constat : jamais le monde n’a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu’aujourd’hui.
→ Quels que soient nos efforts intellectuels face aux défis d’une mondialisation accélérée, nous ne sommes pas à la hauteur : l’espèce humaine semble incapable de concentrer vraiment ses ressources mentales collectives pour "penser globalement et agir localement". Dans son livre le plus ambitieux à ce jour, l’auteur montre que cette déconnexion entre notre vision pour la planète et notre aptitude à la concrétiser s’explique par l’état actuel de la conscience humaine. Nos cerveaux, nos structures mentales, nous prédisposent à une façon de ressentir, de penser et d’agir dans le monde qui n’est plus adaptée aux nouveaux contextes que nous nous sommes créés.
→ L’humanité, soutient Rifkin, se trouve à l’aube d’une étape cruciale. Tout indique que les anciennes formes de consciences religieuses ou rationnalistes, soumises à trop forte pression, deviennent dépassées et même dangereuses dans leurs efforts pour piloter un monde qui leur échappe de plus en plus. L’émergence d’une conscience biosphérique et ses conséquences sur notre manière déappréhender différemment la société, l’économie ou l’environnement, sera probablement un changement d’avenir aussi gigantesque et profond que lorsque les philosophes des Lumières ont renversé la conscience fondée sur la foi par le canon de la raison.
→ En retraçant la grande fresque des mutations de notre civilisation, dont le moteur principal est la conscience altruiste de l’être humain, Jeremy Rifkin dévoile des fils conducteurs restés ignorés jusqu’ici. Ces "pages blanches" de l’histoire ainsi mises en lumière nous permettront d’élargir notre conscience afin de relever les défis des décennies à venir.
→ Jeremy Rifkin est l’auteur de plusieurs best-sellers, dont Le Rêve européen, La Fin du travail et Le Siècle biotech. Ses livres ont été traduits dans plus de trente langues. Il conseille l’Union européenne et des chefs d’Etat du monde entier. Il est le président de la Fondation sur les tendances économiques (Foundation on Economic Trends, Washington, D.C.). »
→ Presse :
- Entretien dans Le Monde Magazine
- Entretien dans Rue89


- Adrien ROUX, 50 ans de démocratie locale. Comment la participation citoyenne s’est laissée endormir, pourquoi elle doit reprendre le combat
→ Editions Yves Michel, collection "Société Civile", en co-édition avec l’ADELS. ISBN : 978 2 913492 94 3. 124 pages, 11 €. Paru le 11/04/2011.
→ « La notion de démocratie participative qui agite les débats les plus actuels ne date pas d’hier. Les racines de ce mouvement sont multiples : chrétiens sociaux, libertaires, autogestionnaires, adeptes d’une nouvelle gestion publique locale.
Les idéaux politiques portés par ces « fondateurs » sont évidemment très différents les uns et des autres et entrent souvent en conflits.
Aujourd’hui, il convient de comprendre ces origines et ces cheminements pour se donner une chance de faire un bilan objectif de la démocratie locale et du « localisme »... Pour se positionner en connaissance de cause, et trouver enfin des pistes pour relancer ce mouvement à la recherche d’un second souffle.
→ Le présent ouvrage synthétise plus de deux ans de travaux, d’entretiens, de fouilles sur l’histoire et le sens de ce mouvement politique souvent méconnu.
S’appuyant sur les nombreuses ressources mobilisées notamment lors de la commémoration des 50 ans de l’Association pour la démocratie et l’éducation locale et sociale (ADELS), think tank français sur les questions de démocratie locale et participative, l’auteur donne un sens totalement actuel à ce courant politique qui peine à faire comprendre son ambition, et relie ainsi, enfin, l’action locale et les problématiques globales. »


- Coordination Sud, Réseau Action Climat, Climat : les négociations en mal d’ambition ?
Parution 29 mars 2011, document téléchargeable, pdf 65 p.
→ « Si la Conférence de Cancún a permis de rassurer de nombreux acteurs des négociations, elle a aussi confirmé l’affaiblissement du régime international sur le climat, entraperçu à Copenhague en 2009. À Cancún, aucun miracle n’était attendu. Les quelques avancées réalisées - création du Fonds vert sur le climat, adoption d’un cadre pour l’adaptation, officialisation du mécanisme REDD+ et établissement du mécanisme pour la technologie - ne peuvent cacher l’essoufflement des négociations internationales sur le climat. Depuis Copenhague, les discussions sous l’égide de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques ont montré leurs limites. À elles seules, elles ne pourront régler les questions qui empêchent aujourd’hui une lutte efficace contre le changement climatique, notamment le libre-échange et la financiarisation des économies.
Néanmoins, l’arène de la Convention climat reste essentielle. Elle servira de fondation pour bâtir le futur régime climatique qui permettra d’assurer la transition vers un développement durable pour tous. Cette nouvelle dynamique devra prendre corps au Sommet de Rio+20 en 2012 et s’articuler autour de la réaffirmation de principes communs et d’un plan d’action international sincère et réaliste. »


- Fabrice NICOLINO, Qui a tué l’écologie ?
→ Editions Les liens qui libèrent, ISBN : 978-2-918597-25-4, 20.50 €. Parution 16 mars 2011
→ « Ce livre va faire mal, parce qu’il décrit ce qu’est devenu le mouvement écologiste, celui des salons dorés, des petits-fours, des photos de groupe devant les palais officiels. Ce livre va faire mal, parce qu’il révèle pour la première fois l’histoire, les histoires, les coulisses. On peut donc le lire comme un roman vrai, un polar implacable, rempli de personnages aussi étonnants qu’Anton Rupert, l’un des véritables fondateurs du WWF International. Mais, bien au-delà, l’acte d’accusation vise la "bande des quatre" qui s’est laissé abuser par les ruses et les risettes de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciuski-Morizet en tête. Certes, il existe de nombreuses différences entre le WWF, Greenpeace, la Fondation Hulot et France Nature Environnement (FNE). Mais au total, le bilan est désastreux. Alors que les mêmes clament que la planète est en perdition - et elle l’est -, ils préfèrent compromis, tapes dans le dos et décorations. Qui a tué l’écologie ? ne se contente pas de poser une question, mais y répond. Le livre a été écrit par un écologiste engagé depuis des décennies dans le combat pour la vie sur terre. Il appelle à un sursaut historique, seul capable de nous aider à faire face à la crise écologique qui arrive. Qui est déjà là. C’est donc un cri d’espoir. Et un appel majeur.
→ Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l’auteur de Pesticides, révélations sur un scandale français et de Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde. »


- Ouvrage collectif, La propriété intellectuelle contre la biodiversité ? Géopolitique de la diversité biologique
→ Publication CETIM, PubliCetim No 35, Genève. 224 p. ISBN : 978-2-88053-073-0. 8 €, mars 2011
→ « Les pays du Sud recensent 80% des ressources naturelles mondiales, attisant la convoitise des sociétés transnationales. Celles-ci sont prêtes à tout pour se les approprier à coup de brevets et autres titres de propriété intellectuelle.
Pour tenter de pallier cette biopiraterie, la Convention sur la diversité biologique propose un « partage des bénéfices » entre ces firmes, les peuples autochtones et les pays du Sud. Presque 20 ans après l’entrée en vigueur de cette Convention, ce partage est-il réellement « équitable » et « bénéfique » pour les peuples ? Garantit-il la poursuite de l’innovation collective ? La valorisation marchande de la nature permet-elle de protéger la biodiversité ?
→ Dans les pays du Nord, les réglementations sur les semences ont eu pour effet de réduire la biodiversité agricole et la liberté des paysans. Cette situation vécue au Nord augurerait-elle de ce qui se passera dans le monde entier ces prochaines décennies ? L’industrie semencière peut-elle remplacer le paysan dans son rôle de sélectionneur ? Et qu’en est-il du maintien de la biodiversité animale agricole ?
→ Ce livre montre en quoi le fait d’imposer des droits de propriété intellectuelle sur la biodiversité conduit à des conséquences dramatiques pour l’humanité et pose les questions suivantes : Y a-t-il des modèles alternatifs et participatifs de partage des ressources et des savoirs s’exerçant en dehors du marché et pouvant protéger efficacement la biodiversité, comme des modèles de type "open source" ?
Quelques idées pour aider à repenser la logique de privatisation et de marchandisation de la nature et préserver les droits des paysans... »


- Patrick NORYNBERG, Faire la ville autrement. La démocratie et la parole des habitants
→ Editions Yves Michel. Collection Acteurs Sociaux. 2e édition augmentée. ISBN : 978 2 913492 91 2. 176 pages. 13 €. Mars 2011.
→ « Pour une politique de la ville qui prend vraiment en compte les aspirations des habitants.
L’auteur, un homme de terrain, propose sur la base de son expérience, des processus pour une communication et une coproduction d’actions efficaces entre habitants et décideurs. (...) Refusant l’image trop souvent négative des quartiers dits "sensibles", l’auteur montre au travers d’exemples vécus, de témoignages, de paroles d’habitants et d’anecdotes, qu’il est possible de faire la ville autrement à l’aide de nouveaux espaces de délibération. Pour l’auteur, la politique de la ville doit se renouveler. Elle ne peut plus se limiter à offrir des services, mais consiste plutôt à coproduire les projets dont les habitants sont les auteurs. Convaincu que les habitants sont capables de prendre en charge ce qui les concerne, il propose des groupes de parole pour améliorer l’environnement et la vie quotidienne, un travail sur la mémoire pour accompagner les changements des enquêtes participatives, des groupes de projet où les personnes ont l’initiative, des démarches de développement pour prévenir les dégradations dans les cités et améliorer les relations sociales. En utilisant des méthodes dynamiques et formatrices, il parvient à la construction collective de solutions où les habitants occupent une place centrale. (...) Posons les questions ensemble pour construire une nouvelle citoyenneté et plus de démocratie participative. »


- (Lecture en ligne ou téléchargement), Document d’information d’OXFAM, À qui doit profiter l’aide ? Politisation de l’aide dans les conflits et les crises , 10 février 2011
→ « L’efficacité de l’aide internationale, tant pour répondre aux besoins urgents que pour lutter contre la pauvreté chronique, est mise à mal dans certaines régions parmi les plus pauvres au monde.
Tandis qu’une aide efficace a contribué à sauver des vies, à protéger les droits et à renforcer les moyens de subsistance, les intérêts militaires et sécuritaires de certains donateurs ont biaisé l’affectation de l’aide dans le monde. Et en plein conflit, les catastrophes naturelles et l’instabilité politique ont trop souvent conduit à des projets d’aide sans la moindre coordination, non durables, coûteux, voire dangereux.
Les politiques et les pratiques biaisées en matière d’aide menacent de compromettre une décennie d’engagements internationaux des États donateurs vis-à-vis d’une aide internationale efficace et axée sur les besoins. Ce document présente la manière dont ces engagements sont ignorés et les moyens de remédier à cette tendance (...) »


- Laurent FRAISSE, Isabelle GUERIN, Madeleine HERSENT, Femmes, économie et développement. De la résistance à la justice sociale
→ Co-Auteurs : Nedda ANGULO - Sophie CHARLIER - Denyse COTE - Aurelie DAMAMME - Florence DEGAVRE - Naila KABEER - Santosh KUMAR - Miriam NOBRE - Benoit PREVOST - Magalie SAUSSEY - Pierrette SOUMBOU - Christine VERSCHUUR - Tais VIUDES DE FREITAS -
→ Editions ERES. ISBN : 978-2-7492-1298-2. EAN : 9782749212982. 384 pages, 30.00 €. Janvier 2011
→ « Alors que les inégalités entre hommes et femmes font preuve d’une résistance remarquable, une multitude d’initiatives locales animées par des femmes mêlent actions économiques et solidarités en vue d’un accès plus juste aux droits économiques, sociaux et politiques de base. Entrepreneuriat collectif, coopératives de production ou de consommation, commerce équitable, finance solidaire, services de proximité, gestion de services collectifs... : partout dans le monde les femmes se mobilisent. Comment interpréter de telles initiatives ? Faut-il y voir uniquement de la résistance ou esquissent-elles un meilleur développement et une plus grande justice sociale ? Palliatif des défaillances du marché et des échecs des politiques publiques ou réinvention de l’économique et du développement ? Lutte contre les inégalités entre hommes et femmes ou maintien du statu quo ? Ces questions sont au centre de cet ouvrage, où des acteurs sociaux et des chercheurs croisent réflexion théorique et études de cas. (...) »



- Frédéric PRAT, OGM : la bataille de l’information. Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairés
→ Editions Charles Léopold Mayer, ISBN : 978-2-84377-157-6 / EAN13 : 9782843771576 / ECLM : DD183. 308 Pages, 23 €. Janvier 2011.
→ « Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l’introduction des cultures OGM est plus que jamais d’actualité. Si les militants écologistes affirment qu’elles ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l’écosystème et à terme, engendrer des famines, les multinationales de l’agroalimentaire, relayées parfois complaisamment par certains chercheurs, s’obstinent à vanter les bienfaits de ces nouvelles plantes. Face à ces avis divergents, comment le consommateur peut-il se faire sa propre idée sur la question ? Ce livre retrace l’histoire de la mobilisation de l’opinion publique contre les OGM. Il met en lumière différents aspects du débat : qui décide de ces choix technologiques ? quelle place ont les lobbies et les experts ? comment mieux informer les citoyens des dangers que présentent les OGM et les impliquer dans la lutte ? Richement argumenté, il lève le voile sur les enjeux d’un sujet brûlant qui nous concerne tous si nous voulons pouvoir décider de notre alimentation de demain. »
→ Préface de Jacques TESTART.
A lire en ligne sur le site d’Adéquations, d’importants extraits de l’ouvrage :
- Les lobbies en action
- Les raisons d’être d’une veille citoyenne d’information
- Un citoyen peut-il être expert ? Une veille citoyenne peut-elle développer une expertise ?


- Hervé KEMPF, L’ Oligarchie, ça suffit, vive la démocratie
→ Editions du Seuil, EAN13 : 9782021028881, 14 €. Parution 06/01/2011
→ « Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées. Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu’ont oubliée les politologues : la domination d’une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l’ensemble des citoyens.
Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l’oligarchie pour ce qu’elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.
Car la crise écologique et la mondialisation rebattent les cartes de notre culture politique : l’Occident doit apprendre à partager le monde avec les autres habitants de la planète. Il n’y parviendra qu’en sortant du régime oligarchique pour réinventer une démocratie vivante. Si nous échouons à aller vers la Cité mondiale, guidés par le souci de l’équilibre écologique, les oligarques nous entraîneront dans la violence et l’autoritarisme.
Au terme de ce récit précisément documenté mais toujours vivant, le lecteur ne verra plus la politique de la même façon.
Comment les riches détruisent la planète et Pour sauver la planète, sortez du capitalisme, les précédents ouvrages d’Hervé Kempf, ont rencontré un réjouissant succès. Ils ont été traduits dans de nombreuses langues. L’intérêt soutenu qu’ils continuent de susciter en fait désormais des références de l’écologie politique. »
→ Lire une interview parue en décembre 2010 dans le trimestriel FinanCité Magazine, où Hervé Kempf présente son ouvrage (document pdf de 2 Mo, voir la dernière page)


- Catherine BOURGAIN, Agnès SINAI, Jacques TESTART, Labo Planète, ou comment 2030 se prépare sans les citoyens
→ Editions Mille et une nuits, Code ISBN / EAN : 9782755501117 / hachette : 4938916, 176 pages, 10 €. 5 janvier 2011
→ « La situation actuelle de la planète et celle des humains qui l’habitent, décrite partout comme inquiétante, n’est pas une péripétie banale de l’histoire. L’humanité intervient désormais de façon majeure sur sa nature propre, sur son évolution et sur l’ensemble de la biosphère. Cette situation interroge la recherche scientifique et technique.
Pour autant, les acteurs de la technoscience n’ont aucune légitimité à définir seuls les programmes. Pourquoi autant d’investissements pour les plantes transgéniques et aussi peu pour les méthodes culturales écologiques ? Pourquoi les thérapies géniques et pas plus de recherches sur les maladies contagieuses des pays du Sud ou sur l’impact des nouvelles molécules chimiques ? Pourquoi de nouvelles machines nucléaires et pas plus de recherches sur la relocalisation de l’économie ?
Ce que sera le monde demain dépend de ce qui se passe aujourd’hui dans les laboratoires. C’est pourquoi les orientations scientifiques comme les développements technologiques ne peuvent plus être laissés entre les mains de quelques spécialistes, ni pilotés par les seuls désirs de profit ou de puissance.
L’heure est à une mobilisation des consciences et un dialogue renouvelé entre scientifiques et citoyens. »


- Catherine AUBERTIN, Franck-Dominique VIVIEN, dir. , Le Développement durable
→ La Documentation Française, 164 pages, ISSN 1763-6191, 13,50 €. 2010
→ Cet ouvrage de référence, auquel ont collaboré sept chercheur-es et universitaires, est la nouvelle édition réactualisée et complétée, du livre Le Développement durable, Enjeux politiques, économiques et sociaux, paru il y a quatre ans. L’intérêt de l’ouvrage est notamment qu’il donne des clés pour comprendre le concept de développement durable dans sa dimension historique, resitué dans l’histoire du développement et de la croissance, ainsi que les enjeux géo-politiques et les jeux d’acteurs.
→ A lire en ligne sur le site d’Adéquations : la table des matières et l’introduction ainsi que le premier chapitre : "Le développement soutenable : deux siècles de controverses économiques"
Interview de Catherine Aubertin



- Gus MASSIAH, Une stratégie altermondialiste
→ Editions La Découverte, Collection Cahiers libres, 324 pages, 18,50 €. janvier 2011
→ « Depuis les années 1990, le mouvement altermondialiste s’est imposé comme une des principales forces de transformation du monde. Mais si la crise globale de la mondialisation capitaliste a largement confirmé ses analyses, beaucoup s’interrogent désormais sur les perspectives d’un mouvement dont certains pensent qu’il doit trouver un « nouveau souffle ». D’où l’intérêt de ce livre, où Gustave Massiah, l’un de ses acteurs majeurs depuis de longues années, montre à la fois les multiples facettes, souvent méconnues, d’une nébuleuse particulièrement dynamique et propose des axes stratégiques pour son développement.
Pour lui, la crise économique mondiale ouverte en 2007 n’est pas seulement celle du néolibéralisme, mais aussi celle des fondements mêmes de la mondialisation capitaliste. Il montre comment la résistance « antisystémique » des altermondialistes débouche aujourd’hui sur une alternative concrète au néolibéralisme, celle de l’égalité d’accès pour tous aux droits fondamentaux. Il interroge les deux questions stratégiques majeures posées au mouvement : le rapport au pouvoir et au politique ; les bases sociales et les alliances de la transformation sociale, écologique, politique et culturelle. Et il insiste sur les opportunités ouvertes par la crise pour articuler pratiques alternatives et politiques publiques nationales, afin de permettre l’émergence de grandes régions solidaires et, demain, d’un nouveau système international. »
- Extrait de l’ouvrage à lire en ligne : "Les 12 hypothèses d’une stratégie altermondialiste"
- Interview de Gus Massiah en ligne


Revue Territoires n° 513, décembre 2010, ISSN : 0 223 - 5951, 7,50 €
→ Dossier spécial "Lobbying, conflits d’intérêts, corruption : La France sous influences"
- Lire en ligne la présentation, le sommaire et un extrait du dossier


- Stephen KERCKHOVE, Grenelle de l’environnement : l’histoire d’un échec
→ Editions Yves Michel, 124 pages, ISBN 978-2-913492-87-5, 10 €. novembre 2010
→ « Véritable opération de blanchiment écologique pour les uns, révolution parée de toutes les vertus pour les autres, le Grenelle de l’environnement fut au centre de l’agenda politico-mediatique durant trois longues années...
Fin octobre 2007, l’Etat, les collectivités locales, les syndicats et certaines associations se réunissaient afin de sceller "les accords du Grenelle" : deux cent soixante huit engagements marquant une véritable rupture... en matière de radicalité et de positionnement associatif. Les non-dits, reculs et engagements virtuels ont fini de justifier les craintes de celles et ceux qui avaient émis des doutes sur l’objectif caché de ce Grenelle...
A l’issue de la procédure législative, il est nécessaire de tirer les enseignements de cette gran-messe écologique. Relance autoroutière, construction de réacteurs nucléaires, inscription de maïs transgéniques au catalogue des semences, homologation de certains insecticides tueurs d’abeilles, inauguration d’incinérateurs, report de la taxe carbone et de la taxe « poids lourds », déclaration d’utilité publique octroyée à un projet d’aéroport situé sur une zone humide… voilà quelques-unes des décisions prises parallèlement au Grenelle.
A la lecture de ces résultats contre-natures, comment expliquer l’engouement dont a fait l’objet ce Grenelle ? Ne faut-il pas, a contrario, ouvrir les yeux sur un processus hors-sol construit avant tout pour saturer l’agenda médiatique et verdir une politique éco-prédatrice ? »
- Lire un extrait de l’ouvrage en ligne


- Jonathan DAWSON, Les Ecovillages, laboratoires de modes de vie éco-responsables
→ Editions Yves Michel, Collection "Ecologie", ISBN : 978 2 913492 84 4. 168 pages, 11 €. Octobre 2010.
→ « Ces dernières années, les écovillages – des communautés locales visant à réduire leur impact écologique tout en optimisant le bien-être et le bonheur des hommes – ont proliféré dans le monde entier. Ils intègrent une multitude d’idées et d’approches radicales qui remontent à Schumacher, Gandhi, l’éco-féminisme et le mouvement de l’éducation alternative. (...) Alors que les réserves de pétrole s’épuisent, ce livre nous révèle une façon de vivre véritablement plus écologique et durable, et de recréer du lien social. »
→ Préface de François Plassard


- Hervé GOUIL, Réapprendre à coopérer. Abécédaire
→ Editions Yves Michel, Collection "Société Civile", ISBN : 978 2 913492 85 1. 200 pages, 13,00 €. Octobre 2010.
→ « Dans un contexte où le travail est synonyme de mal-être et de désarroi, où les « marchés » et quelques grandes entreprises semblent plus influents que les Etats, la coopération apparaît comme une voie essentielle pour retrouver les bénéfices d’échanges économiques, sociaux et culturels plus satisfaisants.
Et si l’on réapprenait à coopérer ?
A travailler ensemble et lutter contre la violence, le stress et les effets les plus néfastes de la structuration sociale et économique actuelle…
→ Cet abécédaire, synthèse de quinze années de travail sur la coopération, nous éclaire sur ses différentes dimensions économiques, sociales, psychologiques et philosophiques. Les personnes engagées en faveur d’échanges plus respectueux, comme celles qui cherchent d’autres voies pour un management de projets plus constructif et une gestion véritablement humaine des ressources, y trouveront quelques pistes majeures de travail.
Les courtes chroniques présentées dans cet ouvrage permettront au lecteur d’approfondir sa réflexion sur la coopération et sa propre capacité à coopérer, en ouvrant successivement ou à son gré les différentes portes proposées. »


- Geneviève FRAISSE , A côté du genre, sexe et philosophie de l’égalité
→ Éditeur : le Bord de l’eau, Collection Diagnostics ; 400 pages, EAN13 : 9782356870933 24 €. Octobre 2010
→"Eros et libido, sexe et genre : Les mots se succèdent depuis un peu plus d’un siècle pour dire la dualité et le rapport entre hommes et femmes. Si l’on cherche l’objet philosophique, on trouve l’expression « différence des sexes », « Geschlechterdifferenz » sous la plume hegelienne. Quant au genre, ce mot fait le pari de brouiller les pistes des représentations contraintes qui assignent chaque sexe à sa place. Et si, toute terminologie confondue, on s’en tenait à ce que la « différence des sexes » est une catégorie vide ?
Alors, on se situerait « à côté du genre » à côté des affaires de définition et d’identité, pour établir le repérage des lieux où sont pensés les sexes, dans leur tension, leur décalage, leur disparité au regard du contemporain démocratique. Au fond, la démarche est inversée : il ne s’agit pas de voir ce qu’il en est du sexe et du genre, mais de dire ce qui surgit dans la pensée quand égalité et liberté révèlent des enjeux sexués dans la politique et la création, l’économique et le corps, la pensée et l’agir. »
La Différence des sexes (PUF, 1996), La Controverse des sexes (PUF, 2001) sont rééditéss dans cet ouvrage.
Interview de l’auteure


- Chrystelle GRENIER-TORRES, L’Identité genrée au coeur des transformations. Du corps sexué au corps genré
→ Editions L’harmattan, ISBN : 978-2-296-12793-7, 288 pages, 28 €. septembre 2010
→ « Cet ouvrage étudie les rapports de genre dans les sociétés du Nord et celles du Sud à la lumière des transformations sociales qui s’y déroulent et aux prises avec celles-ci. Comment les rapports de genre évoluent-ils dans les sociétés ? Qu’entre-t-il en jeu dans ces évolutions ? Quelles sont les interactions significatives entre les facteurs induisant des changements en terme d’identité genrée ? Le corps sera ici la porte d’entrée privilégiée pour interroger les bouleversements à l’œuvre. »


- Lecture en ligne, Michel PINCON et Monique PINSON CHARLOT, Le Président des riches. Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy
→ Disponible aussi en librairie. Editions Zones. ISBN : 2-355-22018-2, 228 pages, 14 €. Parution 9 septembre 2010.
→ « 6 mai 2007. À peine la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle est-elle acquise, avec 53 % des suffrages exprimés, que l’une des annonces de sa campagne se trouve malmenée par la réalité de sa pratique. Le nouveau président avait martelé pendant plusieurs mois qu’il serait celui de la France qui se lève tôt. Aussitôt élu, il se révèle sous son véritable jour (...) »


- Aurélien BERNIER, Michel MARCHAD, Ne soyons pas des écologistes benêts
→ Editions Mille et une nuits, Collection : "Les Petits Libres", 128 pages, ISBN / EAN : 9782755505641, 3,50 €. 25 août 2010
→ « Militants associatifs ou politiques, les écologistes benêts sont ceux qui voient le mondeà travers la seule crise environnementale, en oubliant la crise sociale. Ceux qui défendent une écologie qui ne serait « ni de droite ni de gauche » (Daniel Cohn-Bendit). Ceux qui prétendent sauver les écosystèmes sans mettre fin au capitalisme (Yann Arthus Bertrand).
Pourtant, l’effondrement financier de 2008 aurait du les réveiller… Eh bien non ! Au contraire, ils défendent le capitalisme vert qui permet à l’ordre économique mondiale de se faire une seconde jeunesse. Nous ne devons pas nous laisser berner. C’est bien à une réorganisation politique qu’il faut œuvrer. Cela passe par des prises de position claires : contre l’OMC, pour un protectionnisme écologique et social à l’échelle des États, pour un nouvel internationalisme. »


- Sylvestre HUET, L’Imposteur, c’est lui. Réponse à Claude Allègre
→ Editions Stock, 198 pages, EAN / ISBN : 9782234064881, 12,00 €. Avril 2010
→ « Le livre L’imposteur, c’est lui répond au dernier succès de librairie de Claude Allègre, intitulé L’imposture climatique (meilleure vente Relay semaine du 17 mars). Rédigé par Sylvestre Huet, journaliste à Libération, c’est un réquisitoire argumenté démontrant que Claude Allègre a dupé ses lecteurs et les médias.
Ce livre rétablit la vérité point par point. Il relève de nombreuses erreurs factuelles. Prouve que Claude Allègre a falsifié des graphiques scientifiques. Qu’il a calomnié de nombreux scientifiques. Démontre que sa présentation des sciences du climat est mensongère ou erronée, comme celle des textes et du fonctionnement du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou sa dénonciation d’un système « totalitaire et mafieux » régissant les laboratoires de climatologie. L’ouvrage de Claude Allègre se révèle être une tentative de manipulation de l’opinion publique alors que cette dernière joue un rôle important dans la prise de décision politique sur la prévention du danger climatique. C’est pourquoi de nombreux scientifiques se mobilisent pour le dénoncer et ont apporté leur concours à l’auteur. (...) »


- Annie BATLE, Isabelle GERMAIN, Jeanne TARDIEU, Le Dictionnaire iconoclaste du féminin, Pour en finir avec les clichés
→ Bourin Editeur, 230 pages, ISBN 978-2-84941-158-2, 19 €. février 2010
→ « Bousculer les images, les croyances, les hypocrisies véhiculées par le langage, tel est l’objectif de ce dictionnaire iconoclaste. Il dévoile avec vigueur et humour les perversions sexuées du langage, le sens caché des mots ordinaires et leur influence sur les rapport entre femmes et hommes".


- Hélène THOMAS, La Démocratie contre les pauvres
→ Editions du Croquant, Collection Terra, 253 pages, 20 €. février 2010
→ « Depuis le début des années 1980, les démocraties et les organisations internationales ont modifié leur approche des populations défavorisées, revenant sur plus de deux siècles de développement et de mise en oeuvre des idées progressistes de promotion sociale et d’accès à la citoyenneté. La notion de vulnérabilité est la pierre angulaire de ce changement. Désormais la guerre est déclarée non plus à la pauvreté mais aux pauvres, enrôlés dans ce combat contre eux-mêmes. (...) »
"De technique centrale d’égalisation relative des conditions économiques et sociales des citoyens dans le modèle d’après-guerre, l’équité est en définitive devenue un argument rhétorique. Il justifie l’abandon de la visée égalitariste souvent résumée sous la formule "A chaque citoyen selon ses besoins", et son remplacement par une visée méritocratique rénovée appliquée exclusivement aux pauvres : "A chaque pauvre selon ses efforts et sa responsabilité".
On assiste ainsi, selon l’auteure à une "redéfinition de l’articulation entre les deux principes d’égalité et d’équité" et (une) "relégation de celui de l’égalité des droits au profit de l’égalité des chances" "qui s’est avérée lui être totalement contraire".

Table des matières extraits


- Frans DE WAAL, L’Age de l’empathie ; leçons de la nature pour une société solidaire
→ Editions Les Liens qui Libèrent, pour la traduction, 391 pages, 22 €. février 2010
→ Traduction Marie-France de Palomera ; avec le concours du ministère de la Culture et de la communication
→ « Sommes nous sur terre, comme on l’affirme si souvent, dans le seul but de servir notre propre survie et nos intérêts personnels ? Est-ce vraiment dans la nature humaine de se poignarder dans le dos pour gravir les échelons de la hierarchie ? L’auteur examine comment l’empathie vient naturellement aux humains et à certains animaux. Le comportement égoïste et l’esprit de compétition sont ici remises en cause".
"Les étudiants en droit, en économie et en politique, manquent des outils nécessaires pour jeter un regard objectif sur leur propre société (...). Ils consultent rarement, pour ne pas dire jamais, l’ample corpus de connaissances sur le comportement humain, qui s’est accumulé en anthropologie, en psychologie, en biologie ou en neuro-sciences. La réponse émanant de ces disciplines se résume en quelques mots : nous sommes un groupes d’animaux infiniment coopérants, sensibles à l’injustice, parfois bellicistes, mais essentiellement pacifistes". (...) "Certes nous sommes également des animaux, mus par des motivations, intéressés au premier chef par le rang, le territoire et la sécurité alimentaire". "Notre espèce présente un double visage, social et égoïste". "Trop d’économistes et de responsables politiques modèlent la société humaine sur la lutte permanente qu’ils croient exister dans la nature. Or ces allégations sont le fruit de leurs propres projections".


Pierre JACQUET, Rajendra K. PACHAURI, Laurence TUBIANA, Regards sur la terre 2010. L’annuel du développement durable. Villes, changer de trajectoire
→ Presses de Sciences PO, ISBN-13 978-2-7246-1140-3, 336 pages, 26 €, février 2010.
→ « Regards sur la Terre consacre son dossier 2010 aux villes, espaces et acteurs en première ligne du développement durable. Au-delà du constat des enjeux et des obstacles à surmonter, l’ambition est d’identifier les dynamiques porteuses du changement de trajectoire indispensable.
Plus de la moitié de la population mondiale est aujourd’hui urbaine. Les villes – acteurs de dimension mondiale pour certaines d’entre elles –, produisent l’essentiel des richesses et des connaissances, mais concentrent dans des conditions souvent précaires les populations parmi les plus fragiles, et sont aussi à l’origine d’une part importante des dégradations de l’environnement. (...)
→ Au sommaire de REGARDS SUR LA TERRE 2010
Le bilan des évènements 2009
L’agenda des grands rendez-vous 2010
Le dossier « Villes : changer de trajectoire »
Les repères : cartes, diagrammes, synthèses du développement durable dans le monde. »


- Richard WILKINSON, L’Egalité, c’est la santé
Editions Demopolis, 252 pages, 21 €. Janvier 2010
Traduction de The Impact of Inequality, How to Make Sick Societies Healthier, 2005
« Pourquoi les pauvres vivent-ils dix ans de moins que les riches ? Pour Wilkonson, ce sont les inégalités sociales et non le niveau absolu des revenus qui déterminent les inégalités de santé et de longévité. Chômeurs et travailleurs manuels vivent en moins bonne santé et moins longtemps. (...) Les maladies naissent de l’interaction entre nous et notre environnement. La vie en société détermine notre vécu : le stress, l’anxiété et la dépression transforment les inégalités sociales en inégalités de santé." Pour l’auteur, les solutions sont politiques : elles passent notamment par la redéfinition des fondations économiques et matérielles de la société, qui influent sur les relations sociales, entre compétition et coopération, sur la réhabilitation des notions de liberté, d’égalité et de fraternité, au sens où l’avait voulue par exemple la Révolution française : "L’idée de liberté, n’en déplaise aux démocraties modernes, ne se réduisait pas à la liberté de choix du consommateur" (ce concept) "est étroitement liée à l’importance des écarts entre statuts sociaux et au désir d’échapper à la subordination, à l’infériorité sociale, à la domination". La fraternité "pour peu qu’on lui enlève sa connotation masculine" (...) "désigne une possibilité, un horizon de solidarité sociale, des relations plus bienveillantes, d’entre-aide, très loin des relations de pouvoir caractéristiques des sociétés inégales et divisées". "L’égalité constitue la condition sine qua non de la liberté et de la fraternité".


- (En téléchargement, pdf 500 ko, 60 pages) Copenhague : face à l’immobilisme politique, l’élan citoyen ? Retours sur la quinzième Conférence des Parties à la Convention sur le changement climatique, du 7 au 19 décembre 2009, Copenhague
→ Commission Climat et Développement de Coordination SUD (composée de membres de Coordination SUD, de membres du Réseau Action Climat France et d’observateurs), février 2010
→ « Impératif de développement et impératif de lutte contre le changement climatique sont plus que jamais liés. Le changement climatique accentue les inégalités en touchant de plein fouet les populations les plus pauvres. En accentuant la vulnérabilité de ces pays, il compromet chaque jour un peu plus leurs chances de se développer. C’est pourquoi, depuis 2007, Coordination SUD1 et le RAC-France2 ont décidé d’unir leurs forces pour peser davantage sur la position de la France dans le cadre des négociations internationales sur le climat.
Grâce à ce travail en commun, les deux familles d’associations cherchent à affiner leur expertise et à consolider des messages communs à destination des pouvoirs publics et du gouvernement. Les associations de solidarité ont par ailleurs un rôle clé à exercer sur le terrain en intégrant les problématiques liées au changement climatique dans leurs projets de développement. Il est vital que les négociations internationales soient rattachées à des actions concrètes sur le terrain, autant en matière de réduction des émissions que d’adaptation aux impacts du changement climatique (...) »


- William BOURDON, Face aux crimes du marché. Quelles armes juridiques pour les citoyens ?
→ Editions La Découverte, Collection "Cahiers libres", ISBN : 9782707144850, 336 pages, 23 €. Février 2010
→ « Au cours des dernières décennies, l’extension sans freins de la mondialisation s’est accompagnée de la multiplication des violations, directes ou indirectes, des droits humains de la part de ses acteurs principaux, multinationales et grandes institutions financières. Les atteintes à la santé publique et à l’environnement, notamment, sont de plus en plus graves, sans que les victimes aient les moyens d’obtenir des réparations et, a fortiori, la sanction des responsables, faute d’un droit international adapté.
C’est ce défi que prend à bras-le-corps dans ce livre l’avocat William Bourdon, en s’appuyant sur une solide expérience en matière de lutte contre l’impunité des acteurs non étatiques. En mobilisant de nombreux exemples, du drame de Bhopal en 1984 au combat récent des travailleurs forcés de Total en Birmanie, il montre tous les obstacles auxquels se heurtent aujourd’hui les luttes des victimes de la mondialisation. Dont le moindre n’est pas - grâce en particulier aux paradis fiscaux - l’opacité des lieux de pouvoir, servant l’irresponsabilité des coupables. (...) »


- Emmaüs international, Visa pour le monde. Pour la libre circulation des migrants
→ Editions de l’Atelier, ISBN 978-27082-4113-8, 128 pages, 15 €. Parution 21 janvier 2010
→ « Les principes généreux de la Déclaration des droits de l’Homme votée en 1948 sont chaque jour foulés au pied dans beaucoup de pays. On ne compte plus, de ce fait, le nombre de personnes quittant leurs pays dépourvues de papiers et obligées de vivre en divers endroits de la planète dans des conditions indignes.
Cet ouvrage donne la parole à ces personnes et à ceux qui les accueillent en Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe. Réunis par l’association Emmaüs International fondée par l’abbé Pierre, ces témoignages dressent un tableau saisissant de la condition des migrants. Aller et venir reste trop souvent interdit pour la multitude des plus exclus. Cette liberté fondamentale est aussi souvent remise en cause par les rapports de domination et de ségrégation qui existent entre les nations riches et les nations pauvres.
Loin de se résigner face à ces détresses et ces inégalités, les communautés Emmaüs présentes dans trente-six pays du monde plaident dans ce livre pour que nous changions de cap et pour qu’ensemble nous défendions la libre circulation des personnes à travers la planète. (...) »


Roger LENGLET et Jean-Luc TOULY, Europe Ecologie, miracle ou mirage ?
→ Editions First, collection "Actualités - enquêtes", 238 pages, EAN 13 9782754016292 | ISBN 978-2-7540-1629-2, 16,90 €. 7 janvier 2010


- (En téléchargement, pdf 48 pages 440 ko ), Michel CAPRON, De la Françafrique à la responsabilité sociale des entreprises : les dynamiques entre les firmes, l’Etat et les mouvements sociaux en France
→ Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social, octobre 2009
→ « Ce document est destiné à comprendre et à interpréter les dynamiques interactives entre les firmes, les mouvements sociaux et l’Etat en France par rapport aux inégalités entre le Nord et le Sud, en cherchant à cerner les principaux acteurs, leurs réactions, leurs anticipations et leurs influences respectives. L’auteur cherche en particulier à étudier comment les acteurs de la société civile réagissent aux activités des firmes multinationales françaises dans les pays en développement et comment ces réactions influencent ou peuvent influencer les politiques gouvernementales et celles des firmes. (...) »


- Roger LENGLET, Lobbying & santé. Ou comment certains industriels font pression contre l’intérêt général
→ Editions Pascal, collection santé « Tapage », 15 €. Octobre 2009.
→ « Dans cet ouvrage, Roger Lenglet retrace pour la première fois les évolutions historiques du lobbying depuis ses origines. Il dénonce ses méfaits dans le domaine de la santé, et montre comment il permet de dissimuler auprès de l’opinion publique et des autorités des catastrophes sanitaires, dont celles dues à l’alcool (45 000 morts / an), au tabac (66 000 morts / an) et à certains produits pharmaceutiques ou alimentaires qui font eux aussi des milliers de victimes chaque année (...) ». Lire des extraits de l’ouvrage. ; Lire l’interview de l’auteur


- Christophe BONNEUIL, Frédéric THOMAS. Gènes, pouvoirs et profits. Recherche publique et régimes de production des savoirs de Mendel aux OGM
→ Éditions Quae, Co-éditeur Fondation pour le progrés de l’Homme, ISBN-13 978-2-7592-0161-7, 624 pages, 55,00 €. Octobre 2009.
→ « Ce livre retrace l’histoire des transformations conjointes de la génétique et de la société depuis cent cinquante ans. Trois grands régimes de production des savoirs et des innovations émergent. Au régime de la semence domestique succède après la seconde guerre mondiale le régime du progrès génétique planifié ; chercheurs et fonctionnaires, en lien avec la profession, produisent et régulent l’innovation variétale pour moderniser la « ferme France ». Ces régulations cèdent ensuite la place au régime contemporain de profit génétique mondialisé, creuset des OGM.Cet ouvrage s’adresse à ceux que l’avenir des semences, de l’alimentation et de la biodiversité préoccupent. »


- François GEMENNE, Géopolitique du changement climatique
→ IDDRI - Armand Colin - Perspectives géopolitiques, 255 pages, Octobre 2010
→ « Le changement climatique est aujourd’hui devenu un sujet de politique internationale dont les enjeux dépassent largement la seule question écologique pour englober l’ensemble des équilibres mondiaux, et notamment des rapports Nord-Sud. Quels sont les pays responsables ou réputés tels ? Quels sont ceux qui en subiront l’impact le plus fortement ? Quels sont les déplacements de populations engagés ou à prévoir ? Les risques pour la sécurité internationale ? L’auteur présente également les différents mécanismes de coopération internationale et fait le point sur l’état actuel des négociations".


- Jean-Michel QUATREPOINT, La Dernière bulle
→ Editions Mille et une nuit, Collection "Essais", ISBN-10 : 2755501324, 245 pages, 16,90 €. Parution : 09/09/2009.
→ « Le 15 septembre 2008, la banque américaine Lehman Brothers fait faillite. La bombe des subprimes éclate au grand jour. Le krach financier se propage à l’ensemble de l’économie, plongeant le monde dans une crise globale, encore plus grave que celle de 1929. Largement responsables des dérives du capitalisme, banquiers et financiers ont réclamé sans vergogne l’aide des contribuables et des États pour sauver le système. Des trillions de dollars sont généreusement distribués par la Fed et les banques centrales. Moins d’un an après le krach, Wall Street et les financiers se sont refaits, ils s’octroient de faramineux bonus et cherchent par tous les moyens à relancer la machine à spéculer. On a nationalisé leurs pertes pour qu’ils puissent reprivatiser leurs profits. Ils sont pour une bonne part à l’origine de l’explosion des dettes publiques et de la formation d’une nouvelle, d’une dernière bulle dont ils s’emploient à tirer le maximum de profits. Jean-Michel Quatrepoint, qui annonçait dès l’été 2008 la crise globale, raconte comment le lobby financier c’est-à-dire Wall Street, les grandes banques et la Réserve fédérale américaine ont lié les mains de Barack Obama, afin d’éviter toute réforme en profondeur du système. Il décrypte le jeu dangereux de ce lobby des lobbies qui ne pense qu’à ses intérêts et nous a fabriqué une fausse reprise. »


- (Lecture en ligne) Dominique BOURG & Kerry WHITESIDE, Pour une démocratie écologique
→ Domaine : Essais, philosophie. Septembre 2009
→ « Notre consommation ne cesse d’augmenter et la planète est exsangue. Confier notre salut au progrès technologique et à l’économie relève de l’illusion. Car la solution est politique : c’est à la refondation de notre démocratie représentative qu’il faut tendre.
Nous partirons d’une hypothèse acquise pour les environnementalistes, mais dont la réception est mitigée dès qu’on sort d’un cercle restreint, soit pour des raisons d’ignorance, soit au nom d’une autre posture. Quelle que puisse être l’issue de la crise financière et économique actuelle, le monde où nous entrons sera profondément différent de celui que nous quittons. L’expression « inversion des raretés », parfois évoquée, caractérise assez bien le monde qui vient. À une population mondiale massive, quasiment 7 milliards et 9 au milieu du siècle, dotée d’un pouvoir d’achat et de capacités technologiques croissants, s’opposera une planète exsangue... »


- (En téléchargement, pdf 17 pages, 1 Mo) : Lorsque les droits de propriété intellectuelle sur les semences provoquent la faim : actions à mener pour défendre les droits humains
→ Association 3D, Genève, juillet 2009
→ « Cette Note d’information analyse les raisons pour lesquelles les semences font de plus en plus l’objet de droits de propriété intellectuelle (DPI) et décrit les répercussions globales de cette évolution sur les moyens de subsistance des populations rurales, les pratiques culturelles et l’accès à la nourriture. Ce document souligne les préoccupations que les DPI sur les semences soulèvent en matière de droits humains et propose des actions que les défenseurs des droits humains et autres personnes intéressées peuvent entreprendre. (...) »


- (En téléchargement, pdf 68 pages 500 ko) Rapport final des Etats généraux de la bioéthique (Juillet 2009)
→ « Les états généraux de la bioéthique, instituant une période propice au partage du savoir, ont ainsi très clairement une vocation pédagogique. Experts et savants, exerçant une de leur mission essentielle dans la cité, pourront ainsi éclairer l’opinion sans s’y substituer. Il s’agit avant tout, en effet, non seulement de permettre à chacun de s’instruire des progrès effectifs de la science, mais aussi d’en déterminer collectivement le sens. (...)
Il s’agit surtout de susciter un questionnement partagé sur les valeurs qui fondent et doivent structurer la législation qui encadre en la matière les activités de recherche. Au nom de quoi autoriser ou interdire ? Que sommes-nous prêts à consentir pour satisfaire telle ou telle demande particulière ? Sur quels principes doit-on collectivement s’accorder si nous souhaitons justifier d’un point de vue éthique l’augmentation incessante des moyens disponibles ? »


-  OGM et collectivités locales. Comprendre et agir
→ Publication de Inf’OGM, 10 €. Juin 2009
→ « Face aux risques et aux incertitudes que représentent les OGM, nombre d’élus locaux ont entendu l’opposition des citoyens. Malgré une marge de manœuvre restreinte dans les textes, ils ont exploré bien des pistes pour faire reconnaître leur droit à agir.
Prolongement du guide OGM et collectivités locales publié par Inf’OGM, ce guide est consacré aux leviers d’action des élus locaux : arrêtés sur les OGM, conditionnement des aides à l’agriculture, restauration collective, mesures de protection des AOC et des parcs naturels, etc.
Vous trouverez de multiples retours d’expériences, des modèles de décisions juridiques, des infos pratiques, des contacts et de nombreux liens vers des sites utiles... »


- Thierry LIBAERT, Jean-Marie PIERLOT, Communication des associations
→ Dunod, collection "Associations", EAN13 : 9782100517633, 22 €. Juin 2009.
→ « Voici un livre de référence sur la communication associative dans lequel les auteurs dévoilent toutes les stratégies spécfiques aux associations pour professionnaliser leurs actions de communication car, contrairement aux entreprises, une association ne vend pas de produit, n’a généralement pas les moyens de s’offrir une campagne de publicité, mais agit plus sur le relationnel. Ses cibles de communication sont aussi spécifiques : sympatisants, adhérents, donateurs, militants... L’ouvrage est entrecoupé d’études de cas et d’interviews de responsables (...) »


- (En téléchargement, pdf 138 pages, 640 ko) Le développement économique en Afrique 2009. Renforcer l’intégration régionale pour le développement de l´Afrique
→ CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement). ISBN : 978-92-1-212365-3. 25 juin 2009.
→ « La crise économique mondiale, qui s´est propagée au continent africain, appelle un réexamen des approches en vigueur en matière de développement international. Pour l’Afrique, une des solutions passe par l’approfondissement de l´intégration régionale qui lui permettrait de corriger les faiblesses structurelles qui depuis longtemps minent ses économies. Dans son Rapport sur Le développement économique en Afrique, 2009, la CNUCED soutient que l´intégration régionale est essentielle pour un développement soutenu du continent, surtout dans le contexte de la crise actuelle... »


- (En téléchargement, pdf 20 pages, 1,4 Mo. Parution juin 2009.) Le Courrier de la Baleine n°158 , Les Amis de la Terre, Climat, le point de non retour
→ « Le sommet des Nations unies se tiendra à Copenhague (Danemark) du 7 au 18 décembre 2009 pour décider des suites à donner au protocole de Kyoto après 2012. Si l’accord est à ce jour totalement à construire, il ne fait aucun doute que ce sommet sera un rendez-vous international fondamental pour l’environnement. C’est la raison pour laquelle nous y consacrons le dossier de La Baleine.
Demander le changement du mode de vie des pays industrialisés et de la France en particulier, n’est plus seulement une question écologique et éthique mais est devenu un impératif politique qui conditionne les accords climatiques internationaux à venir.
Les projets dits « de mécanisme de développement propre », sous couvert de compensation, pourraient conduire à l’accaparement des droits et des ressources des pays du Sud par ceux du Nord. Les projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à la source sont de loin les plus efficaces d’un point de vue climatique et les plus solides en termes d’exemplarité et de soutenabilité.
En tout état de cause, la France doit d’ores et déjà agir de façon à se mettre en ligne avec l’objectif de réduction des émissions de GES de 40 % en 2020 (et de 95 % en 2050), ce qui correspond aux niveaux nécessaires pour juguler la hausse des températures en deçà de 2° C. (...) »


-  Pour une planète verte
Le livre pour les petits et les grands, à emporter en vacances !
→ Editions Nathan, adaptation française coordonnée par Véronique HERBOLD et Laure CHEMERY. Dès 10 ans - Format : 21,6 X 27,6 cm - 256 pages - ISBN : 9782092522677 - Prix public : 24,95 € - plus de 300 photographies et illustrations. Mai 2009
→ « Ce livre lance un véritable bulletin d’alerte. Il célèbre la beauté, la richesse et la fragilité de tous les écosystèmes de la Terre. Il dénonce les effets dévastateurs de la pollution, du réchauffement climatique et du comportement des Hommes sur la nature, les animaux et les plantes qui y vivent. Il donne des conseils et des astuces au quotidien pour nous permettre de mieux respecter et de sauvegarder notre environnement. »
→ Estampillé "Eco livre" : papier certifié FSC, encre végétale, pas de jaquette. L’imprimeur a réduit son empreinte carbone de 52% depuis 1994 et génère 100% de son électricité.


-  Economie solidaire et écologie, des richesses insoupçonnées
→ Dossier spécial de La Revue durable. 11 €. mai 2009.
→ « Ce dossier sur l’économie solidaire met en avant l’extrême richesse des pratiques que des milliers de personnes expérimentent, explorent, approfondissent pour redonner du sens à l’économie. Sur le terrain, les démarches qui relèvent de cette « autre économie » sont en pleine effervescence. Elles représentent un immense atout pour sécuriser l’emploi sur les territoires, multiplier les liens de solidarité et vivre enfin en harmonie avec les écosystèmes. »


- (Lecture en ligne) Ouvrage collectif Cette France-là, volume 1
Disponible aussi en format papier aux Editions La Découverte
→ « Ouvrage collectif de contre-expertise, Cette France-là mobilise les savoirs et savoir-faire des sciences sociales, du journalisme et du travail associatif pour dresser un état des lieux annuel de la politique d’immigration choisie par le chef de l’État. Quatre autres volumes viendront jalonner le quinquennat de Nicolas Sarkozy. » (Mai 2009)


Ouvrage collectif, Regards du monde sur l’Europe
→ Karthala, Collection "Les Passeports RFI", 160 pages, ISBN 978-2-8111-0207-4, 16 €. Mai 2009.
→ « Comment l’Europe est-elle perçue dans le monde, et spécialement dans les pays du Sud ? Quel peut être son rôle pour promouvoir la démocratie et les droits de l’homme, et y a-t-il un "modèle" européen de gouvernance ? Quelle est la responsabilité de l’Union européenne en matière de développement durable et de régulation de la mondialisation économique ? Pour répondre à ces questions si cruciales, Coordination SUD, la coordination nationale des ONG françaises de solidarité internationale, organisait le 30 octobre 2008 - dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne - une série de tables rondes sur le thème : Regards du monde sur l’Europe. Les analyses et débats auxquels a donné lieu cette rencontre sont reproduits ici, ainsi que les textes des résolutions et manifeste adoptés, sous l’égide de Coordination SUD. »


- Aurélie VIEILLEFOSSE, Le changement climatique, quelles solutions ?
→ La Documentation française, collection "Etudes de la Documentation française", ISSN : 1763-6191, 184 pages, 14,5 €.
→ « Face à la gravité de la situation, quels scénarios envisager à l’échelle planétaire ? (...) Cet ouvrage, pédagogique et concret analyse les différentes dimensions du changement climatique et tire un premier bilan, au niveau international, des différents protocoles engagés, et notamment du protocole de Kyoto. Actuellement, les efforts se concentrent sur la recherche et sur les négociations, l’objectif étant d’aboutir à un accord à la Conférence de Copenhague, en décembre 2009. Plusieurs voies sont possibles. Cette étude (...) apporte un éclairage pluridisciplinaire sur des négociations internationales (...) souvent perçues comme complexes, qui sont en soi autant d’exemples intéressants de gouvernance mondiale. »


- (En téléchargement, pdf 55 pages, 2,3 Mo. Parution mai 2009.) ENDA, Vers une solidarité numérique responsable. Une étude sur les initiatives de solidarité numérique en France, aux Pays-Bas et au Sénégal
→ « En partenariat avec Enda Tiers-Monde, ONG de développement international basée au Sénégal, et WASTE, ONG néerlandaise, Enda Europe a lancé en mars 2008 le projet « Des claviers pour tous ? Oui, mais pas à n’importe quel prix ! Vers une solidarité numérique responsable ». Ce projet a pour ambition de relever deux défis : contribuer à la réduction de la fracture numérique dans les pays en développement (PED) – un point qui fait partie de l’Objectif 8 des Objectifs du Millénaire pour le Développement – et éviter la dégradation de l’environnement dans les PED, causée par une accumulation d’équipements non traités et en fin de vie dans le domaine des Techonologies de l’Information et de la Communication (TIC), communément appelés e-déchets. »


- Chistian PORTAL, Pour une médecine écologique
→ Editions Alphée - Jean-Paul Bertrand, sortie le 7 mai 2009
→ « L’agriculture et la médecine sont intimement liées. Hippocrate disait déjà "que ton aliment soit ton premier médicament". Or depuis la dernière guerre, ces deux domaines ont suivi le même chemin, accompagnés par les progrès de la chimie. En France, l’alimentation est un aspect fondamental, et des méthodes agricoles écologiques ont fini par émerger. Christian Portal fait l’hypothèse, et le démontre, que la médecine a suivi les mêmes dérives que l’agriculture chimique et présente les mêmes défauts que cette dernière... »


- Esther DUFLO, Expérience, science et lutte contre la pauvreté
→ Fayard, collection "Collège de France", 80 pages. Code ISBN / EAN : 9782213644127, 10,00 €. 06/05/2009
→ « Au cours des dix dernières années, une nouvelle approche de l’étude du développement économique et de la pauvreté a émergé : l’approche expérimentale. Les politiques de lutte contre la pauvreté sont testées lors d’expériences pilotes menées avec la rigueur des essais cliniques. Idées nouvelles et solutions anciennes sont évaluées sur le terrain, ce qui permet d’identifier les politiques efficaces et celles qui ne le sont pas. Ce faisant, nous améliorons notre compréhension des processus fondamentaux qui sont à l’origine de la persistance de la pauvreté. Avec la méthode expérimentale, la science et la lutte contre la pauvreté se renforcent mutuellement... »


- Henri LERIDON, De la croissance zéro au développement durable
→ Fayard, collection "Collège de France", 64 pages, ISBN / EAN : 9782213644141. 10,00 €. 06/05/2009
→ « Il y a 40 ans, l’humanité vivait un événement unique dans son histoire : le taux de croissance de la population passait par un maximum (2 % par an) avant d’amorcer une diminution. La phase de très forte croissance qui avait précédé ce maximum a suscité une très grande inquiétude, qui s’est traduite par des souhaits de "croissance zéro" pour la population comme pour l’économie mondiales. Mais l’hypothèse d’une croissance économique zéro n’a guère été considérée sérieusement par les économistes, et l’apparition de la notion de "développement durable" a reporté le débat vers d’autres formes de croissance plutôt que vers l’idée d’un arrêt de celle-ci. Les deux objectifs restent pourtant fortement liés. »


- Sophie DUBUISSON-QUELLIER, La Consommation engagée
→ Presses de Siences Po, ISBN-13 978-2-7246-1105-2, 10,00 €, avril 2009.
→ « Boycott, achat de produits "éthiques", résistance à la publicité ou formes d’échange alternatives, les registres de protestation des consommateurs sont multiples. Quelles lectures peut-on en proposer ? Quel est leur impact sur les marchés et dans la sphère sociale ?
(...) La consommation engagée entretient des relations ambiguës avec le marché, contribuant tout autant à le contester qu’à l’étendre. Toutefois, lorsqu’elle est articulée à des actions collectives, elle n’exprime plus seulement des droits ou des besoins individuels, mais redevient un espace de construction de responsabilités et de devoirs citoyens. »


- (En téléchargement, pdf 3,8 Mo) Rapport annuel d’activité 2008 du médiateur national de l’énergie (28 avril 2009)
→ « Créé par la loi du 7 décembre 2006 relative au secteur de l’énergie, lemédiateur national de l’énergie est une institution publique indépendante. Il a deux missions principales : recommander des solutions à certains litiges entre consommateurs et fournisseurs d’électricité et de gaz naturel, ainsi que participer à l’information des consommateurs sur leurs droits. »


- (Publication en ligne) Francvert Volume 6 N°1 L’Etat de l’environnement mondial : où en sommes nous ?
→ Publié par Nature Québec et les Éditions en environnement VertigO. 22 avril 2009.
→ « Ce dossier aborde de façon originale plusieurs des grandes thématiques environnementales d’importance telles que la fragmentation des écosystèmes (Environnement et populations animales vulnérables), la dégradation des sols (La menace viendrait-elle des sols ?), les problèmes actuels de sous-alimentation (Impacts de l’environnement sur la santé humaine : l’éradication de la faim dans le monde, défi réalisable ou utopie ?), les pressions humaines accrues exercées sur l’eau (L’eau, l’enjeu du 21e siècle) et l’atmosphère (Qualité de l’air, loin d’être bonne !), ainsi que le degré de vulnérabilité des populations (La vulnérabilité des populations face à l’environnement qui change) » ...


-  Petit mémento énergétique de l’Union Européenne
→ 4ème numéro hors-série de la revue Les Cahiers de Global Chance, disponible sur commande auprès de l’association Global Chance. Prix unitaire : 12 euros. Avril 2009.
→ Cet ouvrage « rassemble en un seul volume d’une trentaine de fiches l’essentiel des chiffres concernant la consommation et la production d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre et les déchets nucléaires dans les vingt-sept pays de l’Union Européenne, dans une approche qui se veut à la fois synthétique, pédagogique et critique. »


- (En téléchargement, pdf 1,2 Mo) Guide de la pollution de l’air intérieur
→ Publié par l’INPES, Institut national pour la prévention et l’éducation à la santé. 18 avril 2009.
→ « La composition de l’air intérieur que nous respirons dans notre logement, ou au bureau par exemple, est différente de celle de l’air extérieur ; mais pour autant, cet air est-il de bonne qualité ? L’air intérieur peut être altéré par l’utilisation de certains produits, appareils ou simplement par la présence d’allergènes pouvant avoir un impact sur la santé. (...)
Le Guide de la pollution de l’air intérieur ainsi que le site internet www.prevention-maison.fr ont été spécialement conçus par l’Inpes pour aider les Français à préserver au mieux leur air intérieur. »


- (Publication en ligne), revue Développement durable & territoires, Dossier 12 : Identités, patrimoines collectifs et développement soutenable , 16 avril 2009.
→ « Patrimoine et territoire, les nouvelles ressources du développement / Identité et marché dans une situation de pluralisme institutionnel : le cas du secteur agricole à Mayotte / Territoires – Identités – Patrimoine : une approche économique ? ... »


- Bernard STIEGLER, Alain GIFFARD, Christian FAURE, Pour en finir avec la mécroissance. Quelques réflexions d’Ars Industrialis .
→ Flammarion, collection "Documents et essais", EAN 9782081224926, 20,00 €. Parution :15/04/2009.
→ « Avec la fin du "siècle de l’automobile" et "l’ère du pétrole", ce sont aussi la télévision, les industries de programme et les industries culturelles en général qui sont entraînées dans une crise profonde, subissant la désaffection d’une partie croissante de la population. L’ensemble du système consumériste s’avère aujourd’hui caduc. Dès son origine, Ars Industrialis a soutenu que le consumérisme constitue un processus autodestructeur, soumettant les technologies d’information et de communication à l’hégémonie d’un marketing irresponsable et empêchant la formation d’un nouvel âge industriel (...). »


- Jean-Luc PORQUET, WOZNIAK, Vive la malbouffe
→ Hoebeke, 192 pages, ISBN : 9782-84230-342-6, 19 €. Paru le 09/04/2009.
→ « Voici le premier guide enthousiaste de la malbouffe ! Comme elle est partout, il s’agit donc de positiver ! Le lecteur pourra ainsi, à coup sûr, choisir les tomates les plus insipides, apprendre à reconnaître les pommes qui ont reçu le plus de pesticides, se préparer à déguster les poulets javellisés importés des Etats-Unis, dénicher les produits les plus gras et s’extasier devant l’inventivité de l’agro-industrie. (...) Illustré par les dessins de Wozniak, ce guide sera composé de textes courts et drôles reprenant des informations servies toutes chaudes dans la rubrique spécialisée d’un célèbre hebdomadaire satirique. Elles ne dépasseront pas la date de péremption, promis ! »


- Nicolas PION, Jean-Claude LEFEUVRE, illustratrations Jérôme SIE, L’Eau douce en France : une gestion scandaleuse
→ Milan, collection "Terre", ISBN 978-2-7459-2940-2, 120 pages, 12,5 €. 9 avril 2009.
→ « La France a déjà été condamnée à 38 reprises par la Cour européenne pour délivrance d’eau non conforme.Cet essai souligne l’ampleur du scandale de l’eau douce en France et en décrypte les rouages. Le désastre naturel est là, le drame sanitaire commence à poindre, le gouffre économique est provisoirement étouffé. Que faire ? »


- Anne DHOQUOIS, Un Développement durable autrement
→ Comité 21 / Editions Autrement, 9782746712607, 20 €, 01 avril 2009
→ « Ce Mook, réalisé en contribution avec le Comité 21, est consacré en totalité au thème du développement durable. Une vingtaine d’articles traités sous forme de reportage, portrait, carnet de bord, interview… donnent à voir comment ce concept imprègne aujourd’hui toutes les strates de la société, les élus, les citoyens, les penseurs, les entrepreneurs, les artistes… (...) Tous les sujets, très forts visuellement – photographies et illustrations – (portfolio de Yann Arthus-Bertrand), sont organisés en 7 rubriques : Vivre – Créer – Voir – Penser – Décrypter – Raconter – Rêver… le monde autrement. »


- Corinne LEPAGE, Vivre autrement
→ Grasset, collection "Essai blanche", ISBN / EAN : 9782246753414, 168 pages, 9,00 €. Avril 2009.
→ « La crise économique et financière est une chance historique unique de changer notre système et de répondre simultanément à toutes les crises : énergétique, écologique, alimentaire, démocratique. Nous sommes à la croisée des chemins. Des forces extrêmement puissantes s’exercent pour que nous retournions au système antérieur avec un modèle de production et de consommation qui non seulement ne résoudrait rien mais ne ferait qu’accroître les crises présentes et à venir. Nous pouvons également changer de monde. C’est ce que propose ce livre. »


- (En téléchargement, pdf 16 pages, 2 Mo), Je consomme responsable
→ « A l’occasion de la Semaine du développement durable 2009, Elka Editions, la Mairie du 10ème Arrondissement de Paris, l’EDIF et le CRL 10 ont co-édité ce "Passeport pour une consommation durable" à destination des jeunes.
Alliant réflexion et activités, il propose aux jeunes de réfléchir en 16 pages aux notions de commerce équitable, tri sélectif, économies d’énergie, kilomètres alimentaires, préservation de la biodiversité., le tout sous une forme très ludique où photos et illustrations nous rappellent que nous sommes sur des sujets qui nous concernent tous dans notre quotidien. »


- Bernard CASSEN, Louis WEBER, Elections européennes, mode d’emploi
→ Editions du Croquant, ISBN : 978-2-9149-6857-7, 128 pages, 8 €.
→ Ce livre est prévu à la parution le 22 mai 2009 mais il sera disponible auprès des Belles Lettres dès le 26 mars.
→ « Depuis 1979, le Parlement européen est élu au suffrage universel direct dans les États membres de l’Union européenne. Trente ans après, les enquêtes d’opinion montrent toujours une méconnaissance générale des procédures et de la signification de ce scrutin. Pourquoi les instances européennes restent-elles à ce point étrangères aux peuples ? (...) Dans un souci d’éducation populaire, les auteurs font le point sur l’état de la législation régissant cette assemblée et l’élection de ses membres. Ils décrivent ensuite les mécanismes d’un fonctionnement particulièrement opaque aux yeux des non-initiés (...) »


- (En téléchargement, pdf 14 pages, 5,5 Mo) Festivals et événements carboneutres. Guide à l’intention des organisateurs de festivals et autres ébénements
→ « Ce guide a été réalisé par Planetair dans le cadre d’un projet visant à favoriser l’amélioration du bilan climatique des festivals et événements québécois par la sensibilisation des organisateurs à l’enjeu des changements climatiques. Le projet avait également pour but de développer une méthodologie et un outil de collecte de données et de calcul des émissions de gaz à effets de serre (GES) générés par les festivals et événements ainsi que de fournir des pistes de réduction et de compensation des GES. Ce guide est l’un des résultats de ce projet, qui vise également, grâce à la visibilité de cet engagement souhaité des festivals, à sensibiliser le grand public à l’importance de réduire son impact climatique. » Mars 2009.


- Françoise HERITIER, Une Pensée en mouvement
→ Editions Odile Jacob, ISBN 978-2-7381-2220-9, 464 pages, 27.90 €. Mars 2009.
Présentation par l’auteure « Dans ma jeunesse, j’étais plus intéressée par l’ailleurs et l’autrefois, que par l’ici et le maintenant… Ma rencontre avec Claude Lévi-Strauss a changé ma vie en m’orientant vers l’anthropologie sociale. Je n’ai ni la prétention ni la naïveté de croire que l’anthropologie sert directement à changer les mentalités, mais elle participe à la vie de la Cité, tant par sa réflexion que par ses actions, et mobilise son savoir dans des domaines nouveaux qu’il lui faut baliser : le rapport entre les genres masculin et féminin, le changement des formes de la vie sexuelle, conjugale, familiale, l’avenir de la recherche, les rapports entre communautés, les difficultés de la jeunesse, la constitution de l’identité et de l’altérité par le regard, etc. (...) »


-  Le Livre noir de la politique française d’immigration
→ Par La Ligue des droits de l’Homme
→ Editions du Petit pavé, Collection "Points et Contrepoints", ISBN : 978-2-84712-203-9, 160 pages, 17 €. Mars 2009
→ « Dans ce livre noir, la Ligue des droits de l’Homme jette une lumière crue sur la politique de l’immigration mise en œuvre par le gouvernement et l’administration française depuis quelques années. Cette nouvelle législation introduite par M. Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, puis par M. Hortefeux, ministre de l’Immigration, portent atteinte à des droits fondamentaux de la personne comme le droit au mariage ou le droit de vivre en famille. (...) A travers plusieurs récits de vies, provenant d’interviews réalisés par Michel Zumkir, puis une série de lettres résultant de deux années d’activités du service juridique de la Ligue, nous découvrons des parcours poignants d’hommes et de femmes cherchant à vivre librement sur le territoire français. »


- Patrick WIDLOECHER et Isabelle QUERNE, Le Guide du développement durable en entreprise
→ Editions d’Organisation, Les Echos, EAN13 : 9782212543117, 302 pages. 28,00 €. Sortie le 26/03/2009.
Sommaire : « Que veut dire "développement durable" ? / Développement durable, pourquoi votre entreprise doit-elle s’engager ? / Comment choisir une stratégie et un plan d’action ad hoc ? / Les principales actions à entreprendre / Les principaux leviers de réussite / Le poste de directeur (ou responsable) du développement durable / Où trouver les aides ou les financements ? / Annexes »


(En téléchargement, pdf 22 pages, 660 ko) Consultation nationale sur l’eau 2008 : synthèse nationale des synthèses par bassin
→ Agence de l’eau Rhin-Meuse, 18 mars 2009
→ « Le ministère du Développement durable dispose des premiers résultats de la consultation nationale 2008-2009 sur l’eau conformément aux orientations de la directive européenne cadre sur l’eau (DCE) de 2000. Cette consultation de la population française visait à valider les grandes orientations de la gestion de l’eau pour la période 2010-2015, exprimées dans les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) que chaque bassin hydrographique doit concevoir. »


- Bertrand MEHEUST, La Politique de l’oxymore. Comment ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde
→ La Découverte, collection "Les Empêcheurs de penser en rond", ISBN 9782707157300, 168 pages, 12 €. Mars 2009.
→ « Les démocraties modernes possèdent-elles les ressorts nécessaires pour prévenir et affronter la catastrophe écologique due au réchauffement climatique ? Comme l’explique Bertrand Méheust, ce n’est pas de l’écologie libérale et du "développement durable" que viendra la réponse : ces discours consistent à graver dans l’esprit du public l’idée que l’écologie est compatible avec la croissance et même mieux, qu’elle la réclame afin de masquer l’incompatibilité entre la société globalisée dirigée par le marché et la préservation de la biosphère. (...) Forgés artificiellement pour paralyser les oppositions potentielles, les oxymores font fusionner deux réalités contradictoires : "développement durable" , "agriculture raisonnée", "marché civilisationnel", "flexisécurité", "moralisation du capitalisme", "mal propre", etc. Ils favorisent la destruction des esprits, deviennent des facteurs de pathologie et des outils de mensonge... »


- Revue Le Courrier de la planète , mars 2009
→ En ligne, et 10 € version papier. A lire notamment, deux dossiers :
→ Le commerce équitable en crise ?
« Plongeant ses racines dans le mouvement coopératif du XIXe siècle puis les mouvements religieux de solidarité avec le tiers monde au sortir de la seconde guerre mondiale, le commerce équitable a connu un tournant majeur à la fin des années 1980 avec l’introduction de la labellisation des produits... »
→ La consommation engagée
« Consommation "engagée", "responsable", "citoyenne", "consumérisme politique", etc. : autant de termes qui tournent autour de la notion plus communément adoptée de "consommation durable". Cette dernière peut constituer une forme d’oxymore que nous souhaitions contourner : comment en effet consommer durablement ? Difficile à envisager si l’on s’en tient au sens étymologique : achever, accomplir, détruire par l’usage… »


- (En téléchargement, pdf 2 Mo) Vue Générale des réconséquences du changement climatique sur les forêts et les populations, et les options d’adaptation
→ Cette "directive politique" est issue d’une étude publiée en mars 2009 par l’Union internationale de la recherche forestière en vue du Forum des Nations unies sur les forêts (avril 2009). Selon ce document, au-delà d’un certain seuil de saturation lié à la déforestation et à la pollution, il existe un risque réel de voir les forêts devenir non plus "consommatrices", mais productrices nettes de CO2, ce qui aggraverait encore le processus de réchauffement. « Message principal : Même si les mesures d’adaptation sont pleinement mises en oeuvre, un changement climatique non atténué au cours du siècle actuel dépasse les capacités d’adaptation de beaucoup de forêts. De larges réductions dans les émissions de gaz à effet de serre à partir de carburants fossiles et dans la déforestation sont nécessaires pour garder leur capacité d’adaptation et d’atténuation. »


- Revue Sciences Humaines , "Grands dossiers" N° 14, mars - avril - mai 2009, Idéologies, le retour de flammes
→ Ce numéro (7€50) contient notamment un article d’Edwin ZACCAI, Développement durable : l’idéologie du 21ème siècle
→ « (...) Le souci de la protection de l’environnement est aujourd’hui largement présent dans les esprits, et pas seulement dans les pays riches. Des études montrent que les populations démunies sont les premières perdantes des graves dégradations de l’environnement et que la protection de leur milieu est primordiale. Qu’elle se nomme environnementalisme, développement durable, ou autrement, la recherche de modes de vie respectant bien davantage les écosystèmes devrait progresser encore, en particulier en développant des voies politiques d’institutionnalisation beaucoup plus efficaces qu’elles le sont aujourd’hui ».


- Guide pratique Mobilisation des équipes pour le développement durable : du déclic à l’action
Publication : Comité 21 et le cabinet des Enjeux et des Hommes. Mars 2009.
Public visé : entreprises et collectivités locales.
→ « Dans les entreprises et les collectivités locales, les acteurs qui souhaitent mobiliser les salariés autour de l’enjeu du développement durable se trouvent souvent démunis face à l’ampleur de la tâche.
Ce guide est composé de 10 fiches pratiques, comportant des définitions et informations essentielles, des témoignages d’experts (responsables développement durable, RH, prestataires...), ainsi que 130 illustrations concrètes de projets de mobilisation réussis en entreprises et en collectivités (études de cas, témoignages, exemples...).
Il est téléchargeable gratuitement sur le site du Comité 21 - dont l’espace adhérent propose aussi une base de données avec des fiches "bonnes pratiques" (...) »
Télécharger le guide sur le site du Comité 21 (attention : document pdf "lourd", 25 Mo).


- Dorothée BENOIT-BROWAEYS, Le Meilleur des nanomondes
→ Editions Buchet-Chastel, ISBN 9782283023365, 276 p., 20€. Sortie le 12 mars 2009.
→ « Les nanotechnologies sont partout : dans les voitures, les textiles, l’électronique, les cosmétiques, les ingrédients alimentaires… La nanodimension, qui permet de réagencer la matière tel un jeu de Lego, apparaît comme un prodigieux moyen de fabriquer des matériaux actifs, des prothèses vivantes, des usines lilliputiennes. Sur ce nouveau continent les investissements pleuvent pour un marché qui pourrait atteindre 2 000 milliards de dollars en 2015 ! Certains y voient les solutions aux défis qui sont devant nous, aussi bien en matière d’énergie, de communication, ou de santé… Les plus fascinés parlent déjà de convergence des technologies, de biologie synthétique, de transhumanité. D’autres s’inquiètent : n’en ira-t-il pas des nanos comme des OGM ? Ne prépare-t-on pas de nouvelles catastrophes sanitaires ou un totalitarisme scientifique ? En ce temps de crise financière et d’urgence écologique, faut-il croire à cet Eldorado du futur ? C’est notre avenir qui est en question. Dorothée Benoit Browaeys nous emmène à la rencontre des acteurs de ces innovations miniatures, de leurs projets, de leurs rêves. À travers un récit en forme de docu-fiction, elle interroge les risques et les finalités de ces technologies et propose d’ouvrir le débat public. »
→ Le blog associé au livre : http://www.le-meilleur-des-nanomondes.org/


Revue Altermondes, dossier N°17, mars 2009 : Un genre à (dé)construire
→ « L’approche par le genre a émergé ces dernières années, notamment dans le champ du développement. Elle ouvre de nouvelles perspectives, aux femmes et aux hommes, dans la construction d’une société plus juste et plus égalitaire. Encore faudrait-il que tout le monde comprenne ce concept... »
→ Deux grandes parties : Questions de genre ; Genre et développement.


- Yves COCHET, Antimanuel d’écologie
→ Editions Bréal, Collection "Antimanuel", 2009, ISBN 978 2 7495 0845 0, 312 pages, 21 €.
→ « Crise énergétique, changement climatique, pollutions chimiques, OGM : est-il raisonnable d’être alarmiste ? Le dérèglement climatique est-il inéluctable ? Quelle est la responsabilité de l’être humain dans la disparition des espèces ? Devons-nous craindre la raréfaction du pétrole et des matières premières ? Quelles conséquences aurait la relance du nucléaire dans le monde ? Bref, que va-t-il nous arriver ?
Pour répondre à ces questions, Yves Cochet n’y va pas par quatre chemins, et dresse un portrait inquiet de la planète. Il devient urgent, car le temps nous manque déjà, de réinventer le monde de demain. Parmi les différentes mesures qu’il prône, Yves Cochet défend une politique de la "décroissance", pour lutter contre l’alarmante dissipation des ressources terrestres et de leur inévitable déplétion....
En conclusion de son livre, Yves Cochet nous propulse en 2022 et imagine le monde tel qu’il sera, si nous ne révolutionnons pas nos modes de vie, de production et de consommation. »


- (En téléchargement, pdf 68 pages, 560 ko, version du 27/02/2009) Marine COLON, Guillaume MATTERSDORF, Charlotte PAVAGEAU, La Place de l’évaluation économique de la biodiversité et des services écosystémiques dans les processus de décision
→ « Ce rapport, réalisé par des étudiants de l’Ecole nationale du génie rural des eaux et des forêts (Engref, promotion 2008-2010) à la demande de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), se divise en quatre parties : définition de la biodiversité et enjeux dans ce domaine ; bases des méthodes d’évaluation économique de la biodiversité et des services écosystémiques ; bilan des contributions de l’évaluation économique de la biodiversité dans les processus de décision ; contexte influençant l’utilisation des évaluations économiques de la biodiversité. »


-  Egalité, Parité, Mixité
Editeur : Mille Bases.
Catégorie : Matériel pédagogique vidéo et DVD Rom : 7 films vidéos et une base documentaire interactive pour penser l’égalité, la parité et la mixité entre filles et garçons.
→ « Difficile de parler aujourd’hui d’égalité aux filles et aux garçons alors qu’ils pensent la vivre chaque jour. Des avancées réelles ont en effet profondément modifié la vie des femmes et des hommes depuis quelques décennies.
Ont-elles fait cesser les situations d’inégalité ? Sont-elles parvenues à modifier les mentalités ? Cela est moins certain dès lors que l’on dépasse les apparences et que l’on interroge les stéréotypes à partir desquels chacun imagine l’Autre.
Les inégalités sont encore nombreuses dans la vie de famille, à l’école ou dans le monde du travail. Les violences faites aux femmes sont une réalité tout comme leur relative absence dans les sphères des pouvoirs (économiques et politiques) et l’inégalité de la répartition des charges domestiques. »


-  Atlas 2009 du Monde Diplomatique : Un Monde à l’envers
→ Direction : Alain GRESH. 200 pages, 300 cartes et graphiques, disponible en kiosques. 14 €.
→ « Vingt ans après la chute du mur de Berlin, sept ans et demi après les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, une crise financière et économique sans précédent vient à nouveau bousculer la géopolitique internationale. (...) Comment s’y retrouver (...) ? Le nouvel Atlas du Monde diplomatique apporte (...) une approche à la fois globale et précise d’un monde en mutation.
Au sommaire : Les nouveaux rapports de forces internationaux / Le monde vu depuis douze grands Etats, du Nord comme du Sud / Les vrais défis énergétiques de la planète / Les conflits qui persistent / Les handicaps et promesses du continent africain. »


- Revue Africultures N° 74 : Féminisme(s) en Afrique et dans la Diaspora
Christine EYENE, coordination.
→ Editions L’Harmattan.ISBN 978-2-296-08063-8. 22 €. Sortie le 1er mars 2009.
→ « Ce numéro d’Africultures propose une coupe transversale de l’histoire, de l’état des recherches, et des débats actuels sur la condition féminine africaine et diasporique. La cause des femmes est-elle universelle ? Le féminisme pourrait-il s’affranchir de l’histoire, de la culture, des hiérarchies sociales ainsi que des facteurs économiques et politiques ? Quels sont les enjeux des mouvements féministes du XXIe siècle ? ... »


- François BESANCENOT, Territoire et développement durable : diagnostic
→ L’Harmattan, ISBN 978-2-296-06875-9, 472 pages, 39 €. Février 2009
→ « Dès qu’on tente de le territorialiser, le concept de développement durable demeure désespérément flou voire durablement mou. Voici un éclairage indispensable sur le sens et la faisabilité du développement territorial durable. Il met à disposition des acteurs politiques, administrateurs de collectivités territoriales, chefs d’entreprise, responsables associatifs ou simples citoyens, une réflexion et une méthodologie de mise en oeuvre d’un territoire durable. Le Bassin potassique alsacien a servi de territoire test. »


- Christophe FOUREL, André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle
→ Editions La Découverte, collection "Cahiers libres", 240 pages, ISBN : 9782707156976, 18 €. Février 2009.
→ « Cet ouvrage, hommage à un philosophe d’exception, rassemble les contributions d’auteurs qui ont tous connu André Gorz et côtoyé de près sa production intellectuelle. Il montre l’ampleur et la pertinence de l’œuvre, présentant et discutant les nombreuses thématiques qu’elle a abordées : l’écologie politique, la place du travail et du temps choisi, la critique du capitalisme, le revenu d’existence, etc. Invitant un large public à le découvrir, ou à le redécouvrir, l’ouvrage laisse enfin la parole à Gorz lui-même, à travers trois textes inédits. »


- André POCHON, Le Scandale de l’agriculture folle
→ Editions du Rocher, ISBN 978 2 268 06698 1. 120 pages, 9,90 €. Sortie le 19 février 2009.
→ « L’Europe consacre près de la moitié de son budget (soit plus de 52 milliards d’euros) à soutenir le revenu des agriculteurs, et la France en consomme près du cinquième. (...) Or les primes vont pour 80% aux grosses exploitations, en particulier céréalières. Et plus la terre est fertile, plus la prime est forte ! Un céréalier de la Beauce touche 80 000 euros de prime annuelle, la reine d’Angleterre un million d’euros. (...) Pour sortir enfin d’un modèle qui a vidé les campagnes, pillé le tiers-monde et s’est montré incapable de répondre au défi majeur des années qui viennent – nourrir l’humanité –, c’est tout le système de l’agriculture qu’il faut changer ! Et c’est possible, André Pochon en a administré lui-même la démonstration avec ses camarades du Centre d’études techniques agricoles (Ceta) qu’il a créé (...). »


- (En téléchargement, pdf 1,5 Mo) Frédéric DOR, Franck KARG, Lucie ROBIN-VIGNERON Recensement et identification des menaces environnementales pour la santé publique
→ Publications de l’Institut de veille sanitaire (InVS), février 2009.
→ « Le Département santé environnement a engagé une veille prospective des menaces environnementales pour la santé publique dans un but d’anticipation. Sous la responsabilité d’un comité scientifique de pilotage présidé par l’InVS et associant des partenaires institutionnels et privés, l’étude confiée à la société HPC Envirotec a eu pour objectif d’identifier et de catégoriser des menaces environnementales dans une perspective stratégique de réflexion sur la mise en place de dispositifs de surveillance appropriés. (...) Il en ressort trois catégories allant de celles faisant déjà l’objet d’un dispositif de surveillance sanitaire à celles qui ne sont pour le moment pas prises en charge par les pouvoirs publics. La diversité des menaces identifiées est grande ; l’air et l’habitat sont le vecteur et le lieu les plus souvent cités (...) »


- Tim FLANNERY, Alerte rouge, agir contre le réchauffement climatique
→ Editions Héloïse d’Ormesson. EAN13 : 9782350870991. 256 pages. 18 €. Paru le 19/02/2009.
→ Un essai "pédagogique" pour expliquer la réalité du réchauffement climatique, ses conséquences prévisibles, et la nécessité d’agir. Par l’auteur de Les Faiseurs de pluie.


- Pascal CARRE, Ces gestes écologiques qui font faire des économies
→ Editions Yves Michel, 978 2 913492 65 3. 304 pages. 16,90 €. 2009
→ Préface d’Allain Bougrain-Dubourg
→ « Nous avons fait le constat que les citoyens réticents à agir pour l’environnement assimilaient les gestes écologiques à des gestes coûteux et contraignants. L’auteur démontre au contraire que la plupart des gestes écologiques permettent d’économiser de l’argent tout en gardant un niveau de confort identique. (...) Cet ouvrage est un guide pratique : les gestes sont détaillés et complétés par des astuces, le degré de facilité de mise en œuvre, des liens Internet et des livres pour aller plus loin. »


- Olivier LE COUR GRANDMAISON, La République impériale. Politique et racisme d’Etat
→ Editions Fayard, Collection Essais. Code ISBN / EAN : 9782213625157. 408 pages. 23 €. Paru le 11/02/2009.
→ « Entre 1871 et 1913, les possessions françaises en outre-mer sont passées de moins d’un million de kilomètres carrés à treize millions. Quant aux "indigènes", leur nombre a progressé de sept à soixante-dix millions en 1938. Extraordinaire expansion. (...) Comment diriger un empire aussi vaste ? De quels instruments politiques, administratifs, juridiques – le droit colonial par exemple – et scientifiques la métropole a-t-elle besoin pour remplir les missions nouvelles qui sont les siennes désormais ? Quelles orientations – assimilation ou association – mettre en œuvre dans les territoires de la "Plus Grande France" ? »


- Frédéric DENHEZ, Quelle France en 2030 ?
→ Armand Colin. EAN13 :9782200353933. 224 pages. 18 €. Paru le 11/02/2009.
→ « Quel sera l’impact du dérèglement climatique sur nos paysages, nos côtes, notre agriculture, notre biodiversité, nos villes, nos modes de vie ? Le changement climatique est en marche, et même, aux dires de nombre d’experts, il s’accélère et risque de nous prendre de vitesse. (...) Notre climat tempéré, les microclimats de nos petits "pays" ne seront-ils bientôt que des souvenirs nostalgiques ? Dans le même temps, notre pays devra affronter un autre défi : comment passer d’une dépendance au pétrole à d’autres formes d’énergie ? Ces deux enjeux majeurs auront un impact décisif sur tous les secteurs. (...) Quelle est notre part de responsabilité, que pouvons-nous faire dès à présent ? Quelle France laisserons-nous à nos enfants ? »


- (En téléchargement, document PDF 41 pages 350 ko) Un milliard de personnes ont faim. Les gouvernements et les agences d’aide doivent se montrer à la hauteur
→ Rapport d’information d’OXFAM, février 2009
→ « La hausse des prix alimentaires a focalisé l’attention sur une crise alimentaire mondiale bien réelle, qui touche près d’un milliard de personnes. Toute solution durable doit passer par des investissements adéquats dans l’agriculture, des règles commerciales plus équitables, une redistribution des ressources et un fort engagement face au changement climatique. Mais les personnes qui souffrent de la faim ne peuvent pas se nourrir du seul espoir de solutions à long terme. Les gouvernements, avec le soutien des agences d’aide et des bailleurs de fonds, doivent agir dès maintenant pour apporter une aide d’urgence systématique et un soutien à long terme à ceux qui sont dans le besoin. Des mesures doivent également être prises pour mieux protéger les personnes en situation de pauvreté chronique contre les sécheresses, les inondations et la volatilité des marchés. »


- (En téléchargement, document PDF 41 pages 275 ko) Lutte contre le changement climatique : l’horloge tourne - Retours sur la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique
→ Coordination SUD, février 2009
→ « Comme l’indique très clairement le titre de ce rapport, l’horloge tourne. Un nouvel accord sur le climat après 2012 doit être signé d’ici fin 2009 à Copenhague. Les grands pays et, en premier lieu les États-Unis jouent la montre en refusant de s’engager sur des objectifs et mesures ambitieux. Les divergences d’intérêt entre pays retardent, elles aussi, les échéances pour une finalisation inéluctable de l’accord. (...)
Ce rapport se présente en deux parties : un retour sur les faits marquants de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Poznan (rédigée par le RAC-F et le GRET) ; et une évaluation des implications opérationnelles des décisions de la Conférence sur les pratiques des organisations de solidarité internationale (rédigée par le Geres).
Il s’agit d’un premier pas dans une approche commune du développement durable. »


- Revue Informations sociales, Genre et pouvoir en Europe
→ N ° 151 - Février 2009 - Edité par la CNAF - Prix du numéro : 6,50 €
→ « Dans le domaine du pouvoir, entendu comme la participation à la prise de décision, il est maintenant consensuel de dénoncer la sous - représentation des femmes. Ce consensus masque pourtant une polémique : l’exclusion des femmes du pouvoir n’exprimerait-elle pas le fondement des inégalités entre les sexes, à savoir une autorité virile perçue comme "naturelle" et une division sexuée des tâches entre les sphères publique et privée ? »


- Aurélien BOUTAUD, Natacha GONDRAN, L’Empreinte écologique
→ Editions La découverte, Collection Repères, n°527, Parution février 2009, ISBN : 9782707156853, 128 pages. 9,50 €
→ « Le concept d’empreinte écologique est apparu au cours des années 1990. En démontrant que l’économie mondiale mobilisait chaque année davantage de ressources que la biosphère est capable d’en régénérer, cet indicateur a permis de populariser l’idée de "déficit écologique".
Pour mieux comprendre et interpréter ses résultats, les auteurs nous invitent à plonger au cœur du système comptable de l’empreinte écologique. Détaillant ses fondements, sa finalité exacte, ses limites, mais aussi ses avantages indéniables, ils apportent un éclairage inédit sur un outil qui occupe désormais une place centrale dans les débats sur le développement soutenable. »


- Gilles BERHAULT, Développement durable 2.0. L’internet peut-il sauver la planète ?
→ Editions de l’Aube, collection "Monde en cours - Essais". Paru le 22/01/2009. 176 pages. 15.50 €.
→ Préface de Catherine TRAUTMANN. « Nul besoin d’avoir été millénariste à la fin du siècle passé pour nourrir à propos du XXIe siècle, et de la planète, les préoccupations les plus vives… Le changement climatique et la pénurie de sources d’énergie fossiles, la crise alimentaire, à quoi l’on peut ajouter la crise financière et la perte de confiance dans les institutions démocratiques, témoignent de l’incertitude et de la complexité dans lesquelles il faut agir.
C’est le mérite de Gilles Berhault d’avoir été une "tête chercheuse" parmi les éclaireurs qui ont décidé d’explorer tous les aspects du développement durable. Aussi fait-il le lien entre les deux fractures, environnementale et numérique. »
La nécessaire transformation de la société « sera faite d’interaction, de collaboration créative entre tous et avec tous – c’est le pari de l’internet. »


- (En téléchargement, pdf 6,3 Mo) Les Mots qui tuent : rumeurs, préjugés, stéréotypes et mythes parmi les peuples des pays des Grands Lacs d’Afrique
→ Une publication d’International Alert, Kenya. 63 pages. Février 2009.
→ « Cette première édition du Réseau d’Analystes Régionaux (RAN) montre à partir de plusieurs perspectives comment la question des Rumeurs, des Mythes, des Stéréotypes et des Préjugés affecte le conflit. Les chercheurs ont consulté beaucoup de citoyens ordinaires de même que des décideurs politiques et leaders d’opinion. La recherche a capté des informations qui ne sont pas, ou très peu, documentées. La même originalité des conclusions fournit des vues nouvelles et passionnantes qui vont susciter l’intérêt de tous. Les recommandations communes proposées sont d’une nature concrète et pratique et seront utiles aux décideurs politiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région, pour traiter les questions tournant autour des conflits dans cette région complexe. »


-  Dynamiques et développement durable des territoires
→ Rapport de l’Observatoire des territoires 2008
Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT) (EX DATAR)
La Documentation française, 2009, ISBN : 978-2-11-007397-6. 28 €.
→ « Avec la seconde édition de son rapport national, l’Observatoire dresse un panorama complet des dynamiques, mais aussi des disparités géographiques de la France. Comment les territoires français s’inscrivent-ils dans l’espace européen ? Quels mécanismes expliquent les trajectoires différenciées des régions ? Sur quels atouts celles-ci peuvent-elles compter pour construire des stratégies d’innovation et de développement local durable ? Comment les changements climatiques affectent-ils les territoires ? ... »


- Jean-Marc JANCOVICI et Alain GRANDJEAN, C’est maintenant ! Trois ans pour sauver le monde
→ Editions du Seuil, 288 pages, 19,5 €. Sortie le 22 janvier 2009.
→ « Au rythme de l’océan, dont le niveau s’élève insensiblement de quelques millimètres par an, la question du changement climatique s’insinue peu à peu dans tous les discours. Industriels, économistes, politiques, commencent à réaliser l’ampleur du problème et des mesures à prendre pour en limiter la portée. Abandon des outils économiques obsolètes, fin de l’obsession du court terme en matières financière et politique, réaménagement radical du territoire, des transports et du travail.
La fin annoncée du pétrole et de l’énergie bon marché est aussi celle d’une façon - dépassée - de voir le monde. Pour le nouveau monde qui s’annonce, tout reste à inventer. »


- Jérôme VALLUY, Rejet des exilés - Le grand retournement du droit de l’asile
→ Editions Du Croquant, ISBN : 978-2-9149-6851-5 - 320 pages, 22 €. Sortie le 20 janvier 2009.
→ « Le droit d’asile contemporain, en partie issu de la déroute morale des démocraties face au besoin de protection des Juifs, dès les années 1930, est énoncé dans les articles 13 et 14 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. L’histoire comme l’actualité montrent combien ces articles sont à la fois précieux pour le genre humain et faciles à bafouer : il suffit d’empêcher l’accès aux territoires refuges et/ou de rejeter massivement les demandes d’asile de ceux qui parviennent à passer. C’est ce qui arrive en Europe où les taux de rejet ont été progressivement augmentés jusqu’au voisinage actuel des 100% et où les politiques de camps ainsi que la militarisation des frontières visent à bloquer l’accès aux pays refuges. (...) [L’auteur soutient] la thèse d’une transformation de nos cultures politiques sous l’effet d’une xénophobie de gouvernement qui stigmatise l’étranger comme problème, risque ou menace. Ce phénomène entraîne le grand retournement du droit de l’asile qui bien loin de protéger les exilés participe aujourd’hui à leur discrédit et sert à justifier leur enfermement dans des camps aux frontières de l’Europe. (...) »


- Daniel KAPLAN, Bruno MARZLOFF, Pour une mobilité plus libre et plus durable
→ FYP Editions, janvier 2009. 96 pages. 14,90 euros. ISBN-13 : 978-2916571225
→ « Il y a urgence. Le changement climatique est désormais un fait vérifiable. La pollution et la congestion des villes dégradent les conditions de vie. L’augmentation du prix des hydrocarbures devient insupportable pour ceux qui dépendent de leur voiture pour vivre et travailler, en particulier pour les "périurbains". (...) La "mobilité durable" est devenue un sujet prioritaire. L’ouvrage propose une nouvelle approche, pour rendre la mobilité durable populaire, désirable, tout en obtenant des résultats significatifs en termes d’environnement et d’équité sociale.
L’objectif : concilier la liberté de mouvement avec l’atteinte d’objectifs collectifs, environnementaux et sociaux. »


- Pierre JACQUET, Rajendra K. PACHAURI, Laurence TUBIANA, Regards sur la Terre 2009
L’annuel du développement durable. La gouvernance du développement durable
→ Presses de Sciences Po, 2009. 26 Euros
→ « Comment mettre en oeuvre le développement durable ? Plus de quinze ans après la conférence de Rio, la question se pose encore, renouvelée par l’intense mobilisation d’acteurs non étatiques, ONG, entreprises, communautés locales. Constater l’inadaptation du système de gouvernance actuel n’est pas suffisant et il convient d’identifier, parmi les nombreuses dynamiques en cours, les prémices d’une nouvelle gouvernance.
Regards sur la Terre a choisi la gouvernance du développement durable comme thème de son dossier 2009, avec l’ambition de contribuer à la réflexion en cours sur le système de gouvernance actuel et ses évolutions souhaitables. »


- Samuel FOUTOYET, Nicolas Sarkozy ou la Françafrique décomplexée
→ Edition Tribord, 160 p., 4,5 €. Préface d’Odile Tobner. En librairie le 19 janvier 2009.
→ « Pendant la campagne présidentielle en 2007, Nicolas Sarkozy a multiplié les annonces de rupture avec la politique africaine de ses prédécesseurs. Le président n’a pas tenu les promesses du candidat. (...) Samuel Foutoyet décrypte les événements les plus marquants du début de quinquennat de Nicolas Sarkozy. (...) Il propose en outre un voyage éclair dans les arcanes de la Françafrique. »


- (En téléchargement, pdf 16 pages 130 ko) Les Modes de scrutin et la parité entre les femmes et les hommes
→ Observatoire de la parité, janvier 2009.
→ « L’Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes vous propose à travers ce guide de revenir sur les différents modes de scrutin en application en France, en répondant à quelques questions simples : En quoi consistent les différents modes de scrutins ? Comment la loi sur la parité s’applique-t-elle ? Quels sont ses résultats ? Quelles améliorations peuvent être apportées ? »


- Jean-Marie BEAUPUY, Bâtir des villes durables
→ « L’explosion des villes est un sujet connu de tous : en 2025, les 2/3 de la population mondiale vivront en ville.
Il est grand temps de trouver des moyens d’accompagner le développement de ces villes, développement qui ne peut être que durable. »
→ Editions Yves Michel, 2008, 23 €


- Nouvelle brochure Genre, territoire et développement / Insertion, emploi, égalité professionnelle
→ « Cette brochure fait partie d’une mallette pédagogique qui vise à la sensibilisation et à la formation des intervenant-es accompagnant les publics, femmes et hommes, en recherche d’emploi, en formation, en parcours professionnel. »
→ Outils réalisés par les associations ASTER-International et Adéquations.
Renseignements, commande, contact : suivre le lien.


- (En téléchargement, PDF 2 Mo) Les Activités économiques dans le monde liées à l’eau
→ Avis et rapports du Conseil économique, social et environnemental. Rapport présenté par Mme Marie-José Kotlicki, 2008 (sortie janvier 2009).
→ « L’eau est un bien commun, un bien social et 90 % de sa gestion, à l’échelle planétaire, reste publique. (...) L’existence d’un marché des services de l’eau à travers sa gestion, son acheminement, son traitement est-il compatible avec la nature de la ressource ? L’eau est-elle un bien commun ou un service ? Peut-on émettre l’hypothèse qu’elle soit passée du statut de ressource vitale à celui de bien consommable ? »


-  Revue Ecologie et politique, N° 37 : L’Avenir est déjà parmi nous
→ Janvier 2009, 18 Euros
→ « La revue Écologie & Politique se veut un forum pour défendre et promouvoir les projets d’alternatives sociales et politiques fondées sur l’appartenance des humains à la nature et non sur leur opposition. Elle se propose de débattre librement des valeurs de l’écologie et du socialisme, du féminisme, du pacifisme, de l’antiracisme, de la citoyenneté intégrale pour toutes et tous... »


- (En téléchargement, PDF 3 Mo) L’Elevage, la viande : le désastre
→ « La soif de viande de l’humanité nuit aux animaux, à la planète et à la population humaine. »
→ L’ONG One Voice publie un rapport L’Elevage, la viande : le désastre, proposé en en téléchargement.


- Christian VELOT, OGM : Tout s’explique
→ Sortie programmée le 21 janvier aux Editions Goutte de Sable.


- Catherine WITHOL de WENDEN (Aut.), Madeleine BENOIT-GUYO (Carto.), Atlas mondial des migrations
→ Editions Autrement, collection Atlas Monde, 9782746712256, 15.00 €. Janvier 2009.
→ « 200 millions de personnes dont plus de 20 en situation irrégulière. Les déplacements de population se mondialisent et surtout, ils changent de nature, du voyage pénible et dangereux des réfugiés politiques ou environnementaux, au trafic criminel des personnes ou à la migration des "cerveaux". Débats nationaux et relations internationales… donnent le "la" pour une gouvernance mondiale des mouvements migratoires et pour un droit à la mobilité des migrants (...) »


- Anne LE STRAT (coordination), Manifestes pour l’eau publique
→ Collection "Les Notes et Documents de la Fondation Copernic"
Editions Sylepses, décembre 2008. ISBN : 978-2-84-950-18-56, 176 pages, 7,00 €
→ « Parmi les prochaines crises mondiales, à coup sûr, il y aura la crise de l’eau. Car l’eau est rare. Sa pénurie, engendre des milliers de morts chaque année. Sous peu, elle provoquera probablement des tensions, voire des conflits. Mais elle génère, aussi d’énormes profits, lorsqu’elle devient monopole d’intérêts privés. L’eau peut-elle rester la marchandise qu’elle est devenue ? Les auteurs croient précisément l’inverse. Mieux répartie, suivant des règles de service public, elle doit redevenir un bien public, disponible partout et pour tous. »


- (En téléchargement, pdf 1Mo) À qui appartient la nature ? Pouvoir des grandes sociétés et ultime frontière de la marchandisation du vivant
Publication : ETC Group (« Organisme de la société civile internationale établi au Canada, ETC Group se consacre à la conservation et à l’essor durable de la diversité culturelle et écologique ainsi qu’aux droits de la personne. ») Novembre 2008.
→ « Dans ce 100e numéro du Communiqué d’ETC, nous faisons une mise à jour de Oligopoly, Inc. – notre série sur la concentration des entreprises dans l’industrie du vivant. Nous analysons aussi les efforts réalisés depuis trente ans par l’industrie agroalimentaire en vue de monopoliser les 24 % de la nature qui ont été marchandisés, et exposons la nouvelle stratégie en vue de s’approprier les trois quarts restants qui ont échappé jusqu’ici à l’économie de marché. »


- Valentin BELLASSEN et Benoît LEGUET, Comprendre la compensation carbone
→ Editions Pearson, collection "Comme un expert". ISBN-13 978-2-7440-6354-1. 112 pages. 9,95 €. Parution novembre 2008.
→ « Aujourd’hui, chacun peut compenser ses émissions de carbone sur Internet, en quelques clics. Mais que signifie au juste ce "compenser" ? Quels sont les mécanismes de la compensation "de conformité", dans le cadre du protocole de Kyoto, ou "volontaire" ? Comment y participer et à quels organismes faire appel lorsqu’on est une entreprise ou un particulier ? (...) Valentin Bellassen et Benoît Leguet, spécialistes des questions liées à l’action contre le changement climatique, apportent ici des réponses claires et concises à toutes les interrogations sur les mécanismes, la mise en application et l’efficacité de la compensation carbone. »


- Gilles FUMEY, Géopolitique de l’alimentation
→ Editions Sciences humaines, Collection Petite bibliothèque de Sciences Humaines, novembre 2008, 128 pages. 10 Euros.
→ « La géopolitique de l’alimentation permet de comprendre les rapports de force qui façonnent notre planète alimentaire en analysant le rôle des différents protagonistes : les institutions, les politiques, les acteurs économiques… mais aussi les mangeurs que nous sommes tous. Car nos goûts et nos pratiques ne sont jamais sans incidence.
La question de demain n’est pas de penser une alimentation pour tous qui serait universelle. Elle est de voir comment garantir un accès le plus large possible à une alimentation de qualité, non assujettie aux règles du profit.
Se nourrir est non seulement un besoin vital, c’est aussi l’un de nos plusintimes rapports au monde. »


- Pierre-Noël GIRAUD, La Mondialisation. Emergences et Fragmentations
→ Editions Sciences humaines, Collection Petite bibliothèque de Sciences Humaines, novembre 2008, 160 pages. 10 Euros
→ « Les firmes globales sont-elles les nouveaux maîtres du monde ? Les États ont-ils encore un rôle « régulateur » à jouer ? Les classes moyennes des pays riches sont-elles condamnées à être laminées ? Peut-on changer de capitalisme ? Quel destin pour les régions du monde qui s’effondrent aujourd’hui dans la pauvreté et la guerre ? Sans concessions ni idées reçues, Pierre-Noël Giraud apporte à ces questions des réponses lucides et argumentées. »


- Edwin ZACCAI, Isabelle HAYNES, La Société de consommation face aux défis écologiques
→ La Documentation française, Problèmes politiques et sociaux, novembre 2008, ISSN : 0015-9743 / 9,9 €
→ « Du tourisme ou des transports "durables" au commerce équitable, de l’attention portée à notre "empreinte écologique" à la décroissance, peut-on adopter des comportements différents dans nos sociétés de consommation ? Les grands axes de l’étude : Évolutions de la consommation dans un contexte de dégradation de l’environnement, Approches conceptuelles et critiques, Les leviers de mise en œuvre d’une consommation durable, Jalons politiques. »


- Erik ORSENNA, L’Avenir de l’eau. Petit précis de mondialisation nº2
→ Fayard, collection "Documents, Code EAN/ISBN : 9782213634654, 416 pages, 22.00 €. Paru le 22/10/2008. Prix :
→ « Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d’eau ? Assez d’eau pour boire ? Assez d’eau pour faire pousser les plantes ? Assez d’eau pour éviter qu’à toutes les raisons de faire la guerre s’ajoute celle du manque d’eau ? Dans l’espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (Fleuve Jaune). De l’Amazone à la toute petite rivière... »


- (En téléchargement, PDF 1,3 Mo) Les Nouvelles tendances du commerce équitable
Etude commanditée par le ministère des Affaires étrangères et européennes et par la Plate-Forme pour le Commerce Equitable et réalisée par le GRET de mars à octobre 2008. Auteurs : Arlène Alpha, Martine François et Damien Lagandré. Parution : 2008.
→ « Le commerce équitable s’est développé dans l’ambition de construire des relations économiques plus justes avec des producteurs et des artisans des pays du Sud, marginalisés dans les échanges commerciaux internationaux . S’inscrivant dans une perspective de développement durable, il porte des enjeux sociétaux importants (...) Ce secteur, encore jeune et en pleine évolution, connaît une croissance importante depuis plusieurs années et fait l’objet d’une attention de plus en plus marquée des consommateurs français.
Cet état des lieux du commerce équitable en France en 2007 recoupe plusieurs sources d’informations qualitatives et quantitatives et est composée d’une analyse détaillée du marché du commerce équitable ainsi que d’une étude approfondie des motivations des consommateurs. »


- Marylène LIEBER, Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question
→ Presses de Sciences Po, septembre 2008, ISBN-10 2-7246-1083-0, 26 €
→ « Marylène Lieber met en évidence la prégnance de discriminations présentées comme allant de soi, dans un contexte d’égalitarisme entre hommes et femmes qui n’est que formel. Elle donne également à voir une forme de violences à l’encontre des femmes trop rarement appréhendée, celles se déroulant au cœur des espaces publics. »


-  Le Guide vacances paysannes 2009
→ Une publication du Réseau national Accueil paysan, « groupement de paysans qui, prenant appui sur leur activité agricole, mettent en place un accueil touristique et social en relation avec tous les acteurs du développement local. »
→ 11 euros, frais de port inclus (15 euros pour l’étranger).


- (En téléchargement, PDF 2,5 Mo) Le nucléaire en France. Au-delà du mythe
→ Par Mycle SCHNEIDER, consultant international en énergie et politique nucléaire. Rapport commandité par le Groupe des Verts/ALE au Parlement Européen. Traduction par Julie Hazemann, Paris.


-  Environnement, solidarité, emploi : le nautisme au 21e siècle
→ « Pour amener tous les acteurs du nautisme à s’engager concrètement, l’Observatoire Sport et Développement Durable propose une première édition de cet ouvrage. Il a pour vocation d’apporter des éléments de réflexion sur le champ d’application du Développement Durable dans le nautisme... »
→ Ouvrage en souscription (prix : 26,40 Euros), à paraître début 2009. Suivre le lien pour plus d’infos.


-  Genre et développement
CRDTM (coordination). Editions l’Harmattan, Paris, novembre 2008, ISBN : 978-2-296-06167-5, 268 pages, prix éditeur : 24,5 € .
→ « Les acteurs et actrices des droits des femmes et de la solidarité internationale se rencontrent et échangent sur leurs pratiques. Actes du colloque régional des 30 et 31 mars 2007 à Lille.
La globalisation économique a des répercussions directes sur la place des femmes dans l’économie et la société. Presque partout dans le monde, mais plus encore dans les pays en voie de développement, l’inégalité entre les hommes et les femmes est manifeste. Comment les inégalités entre hommes et femmes peuvent-elles être des freins au développement des sociétés ? Comment prendre en compte les rapports sociaux entre femmes et hommes dans les projets de coopération internationale ? »


- Irène Théry & Pascale Bonnemère, Ce que le genre fait aux personnes
→ Editions de l’EHESS, 2008, 320 pages, ISBN EHESS : 978-2-7132-2153-8, Prix : 26.00 €.
→ « Les études consacrées au genre sont à un tournant crucial, au point de renouveler la conception de la différence sexuelle en Occident. La dimension relationnelle de l’individu, ignorée jusque-là dans nos sociétés et découverte dans les sociétés traditionnelles, renouvelle la question même de la personne. » ...


- (En téléchargement, PDF 6,5 Mo) : Promouvoir la parentalité auprès des salariés masculins. Un enjeu d’égalité professionnelle
→ « L’Observatoire de la responsabilité sociale des entreprises (ORSE), en coédition avec le CNIDFF (Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) rend public ce guide pratique illustré sous forme de bande dessinée pour convaincre les entreprises de repenser leurs systèmes de management fondés notamment sur la culture du présentéisme et de mener des actions de sensibilisation pour réviser les stéréotypes sexués. »


- CRDP Aquitaine, Comprendre le développement durable
→ Novembre 2008, Code 330 9M075, 238 pages, 19,50 Euros.
→ « Plus qu’un simple guide pratique, cet ouvrage permet à tous – grand public, étudiants, professeurs - de s’approprier puis d’expliquer cette notion complexe qu’est le développement durable.
- Dans une première partie, une synthèse scientifique courte et rigoureuse, rédigée par Yvette Veyret, une universitaire spécialiste de la question, permet de comprendre la genèse et l’évolution de cette notion.
- La seconde partie de l’ouvrage s’intéresse à la mise place de politiques de développement durable dans 4 domaines : la gestion des espaces littoraux, des espaces urbains et des ressources en que les questions touchant à la santé des populations.
- Ouvrage accompagné d’un cédérom reprenant l’ensemble des documents présentés pour faciliter leur exploitation en classe. »


- Jean ZIEGLER, La Haine de l’Occident
Albin Michel, 304 pages, ISBN : 222618693X, Prix : 20.00 €. Novembre 2008.
→ « Où qu’il aille, dans l’exercice de ses fonctions internationales, Jean Ziegler est frappé par l’hostilité de principe que les peuples du Sud manifestent à l’endroit de ceux du Nord. Jusqu’à rendre parfois impossible l’adoption de certaines mesures d’urgence en faveur des plus démunis.
Comment contraindre le nouvel ordre du capitalisme mondialisé à cesser de soumettre le reste du monde à sa domination meurtrière, et conduire l’Occident à assumer ses responsabilités ? Comment faire en sorte qu’au Sud, l’horizon de l’état de droit ne soit pas récusé du fait des injustices qui sont commises en son nom ? »


- Majid RAHNEMA et Jean ROBERT, La Puissance des pauvres
→ Actes Sud, ISBN 978-2-7427-6676-5 / AS4517, 280 pages, 22,80 €. Octobre 2008.
→ « Dans cet essai, Majid Rahnema et Jean Robert, tous les deux proches d’Ivan Illich, s’emploient, tantôt à travers un échange de dialogues, tantôt par une réflexion commune, à dresser un état des lieux et à rechercher les causes profondes des malaises qui rongent toutes les sociétés de marché. Pour eux, si la pauvreté continue d’être codifiée en termes d’aide ou de calculs économiques abstraits – le pauvre extrême est défini par un revenu de un dollar par jour –, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l’abîme entre nantis et miséreux. Aussi bien, les voies de l’espérance passent par la redécouverte par chacun de sa propre puissance d’agir. »


- Marc ATTEIA, Le Technoscientisme, le totalitarisme contemporain
→ Editions Yves Michel, Collection Société civile.ISBN : 978 2 913492 63 9. 495 pages.
→ « Aux idéologies athées qui ont tenté au XXe siècle de soumettre le monde à leur empire, s’est substituée sans transition une idéologie beaucoup plus subtile qui, aujourd’hui, surplombe le monde et l’assujettit à un nouvel ordre : le technoscientisme. Celui-ci est né de l’incroyable développement scientifique et technique qui a ébloui les terriens. Cette idéologie s’est affirmée, imposant son projet de maîtrise et de domination de la nature via la mathématisation du réel. (...)
L’auteur examine ici, avec son regard de philosophe et de mathématicien, le nouvel « ordre » mondial. Il montre comment la Ville est devenu un monde de plus en plus totalitaire, tendu dans la démesure vers la création d’un homme-dieu. Il appelle à refuser le fatalisme et à résister sans faiblesse à l’idéologie dominante. »


- Bernard PERRET, Le Capitalisme est-il durable ?
Editions Carnets Nord, ISBN 9782355360138. 200 pages, 19.00 €. octobre 2008.
« À quels changements devons-nous consentir pour affronter la crise écologique ? Nos initiatives rappellent la "drôle de guerre", tant l’activisme bureaucratique masque la catastrophe imminente. Ce que nous appelons "croissance économique" est en effet fondé sur l’énergie à bon marché, l’accumulation d’objets matériels et la destruction de la nature. Si nous ne mettons pas fin nous-mêmes à cette fuite en avant, les lois physiques s’en chargeront... »


- Christine DELPHY, Classer, dominer, qui sont les autres de la France ?
Editeur : La Fabrique Eds, ISBN 2913372821, octobre 2008.
« L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc. C’est sur la base du sexe, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité. L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. (...) L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de l’Occident libéral. (...) Christine Delphy milite contre le patriarcat et le racisme depuis longtemps. Elle est directrice de recherche émérite au CNRS, docteure en sociologie et philosophie - et aussi éditrice, entre autres de la revue Nouvelles questions féministes. »


- Christine Bellas Cabane. La Coupure. L’excision ou les identités douloureuses
Editions La Dispute, Paris. 256 pages, 21 euros.
« Christine Bellas Cabane s’intéresse à laquestion de l’excision depuis de nombreuses années déjà. Engagée dans la coopération avec l’Afrique, anthropologue, médecin, elle tente, dans un livre qui mêle récit et analyse, d’appréhender dans toute sa complexité une pratique qui la heurte. Mais cet ouvrage est aussi une réaction à certaines attitudes à l’égard des familles migrantes, qui lui semblent méprisantes et contre-productives dans la lutte contre l’excision.
Comprendre des sociétés qui se transforment tout aussi rapidement que la nôtre, comprendre et respecter les femmes et les hommes originaires d’Afrique immigrés sur notre sol est un premier acte efficace contre l’excision. »


- Guide Pratique Plans Climat-Energie Territoriaux
RAC-F / CEDIS - A5, 128 pages. Prix : frais de port uniquement. Août 2008.
Ce guide pratique publié par le Réseau action climat (RAC-F) vise à former les élus locaux en matière de Plans Climat-Energie Territoriaux.
« Le RAC-F a souhaité s’engager aux côtés du Centre de formation des élus Verts (le CEDIS) en élaborant un guide pratique sur le changement climatique et l’action politique locale. Cet ouvrage de sensibilisation des décideurs locaux à la démarche de Plan Climat-Energie Local a fait l’objet d’une présentation officielle lors de la journée de formation consacrée à "la Ville européenne à l’épreuve du changement climatique" durant les universités d’été des Verts à Toulouse le 21 août ».


-  Produire de la richesse autrement. Usines récupérées, coopératives, micro-finance,… les révolutions silencieuses
Publication du Centre Europe Tiers Monde (CETIM) à paraître en octobre 2008.
Un peu partout dans le monde, des expériences alternatives et novatrices dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, vers d’autres modes de production et de consommation. Quel est le rapport de ces expériences à la mondialisation, à l’Etat, au pouvoir ? Peuvent-elles générer une croissance endogène ? Quels enseignements généraux tirer ?
PUBLICETIM N°31, env. 170 pages
ISBN 978-2-88053-069-3


- Sur le site de la Cité des Sciences et de l’Industrie, un dossier "OGM : les grains de la discorde"
"Afin d’aider chacun à se forger sa propre opinion, ce dossier dresse un état des lieux factuel sur les plantes OGM cultivées et celles en préparation dans les laboratoires. Il tente d’évaluer les éventuels avantages et/ou inconvénients pour l’agriculteur et le consommateur. S’interroge sur l’avenir des recherches dans ce secteur. Et pointe les modèles de production agricole qui s’affrontent à travers les OGM. Comme deux visions du monde…"


- ATLAS DES DÉVELOPPEMENTS DURABLES. Un monde inégalitaire, des expériences novatrices, des outils pour l’avenir
Paul Arnould, Michel Hagnerelle, Claire Levasseur, Cyrille Suss, Yvette Veyret Editions Autrement, septembre 2008
"Voici un nouvel atlas consacré au développement durable, qui prend en compte ce qu’on appelle les trois "piliers" du développement durable, à savoir les volets économique, social et écologique. (...) Les piliers économique et social conduisent à pointer à différentes échelles - celle du monde, celle des pays, des régions, des villes...- les inégalités auxquelles ont à faire face les populations pour accéder aux ressources, à l’éducation, aux soins. (...) Avec plus de cent cartes et /ou graphiques spécialement réalisés à la demande des géographes, tous spécialistes de leur domaine..."


- Dans Le Journal du CNRS (publication en ligne) de septembre 2008, un dossier Alimentation mondiale : l’état d’urgence. Les racines de la crise, les recettes pour nourrir la planète.
"Ces derniers mois, des émeutes de la faim ont éclaté un peu partout dans le monde : d’Haïti aux Philippines, du Maroc à l’Indonésie, du Sénégal au Mexique… Les raisons de la colère ? Une vertigineuse hausse des prix des denrées alimentaires. Qui est venue s’ajouter à une répartition très inégalitaire de l’alimentation mondiale. Aujourd’hui, plus de 850 millions de personnes souffrent de la faim. Comment en est-on arrivé là ? Qui sont les responsables ? Et quelles solutions préconiser pour nourrir le monde sans détruire la planète ?"


- Le Livre Anniversaire des 35 ans du WWF-France
(Présentation de l’éditeur) Un ouvrage essentiel fruit de l’engagement et de l’expérience du WWF présent depuis 35 ans sur tous les terrains du monde.
- Le panorama complet des problèmes de la planète.
- Un récapitulatif des actions entreprises dans tous les domaines.
- Des propositions concrètes pour un changement progressif et durable.
- L’environnement décliné en six grands thèmes : les espèces, les forêts, l’eau douce, les océans, le changement climatique, le développement durable.
- Tous publics, grand format 24x30 cm. 288 pages, relié.


- François POLET, Clés de lecture de l’altermondialisme
Coédition CETRI & Couleur Livres. Parution : 10/07/2008. 84 pages.
"Cet ouvrage propose aux lecteurs une série de clés de lecture visant à distinguer les grands courants altermondialistes, à comprendre leur manière respective d’interpréter le processus de mondialisation et d’avancer des propositions pour le corriger ou le combattre... Sociologue, François Polet est chercheur au Centre tricontinental (Louvain-la-Neuve, Belgique). Ses travaux et publications portent sur les mouvements sociaux au Sud et l’altermondialisme." >>>>


- Richard Rogers, Des Villes durables pour une petite planète
Editions Le Moniteur, parution août 2008 , 216 pages
(Présentation par l’éditeur) D’ici à 2025, les trois quarts de la population mondiale vivront dans les villes. Aujourd’hui, la moitié y vit déjà. Or, la ville moderne - sous les coups de boutoir d’un secteur privé cherchant le profit financier et d’un secteur public souvent motivé par un opportunisme à court terme - est un facteur de pollution, d’aliénation et de fracture sociale. Ce constat a poussé l’architecte Richard Rogers à concevoir un plan révolutionnaire pour le futur des villes qu’il développe dans ce livre... >>>>


- Le réseau IDée vient de publier l’ Inventaire des Formations 2008-2009 en Education relative à l’Environnement (ErE) . Près de 100 formations, de quelques jours ou de plus d’une année, proposées par différents organismes, pour les jeunes et les adultes. Au menu : pédagogies et techniques d’animation en ErE, guide nature, éco-consommation, jardinage biologique, cuisine de plantes sauvages, éco-construction, conseil et gestion de l’environnement, communication... >>>>


- Sylvie Brunel, A qui profite le développement durable ?
Editeur : Larousse - Parution : 13/06/2008 - 162 pages
« Et si l’idée du développement durable n’était qu’une ruse des pays du Nord pour mieux dominer ceux du Sud ? Nouveau mot d’ordre de tous les acteurs de la mondialisation, ce slogan à la mode est aussi devenu un business profitable qui joue sur l’industrie de la peur. La notion de développement durable, qui remonte aux années 1970, s’impose sur la scène internationale en 1992 au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : alors que le développement était dirigé vers les sociétés qui devaient en tirer des avantages, la notion de développement durable met pour la première fois en avant le respect de la planète et des équilibres naturels. Sylvie Brunel prône, quant à elle, un développement qui profiterait avant tout aux hommes. Est-ce encore possible ? »


- Le Centre Europe Tiers Monde (CETIM) publie un nouvel ouvrage : Quel développement ? Quelle coopération internationale ? , par Tamara Kunanayakam >>>>


- Le Programme des Nations unies pour l’environnement publie un nouvel Atlas des changements environnementaux en Afrique . "Ce rapport de près de 400 pages sur la situation environnementale en Afrique vient d’être présenté (juin 2008) à la Conférence Ministérielle Africaine de l’Environnement (CMAE)". >>>>


- Pascal CARRE, Le Guide des jeux pour la planète
→ Editions Yves michel. EAN13 : 9782913492592. 180 pages. 14,00 €. Paru le 26/05/2008.
→ « Il est maintenant avéré que la planète est en danger et que les activités humaines en sont les principales responsables. Les enfants devront supporter cette planète malade et découvriront les conséquences réelles de nos choix et gestes passés et présents. Or, quoi de mieux que le jeu pour les sensibiliser aux bons comportements ? Pascal Carré nous offre ici une présentation complète et pédagogique des différents jeux pour la planète et nous guide dans la grande variété des jeux proposés, (qui) visent tous le même objectif : sensibiliser les enfants aux problématiques environnementales et induire un changement progressif des comportements. »


-  Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ?
Sortie en mai 2008 du livre d’Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des Toits.
Selon l’auteur,"les dangers potentiels de la téléphonie mobile (téléphones portables, antennes-relais, wifi, wimax, bluetooth, etc) sont connus de l’industrie depuis des années..."
Préface de Franck Laval, Président d’Ecologie sans Frontière. >>>>


-  La Responsabilité de protéger. Colloque de Nanterre
Société Française pour le Droit International - S.F.D.I.. Editeur : Pedone, Organisation Internationale de la Francophonie
ISBN : 978-2-233-00536-6. 364 pages - Parution : 05/2008
Cet ouvrage constitue les actes du 41ème colloque de la Société française pour le droit international qui s’est tenu à l’Université de Paris X-Nanterre du 7 au 9 juin 2007.


- Parution du Rapport annuel 2008 d’Amnesty International . "En cette année du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Amnesty International constate que les dirigeants mondiaux n’ont pas su tenir les promesses contenues dans ce texte fondamental..." >>>>


-  Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre. Un questionnement pour l’ordre mondial. "Les populations autochtones ont toujours fait l’objet d’incompréhension. Elles ont subi et subissent encore différents processus de génocide, d’ethnocide et d’écocide qui menacent leur survie...". Par Frédéric Deroche, Préface de Julian Burger. Aux éditions L’Harmattan. >>>>


- L’Université virtuelle environnement et DD (UVED) lance un ouvrage numérique : Introduction aux sciences de l’environnement et du développement durable , élaboré de façon collective. Il s’adresse notamment aux étudiant-es... >>>>


-  Persécutions des femmes - Savoirs, mobilisations et protections , Jane Freedman, Jérôme Valluy (dir.), Editions Du Croquant, novembre 2007 ; 636 pages. "Ce livre traite des persécutions de "genre", c’est-à-dire directement liées au fait d’être une femme dans des sociétés encore largement basées sur des inégalités entre femmes et hommes...". >>>>


- Parution du N° 12 de la revue trimestrielle de solidarité internationale, "Altermonde" : Le monde paysan, une vision d’avenir , 2008. Un dossier réalisé en partenariat avec Les Amis de la terre, Artisans du monde, CCFD, Confédération paysanne, CRID et Peuples solidaires... >>>>


- Anne-Corinne ZIMMER, Polluants chimiques, enfants en danger
Editions de l’Atelier, septembre 2007, 240 pages, 17 €.
« Biberons en plastique (polycarbonate), jouets, bois agglomérés, produits de toilette, insecticides… Les bébés et les jeunes enfants sont les plus exposés aux substances chimiques omniprésentes dans notre environnement quotidien. Ils sont surtout les plus vulnérables à leurs effets toxiques. (...)
Fruit d’une enquête minutieuse basée sur les travaux scientifiques les plus récents, cet ouvrage à une double ambition : mettre en perspective un ensemble de données scientifiques sur les risques liés à certaines substances chimiques pour le développement de l’enfant et permettre à chacun, autant que possible, de poser les gestes quotidiens qui préservent le mieux la santé des enfants et des proches. »

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